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A moins de trente ans, Aurore Lefèvre a déjà un sacré palmarès à son actif : ancienne de la Légion impériale, experte en gestion de biône, maître-orchestre de talent, acro aux sports extrêmes... Alors lorsqu'une conspiration est organisée afin d'attenter à la vie de l'Impératrice Caroline Bonaparte, il n'est guère surprenant que ce soit vers « l'ange blond » que les services secrets se tournent en dernier recours. Avec ce roman Laurent Poujois nous embarque dans une uchronie se basant sur le principe de la survie de l'empire napoléonien jusqu'à nos jours, un empire très avancée technologiquement et exerçant son autorité sur l'ensemble de l'Europe. L'intrigue comme l'univers sont loin de manquer d'attraits, bien au contraire, mais tous deux souffrent des mêmes défauts, à savoir une trop grande complexité qui entraîne davantage de confusion que d'intérêt pour l'histoire. On décroche ainsi malheureusement assez vite, notamment au vue des très (trop?) nombreuses ramifications que possède l'intrigue et qui finissent par embrouiller.

Autre soucis qui a, en ce qui me concerne, rendu cette lecture très ardue : l'abondance de termes techniques liés à la biotechnologie, nanotechnologie... L'auteur utilise en effet un jargon très pointu, et pas toujours pertinent, qui m'a totalement perdu à de nombreuses reprises et qui freine considérablement l'avancée de l'intrigue, déjà relativement complexe à saisir. La personnalité d'Aurore Lefèvre a, quant à elle, de quoi susciter l'intérêt (jeune femme sûre d'elle, impertinente et allergique à toute forme d'autorité) mais peut parfois agacer par son arrogance qui m'a empêché de véritablement m'attacher à elle. Les personnages secondaires possèdent, pour leur part, un certain potentiel comme Louis Darmagnac ou encore Olga, mais auraient mérité d'être davantage développés. le final, enfin, est loin de m'avoir convaincue car si l'on en apprend effectivement plus sur cette fameuse conspiration, les motivations de ses acteurs restent souvent floues tandis que certains éléments incompréhensibles arrivent d'on ne sait où.

Petite déception que cet « Ange blond » qui s'est révélé totalement à l'opposé de ce que je m'attendais à trouver. Je me garderai toutefois bien de remettre en cause le talent de l'auteur qui possède un style et une imagination par ailleurs intéressants. Ce roman-ci n'était en tout cas pas pour moi.
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Le lecteur se trouvera plongé dans un monde qui pourrait être le nôtre, mais dont L Histoire passée est différente. L'essor technologique s'est fait dès le XIXe siècle, presque, et les grandes villes d'Europe sont bâties presque de la manière dont Jules Verne l'a écrit dans plusieurs de ses nouvelles. Il ne s'agit pas d'un combat contre la technologie, mais celle-ci semble disposer d'un certain libre-arbitre qui m'a ravie sans m'inquiéter outre mesure, car l'héroïne dispose d'un entraînement spécial pour les mater.

L'Histoire est revisitée : des personnages prennent une ampleur démesurée, comme Napoléon Ier qui fonde un Empire toujours prospère à notre époque (supposée), ou encore d'autres qui ne joue aucun rôle précis, comme Adolf Hitler, devenu artiste peintre dans le roman. Les remaniements historiques me rendent souvent méfiante car cela relève d'une trop grande prise de parti de l'auteur. Mais dans L'Ange Blond, force est de constater que cela tient la route et que la question « Qu'est-ce qui se serait passé si... ? », crée un univers parallèle immersif.

L'histoire tourne autour du personnage d'Aurore Lefèvre, une jeune femme d'une trentaine d'années possédant plusieurs cordes à son arc : musicienne, dresseur de biônes, et ancienne légionnaire ! La jeune femme que l'on appelle non sans raison l'ange blond, possède une beauté ravageuse, mais est dotée d'un caractère pour le moins rude et rebelle qui la rend dangereuse, tant pour ses ennemis que pour l'Agence pour qui elle travaille contre son gré.

Les personnages et les relations tissées entre eux sont pour moi l'atout principal de ce roman. L'auteur nous les décrit de manière totalement humaines, avec leurs force et leurs faiblesses, leurs tares et leurs réactions inattendues.

Ami lecteur, prépare toi à te retrouver plongé dans une mission pour sauver l'Empire d'Europe fondé par Napoléon Ier d'un complot ayant pour but la disparition de la dernière représentante du « premier ».

Mais les jours sont comptés avant l'achèvement du plan Troie, et l'auteur a réussi à faire monter la pression chez le lecteur qui ne saura pas résister à l'envie de tourner les pages jusqu'à la dernière pour connaître le fin mot de l'histoire.
Lien : http://laplume-ou-lavie.blog..
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Un thriller sur un décor de science-fiction et une base historique, de quoi ravir de multiples publics. L'ensemble est intense, d'une intensité redoublée par l'impulsivité et l'impertinence de l'Ange blond, une héroïne pas comme les autres. Les rebondissements et surprises finaux complexifient plus encore la trame narrative, et les descriptions au lexique précis hissent ce livre au rang de chez d'oeuvre. Un sublime coup de coeur !

Plus d'infos sur ma chronique :)
Lien : http://la-riviere-des-mots.b..
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L'auteur nous propose une uchronie où il réinvente notre monde en imaginant une victoire de l'Empire napoléonien sur les anglais. le héros principal est une jeune femme, ancienne légionnaire, engagée pour déjouer un complot contre l'Impératrice. C'est un roman qui peut aussi bien plaire aux amateurs de thriller ou de roman d'espionnage, qu'aux inconditionnels de SF.
La trouvaille du roman est le biône, intelligence artificielle biotechnologique, qui remplace historiquement l'ordinateur.
Le récit est aussi plein d'humour, et l'intrigue laisse beaucoup de place à l'action pure.
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Une sortie du nouveau format des éditions Mnemos, de très bonne qualité du point de vue édition (puis ça me rappelle un peu les premiers bouquins édités par ces braves gens... Que de souvenirs, j'en aurais presque la larme à l'oeil...)

Napoléon n'a jamais été vaincu à Waterloo. Au contraire, il a profité de la considérable avance technologique acquise par la France pour coller une branlée mémorable aux Anglais. Deux siècles plus tard, Aurore Lefèvre, démissionnaire de la Légion Etrangère reconvertie en chef d'orchestre multiclassée éducatrice d'ordinateurs biologiques, est engagée contre son gré par l'Agence Centrale Impériale (l'équivalent fictif de la DCRI en France et de la Sûreté de l'Etat en Belgique) afin d'infiltrer et de démanteler un complot visant à assassiner Caroline Bonaparte, descendante de Napoléon et actuelle Impératrice...

Dans une uchronie assez éloignée des classiques dystopiques du genre, Laurent Poujois réussit à créer une intrigue d'espionnage palpitante en se servant d'un univers étoffé, mais jamais étouffant, pour renouveler habilement les clichés éculés du roman d'action hollywoodien (oui, je sais, ça n'existe pas le roman d'action hollywoodien, mais vous voyez de quoi je parle.)

Bref, on en prend plein la tronche, et on en redemande à chaque fin de page.

Seul bémol : la dernière phrase, en forme de twist final foireux. Mais on pardonne tout à un mec capable de nous faire croire que le Prince Charles n'est pas complètement nase et que la duchesse de Wellington est une peau de vache revancharde, non ?

Ah, sans oublier le petit-fils d'Hitler et sa walkyrie soumise aux cheveux bleus.

L'est bien ce bouquin, j'vous l'dis...
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Sur le quatrième de couverture on peut lire: "Thriller d'espionnage rétro futuriste mené tambour battant!"... Je dois dire que cela n'est pas de la publicité mensongère, en effet, une héroïne bourrée de talents est repêchée par l'Agence pour déjouer un complot visant à décapiter l'empire...
Un scénario pas très original mais mené à vitesse grand V, quelques rebondissements bienvenus pour relancer l'histoire et maintenir le lecteur en haleine, un monde futuriste bien imaginé et plausible, des personnages haut en couleur (frisant parfois la caricature mais cela n'enlève rien à la saveur du livre) et une héroïne attachante, le tout dans une écriture très visuelle que l'on pourrait facilement adapter au cinéma...
Bref un bon moment de lecture futuriste, a lire sans modération par les amateurs du genre !
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L'Ange Blond, roman uchronique de Lauent Poujois, est pour moi une belle découverte ainsi qu'un vrai coup de coeur. Les traits des personnages, l'univers qu'a construit l'auteur, les références historiques détournées et l'humour qui affleure à tout moment sont autant de qualités qui m'ont ravie dans ce livre.

Le pitch est le suivant : Aurore Lefèvre est une amatrice de sensations fortes (extrêmes mêmes), ancienne commandante de la Légion désormais éducatrice de biônes le jour et maître-orchestrateur la nuit (on comprend ce que tout cela signifie au cours de notre lecture). Elle se retrouve enrôlée par l'Agence Impériale pour déjouer le complot qui se trame contre l'Impératrice Caroline Bonaparte.

Cette uchronie, et l'univers qui la compose, prend pour point de départ la question : et si les Bonaparte régnaient toujours sur un Empire d'Europe ? “Le Premier” (Napoléon Ier) n'a pas été défait à Waterloo, il a fondé des Etats Unis de l'Empire d'Europe à la tête de laquelle se trouve désormais une de ses descendantes, Caroline Bonaparte. Dans cet univers uchronique, le numérique n'est pas lié à l'électronique. La technologie, omniprésente et très pointue, repose sur des micro-organismes : les fameux “biônes”. Ces derniers sont implantés partout : stockage de données (servobiônes), sécurité de la maison (domobiônes), santé (dans les combinaisons des soldats), etc. Même la musique repose sur les biônes : en effet, notre héroïne en tant que “maître orchestrateur” exécute sa musique à partir de platines biôniques qu'elle dirige d'une main de maître.

La construction de cet univers high-tech ainsi que l'environnement propre à l'Empire (la hiérarchie des agences et des agents, les monuments phares, etc.) constituent à mon sens un des points forts de ce roman. On se délecte en effet des trouvailles de l'auteur ainsi que de la cohérence de l'univers représenté. Il faut toutefois accepter de se laisser porter et de ne pas tout comprendre dès le départ, les explications sur l'univers étant parsemées tout au long du récit.

Outre l'univers, on savoure également toutes les références détournées auxquelles la distorsion de l'Histoire donne lieu. Par exemple, l'un des conjurés, Otto Hitler, est le petit-fils d'un certain Adolf, peintre raté qui écrivit en son temps un pamphlet, Mein Volk, qui fait toujours référence dans les milieux fondamentalistes. La citation suivante illustre bien les clins d'oeil de l'auteur :"[...]On était très loin de la fameuse “convergence des services”, expression favorite du nain hyperactif qui occupait le poste de ”premier policier de l'Empire”[...]” (Nota bene : L'auteur est français et le roman a été publié en 2010). Tout le texte est ainsi émaillé de références, notamment au début de chaque chapitre où est présenté un extrait d'ouvrage imaginaire tel “L'Encyclopédie Impériale pour Tous” ou “Musik Biône Magazin”.

Si tous ces éléments font la qualité du récit, c'est la personnalité de l'héroïne, Aurore Lefèvre, alias der blonde Engel ainsi qu'elle est surnommée dans le milieu de la nuit, qui m'a conquise dès les premières lignes du roman. Sarcastique, franche et - il faut bien l'avouer - un peu tête brûlée, elle m'a permis de plonger dans l'univers à 200 km/h. Les autres personnages qu'Aurore rencontre au cours du récit sont également haut en couleurs. Citons son ami de la légion Emilien Stasi, génie de l'informatique maintenu en vie grâce à une cuve high-tech dans l'enceinte de l'hôpital des Invalides ainsi que Marco le légionnaire Maori débonnaire ou encore le “sale type” qui dirige la mission. Il y en a bien d'autres, en particulier un certain Louis que j'ai adoré mais dont je ne dirai rien car son identité se dévoile par petites touches et je risquerais de trop en dire.

Ce roman mené tambour battant par une héroïne au caractère bien trempé, détournant l'Histoire de manière réfléchie avec beaucoup d'humour et baignant dans un univers bien construit, est un vrai bonheur à savourer. J'attends maintenant avec impatience que l'auteur se décide à nous livrer la suite des aventures de l'Ange Blond !
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Très bon livre de science-fiction. le meilleur que j'ai lu depuis longtemps. L'intrigue est assez classique, mais la réalité alternative imaginée par l'auteur est très très intéressante. Les petits descriptifs présentés au début des chapitres nous aident à mieux comprendre le monde dans lequel évoluent les personnages. Bref, un excellent divertissement. J'ai bien hâte à la parution d'une suite.
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Aurore Lefèvre, 26 ans, belle blonde aux yeux verts, est une sorte de superwoman ou de James Bond en femme. Après six années de service actif dans la Légion Impériale qui en ont fait une véritable guerrière, elle s'est reconvertie dans l'éducation et la gestion des biônes et dans l'organisation de grands évènements à titre de maître-orchestreur. Elle est justement contactée par l'Agence pour mettre en musique les festivités du bi-centennaire de la Descente du Premier en Angleterre. Mais auparavant il lui faudra déjouer un terrible complot et démanteler une conjuration qui menace l'Impératrice Caroline Bonaparte.
On l'aura compris « L'ange blond » est surtout une uchronie censée se passer de nos jours. La dynastie napoléonienne a perduré suite à une invasion réussie de la Grande Bretagne. Elle a établit l'Empire sur toute l'Europe ce qui a permis de grandes avancées technologiques favorisées par deux siècles de paix. L'idée est intéressante, le traitement aussi. Cependant l'intrigue est fortement embrouillée et les énigmes accumulées ne se résolvent que dans les dernières pages. En chemin, Poujols nous inflige un peu trop de descriptions surtout techniques d'ailleurs, qui alourdissent l'action sans apporter grand chose à la compréhension générale de l'histoire. « Je penche pour une biotechnologie beaucoup plus pointue avec insersion d'un élément hostile au coeur du servobiône... (?) Ce qui impliquerait un corporat du biône...(?) » Et comme si ce jargon ne suffisait pas, l'auteur nous fait naviguer entre des dizaines de méchants conspirateurs possibles allant de skinheads fans de foot à des catholiques intégristes en passant par des « brits » fanatiques (patriotes anglais revanchards), des néo-nazis très louches (Otto Hitler) et des chercheurs sud-africains, sortes de Docteurs Frankenstein des biônes. Une « Alliance » tellement improbable qu'il faut vraiment se forcer pour y croire ! Ces désagréments gâchent un peu le plaisir d'une lecture intéressante par ailleurs.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Excellent thriller SF dans un monde uchronique où l'empire napoléonien existe toujours de nos jours grâce à la victoire de l'empereur sur la flotte anglaise. de plus l'héroine qui donne son surnom au roman est craquante... Ce qui ne gâche rien (bien au contraire).
Lien : http://www.lelitteraire.com/..
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