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Divertissant.


Le chien à problèmes est un croiseur lourd dirigé par une IA semi-organique reconvertie dans l'humanitaire après sa démission, dégoûtée par la guerre. Sa Capitaine ? Ancienne mili également. Les différents personnages impliqués ? Tous tournent autour de l'armée. Et c'est parti pour une mission de sauvetage qui va prendre des proportions hors norme.


Vous l'aurez compris, c'est de la sf militaire. Mais pas à la H.H. Dans le genre plutôt, la guerre c'est mal, SPT, tout ça, mais que cela ne nous empêche pas de nous défendre à grands coups de torpilles à fusion. On zappera aussi le décorum, chaîne hiérarchique, grades et "c'est un ordre"… On est plutôt dans le baroudeur mercenaire et système D.
Une lecture fluide, divertissante, un univers qu'on devine sympathique à explorer (dans un futur roman peut être ? ) (et donc insuffisamment exploité), deux, trois personnages principaux assez consistants et bien décrits, les autres un peu caricaturaux (dans un futur roman peut être ? ). Cela manque d'un peu de science, mais ce n'est pas rédhibitoire. Ça manque un peu de réalisme, mais on s'en fout. On n'est pas là pour ça de toute façon.
L'IA adolescente ? On a voulu attirer l'ado lecteur un peu geek à coups de Summer Glau que cela ne m'étonnerait pas. Ce roman est fait pour lui (et donc pour moi), mais c'est franchement un artifice. Je l'aurais aimée un poil plus fantasque.
Les Capitaine et ex-Capitaine torturés par leur passé ? Je trouve qu'elles le vivent plutôt bien.
Tiens, je viens de m'apercevoir que les héros sont des héroïnes, les ingénus, damoiseau en détresse et le gros méchant, des mâles. Vive la parité. Et vous savez quoi ? Ça me va tout à fait.


Futurs romans ? Eh oui, Embers War est une trilogie. On retrouvera donc Trouble Dog avec plaisir.
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Tout d 'abord débarrassons nous de quelques petites agacements .Comme souvent dans la vie littéraire moderne les héros sont tous bons pour de looongues séances chez tonton Sigmund , de plus chez les anglo-saxon ( ceux que j ai lu ) il faut que ces mêmes personnages soient en quête de rédemption ( curieuse manie des rosbifs ) comme si on ne pouvait pas atomiser toute la population d une planète sans verser des torrents de larmes tss, tss et dans ce bouquin presque tous les protagonistes nous noient sous des Niagara lacrymaux . Et les gentils Foyéens un chti , beaucoup paternalistes et bisounours A ces quelques petits péchés véniels près j ai bien aimé ce bouquin c est vif , les scènes d 'actions , les rebondissements à la chaîne de la S.F qui me plait, sans ennui ,qui délasse , même si certaines ficelles comme les ordis en parti biologique ont déjà été fort utilisés , J' y insiste et je conseille cette lecture de détente ....Ah oui j oubliais ... Regardez moi dans les yeux M. Powell votre univers intérieur vous l avez piqué à quelqu'un hmmm car la phrase " C'est plus grand à l intérieur qu' a l extérieur " c est la description du Tardis du Docteur Who , allez avouez petit canaillou .
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Tout commence par un massacre. Une guerre oppose deux camps. Classique. Une conférence de tous les chefs des Extérieurs est un objectif tentant pour le Conglomérat : si on les abat tous d'un coup, le conflit s'arrêtera. Mais pour cela, une seule solution, détruire un continent entier, abritant des milliers de personnes et, surtout, la jungle consciente de Pelpatarn. Des victimes en quantité pour en éviter davantage. La capitaine du Conglomérat fait le choix d'obéir aux ordres et le vaisseau Chien à problèmes, accompagné de trois autres navires de classe Carnivore, accomplit la mission. La planète s'embrase.

Mon introduction raconte le prologue de Braises de guerre, premier roman d'une trilogie entièrement parue en France chez Denoël, dans la collection Lunes d'encre (le dernier, L'éclat d'étoiles impossibles, vient de sortir). La suite, c'est l'histoire du vaisseau, ou plutôt de la vaisseau, car l'I.A. qui la dirige se pense au féminin, car sa personnalité a été bâtie à partir de cellules souches provenant d'une femme. Cette personnification des navires, qui ont des sentiments, des expressions humaines, par avatars interposés, est réussie. La greffe prend parfaitement : quand j'arrivais dans les chapitres dont elle était le centre, je ne voyais pas de différence avec les parties consacrées aux humains. Elle va se trouver au prises avec son passé guerrier auquel elle a renoncé puisque dorénavant elle doit sauver les naufragés de l'espace. Mais elle va également affronter un nouveau risque de conflit gigantesque, mettant aux prises de nombreux groupes armés et velléitaires.
Les autres personnages donc : Sal Konstanz,une ancienne combattante du camp opposé, devenue capitaine du Chien à problèmes ; deux espions appartenant aux deux forces en puissance ; une poétesse sont on se demande bien ce qu'elle vient faire là-dedans. Et d'autres, moins importants dans l'histoire. Mais tous sont brisés de l'intérieur ou, en tout cas, ont déjà bien ramassé dans leur vie. Sans compter qu'ils ne sont pas satisfaits de leur situation actuelle. Sal Konstanz appartient à une association qui a pour but d'aider toute personne en détresse. Une sorte de S.N.S.M. de l'espace, quoi ! Mais dès le premier chapitre, elle est mise en difficulté et perd un membre de son équipage.

Cette idée de société de secours n'est pas arrivée par hasard. En fait, il existait une race qui s'était donné cette même mission de sauver les êtres en danger, voilà des millénaires. Et puis elle a arrêté (pour plus de détails, il faut lire le roman : je ne vais pas tout raconter, non plus !). Certains humains ont fini par prendre le relai. Mais avec des moyens plus que limités. Or, au début du roman, l'équipe de Sal Konstanz est appelé au secours d'un paquebot attaqué par on ne sait qui. Cela a eu lieu dans une zone étrange : une race extra-terrestre très ancienne a un jour choisi de transformer les planètes de ce système solaire en oeuvres d'art. On leur a donné des noms assez parlants : le Cerveau, la Cité inversée ou le Dodécaèdre. Nul ne connaît leurs vrais noms, ni leur véritable raison d'être. Mais cette zone est devenue un lieu touristique. Où, normalement, on pouvait se promener sans se faire tirer dessus. Mais je voulais signaler que, dans les romans de cette trilogie, les humains ne sont pas seuls dans l'univers : ils le partagent avec d'autres races, plus anciennes et, forcément bien plus puissantes qu'eux.

Cela dit, le principal atout de Braises de guerre, c'est son rythme : les chapitres sont courts et la psychologie, si elle est importante, ne ralentit pas le déroulement des évènements. D'autant que, vu le thème, on peut s'imaginer débarquer en plein récit de SF militaire, comme la série Honor Harrington de David Weber. Mais là, je vous arrête tout de suite : si Braises de guerre est bien centré sur des questions de conflits, si ses personnages sont quasiment tous reliés à l'armée et à la guerre d'une manière ou d'une autre, nous ne sommes pas dans un roman de SF militaire. Les combats à proprement parler, les échanges de tirs dans l'espace avec calculs de trajectoires et description des fuselages des vaisseaux, tout ça est quasiment absent de ce récit. Les bastons se règlent rapidement sans détails propres à la mouvance militariste. Cela ne gâche rien, voire accélère le rythme de l'action. Et permet d'accéder plus rapidement à la péripétie suivante.
Peut-être est-ce cette rapidité qui m'a laissé, à la fin, un goût d'inachevé. En effet, je me suis dit : déjà ! J'en attendais plus, en fait. Les idées sont sympathiques : le système solaire transformé en oeuvre d'art a été suffisamment mystérieux pour faire s'agiter mes neurones (et cela m'a rappelé une nouvelle de Liu Cixin, « La Mer des rêves », dans le recueil L'Équateur d'Einstein https://lenocherdeslivres.wordpress.com/2022/02/18/lequateur-deinstein-liu-cixin/); les vaisseaux dirigés par une I.A. aux sentiments bien développés m'ont convaincu assez rapidement (même si j'avais du mal à imaginer le comportement des humains à l'intérieur et surtout du capitaine qui n'est parfois qu'un figurant) ; le massacre d'une forêt sentiente au début m'a interpelé (surtout que les forêts qui sont plus qu'une simple collection d'arbres semblent fleurir dans la littérature qui passe entre mes mains ces mois-ci : le Courage de l'arbre de Léafar Izen, les premier et deuxième tomes de la trilogie Rempart de M.R. Carey, pour ne citer que les derniers). Bon, la bonne nouvelle, c'est que je peux en avoir plus sans attendre. Il me suffit pour cela de plonger dans L'Armada de marbre, le deuxième volume. Ce que je ne saurai tarder à faire.

Cela faisait un petit moment que je tournais autour de cette série, mais sans avoir franchi le pas. La parution du dernier tome m'a décidé et j'en suis ravi. J'ai pris un grand plaisir à lire Braises de guerre et à découvrir ses personnages tourmentés à souhait dans un univers suffisamment intrigant pour me donner envie de continuer l'aventure. Je n'en ai pas fini avec le Chien à Problèmes et sa capitaine Sal Konstansz.
Lien : https://lenocherdeslivres.wo..
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lu en VO

Très inspiré par Iain M. Banks, ce roman, centré sur les traumatismes ou les atrocités liés à la guerre, et à la façon d'y faire face ou d'obtenir une forme de rédemption, est un New Space Opera à l'écriture fluide et agréable, mettant en scène des personnages principaux crédibles et très travaillés (même si certains des personnages secondaires laissent fortement à désirer, trop stéréotypés, flous ou pas très crédibles). Les scènes d'action sont convaincantes, l'intrigue, même si elle est prévisible et, là encore, tire sa substance de chez Banks, se suit sans déplaisir aucun, et la fin ouvre de vastes perspectives sur les deux tomes suivants, que ce soit en terme de thématiques ou de sense of wonder. Au final, même si tout n'est pas pleinement convaincant dans ce livre, il reste un NSO parfaitement recommandable, surtout si vous n'avez jamais lu Banks.

Ce qui précède n'est qu'un résumé : retrouvez la critique complète sur mon blog.
Lien : https://lecultedapophis.com/..
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Ce roman de science-fiction serait peut-être plus divertissant et plus agréable à lire sans le recours constant aux clichés du genre, et comme on rencontre au cours des pages des éléments, des récits, des types de personnages que l'on a déjà croisés ailleurs, on finit par se demander si ce n'est pas un ordinateur qui a composé ce livre. En science-fiction, littérature populaire et commerciale, les auteurs
se croient obligés de servir au public ce qu'il connaît déjà. Pourtant il subsiste une possibilité de le distraire par un soupçon d'originalité. Cette histoire de guerre qui met fin à toutes les guerres finit par lasser, même si toute l'intrigue repose sur des vaisseaux à personnalité humaine, un peu comme dans Latium. Bref, un roman qui se lit de plus en plus vite et mal, à mesure que le lecteur se fatigue de passer de cliché en cliché.
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En Résumé : J'ai passé un assez sympathique moment de lecture avec ce roman qui nous offre un Space-Opéra avec des vaisseaux intelligents, certes assez classique, mais plutôt efficace. Pourtant, je dois bien admettre que le démarrage a eu du mal à complètement me captiver, en effet le premier tiers offrait un faux-rythme frustrant, cherchant à aller vite tout en développant un minimum son univers et ses personnages ce qui avait du mal à me convaincre. Par la suite j'ai plus accroché au récit qui s'avère alors fluide et entraînant. L'univers, même s'il reste classique et fait clairement penser à Banks, ne manque pas d'être solide que ce soit dans son aspect politique, militaire voir sa toile de fond. Il donne en tout cas envie d'en apprendre plus. Même si toutes les thématiques traitées ne m'ont pas autant touché, j'ai trouvé efficace celle sur la conscience des IA et celle sur le traumatisme des horreurs de la guerre. Les personnages, à quelques exceptions près, ont eu du mal à franchement m'accrocher, la faute à la narration polyphonique et un chapitrage rapide qui empêche de les traiter plus en profondeur à mon goût. Je regretterai aussi un manque de soin et de travail sur les personnages secondaires, comme Nod, qui aurait pu apporter plus. L'intrigue est plutôt solide et un minimum enlevée, mais pour autant son côté très classique la rend aussi extrêmement prévisible. Enfin j'ai aussi trouvé dommage ce Deus Ex Machina dans la conclusion qui, certes, peut s'expliquer, mais m'a paru un peu frustrant quand même. La plume de l'auteur est simple et efficace, ce qui fait que je me suis retrouvé à tourner les pages facilement. Certes Braises de Guerre ne fût pas la lecture la plus marquante qui soit, mais ce fût un récit qui s'avère un minimum agréable à découvrir.

Retrouvez la chronique complète sur le blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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J'ai passé un bon moment dans ce space opera classique et efficace, mais sans être totalement emballée à 100% à cause d'une élément en toute fin.

Les humains peuplent la galaxie avec de nombreuses autres races. Ils viennent de sortir d'une guerre qui c'est terminé par un massacre.
Le "Chien à Problèmes" est un croiseur lourd de guerre. Mais son AI, sentiente, a été dégoûtée par son rôle dans cette bataille, et a décidé qu'elle irait désormais du coté de l'aide plutôt que de la destruction. Elle c'est donc reconvertie en vaisseau de sauvetage de première urgence.

Son capitaine, Sal Konstanz, reçoit l'ordre d'aller porter secours aux survivants d'un paquebot en perdition après une attaque par une force inconnue.
Pas loin de la, Ashton Childe, un agent des services secrets reçoit aussi la mission d'aller sur le paquebot, pour récupérer un poète très connu qui était à son bord.

Ils n'en ont pas encore conscience, mais ils vont bientôt se retrouver au coeur d'une série d'événements qui pourraient enflammer une fois de plus toute la galaxie.

Après un premier tiers d'introduction qui part un peu dans tout les sens, le rythme se stabilise et nous entraîne vraiment dans l'intrigue.
Il y a plein de mystères, de révélations, aussi bien au niveau des humains que du reste de la galaxie, de secrets qui vont se dévoiler au fur et à mesure.

Sur ce point c'était vraiment bien réussi. J'étais à fond dedans, je voulais vraiment savoir la suite. J'ai dévoré une bonne partie du livre.
Je pense que c'est vraiment ce point la qui est le point fort de ce livre.

En ce qui concerne les personnages, je les ai bien apprécié. L'AI fait très adolescente, mais elle a aussi un coté programmée pour la guerre et ses réflexes reviennent assez vite quand elle est mise en danger. le mélange des deux donne un personnage intéressant.

Les autres étaient plus banals mais pas au point de vraiment le remarquer durant ma lecture.

Et pourtant, je suis un peu sur la retenue au final. Une des découvertes de la fin m'a semblé bien trop "grosse" pour être crédible. Et ce même en considérant qu'on est dans un space opera et que je suis habituée au genre.
L'ensemble était trop surdimensionné en comparaison de tout ce qu'on avait vu jusqu'ici.

Du coup je n'ai pas réussi à vraiment accrocher et j'ai l'impression d'avoir lâché l'affaire après.
C'est un peu dommage vu comme je l'appréciais avant.

15/20
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Un magnifique space opera remplis de conflits inter galactiques entre vaisseaux conscients et intelligents, et entre humains tous aussi bien décrits de façon très étudiée. On est pris dans les feux des actions, et ce roman de SF se lit assez facilement avec de nombreuses descriptions sidérantes.
Bravo à Gareth L. Powell pour cette fin prodigieuse !
La suite avec l'Armada de Marbre que je lirai certainement lorsqu'il sortira en poche.
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C'est amusant comme ce livre présente un gros point commun avec mes deux précédentes lectures : comme dans 'L'espace d'un an', c'est une IA qui pilote le vaisseau spatial, et comme dans "Sur la route d'Aldébaran", les héros se retrouvent à errer dans des cryptes extra-terrestres. Ce sont les seules similitudes, car sinon on est ici plus dans du space opera où l'équipage d'un vaisseau de récupération est à la recherche d'éventuels survivants d'un autre vaisseau.

L'histoire est racontée par différents personnages dans de (trop) courts chapitres. C'est bien raconté, bien mené, agréable à lire, facile à suivre tout en étant assez intelligent, avec ce qu'il faut d'aventures et de combats spatiaux pour ne jamais s'ennuyer, et avec des personnages relativement intéressants. La fin laisse entrevoir de grandes possibilités pour la suite, "L'armada de marbre", que je lirai dès que possible.
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Le roman s'ouvre sur la dernière atrocité de la guerre : l'anéantissement total des jungles conscientes de Pelapatarn, ordonnées par la capitaine de vaisseau Annelida Deal, car elle est persuadée que les vies sacrifiées en sauveront de nombreuses autres, en mettant fin immédiatement à cette guerre en cours.
Puis nous faisons un saut dans le temps, trois ans plus tard, et plongeons dans les entrailles d'un vaisseau, le Chien à problèmes, dans un roman choral. Nous suivons en effet les points de vue du vaisseau, doté d'une conscience, de sa capitaine, Sal Konstanz, de son mécanicien non-humain Nod, mais aussi, hors du croiseur, de Ashton Shilde, un espion, et de Ona Sudak, mystérieuse poétesse… Chacun a sa façon particulière d'appréhender les événements, et la multiplication des points de vue permet une vision globale de l'intrigue, d'autant que le nom du narrateur est indiqué en tête de chaque chapitre.
L'alternance des narrateurs permet à l'auteur de nous déplacer en différents poins de l'univers en fonction des nécessités de son histoire, et elle dynamise aussi le récit. On a envie de connaître la suite du point de vue des personnages auxquels on s'est attachés. Car avec autant de narrateurs, inutile de vous préciser que je n'ai pas adhéré à toutes les personnalités de la même manière. Certaines m'ont plus touchées que d'autres, notamment Nod et sa façon poétique de s'exprimer, ainsi que sa vision de la vie et des humains. le Chien à problèmes porte particulièrement bien son nom, avec ses moments de sale gosse qui se débrouille pour faire ce qui lui plaît en laissant sa capitaine croire que c'est elle qui décide… mais aussi des moments très touchants, quand elle pense à sa famille, entre autres. Comme vous pouvez le constater, ce sont finalement les personnages non humains qui m'ont le plus parlé, j'ai eu du mal avec es humains, souvent trop cyniques à mon goût (et pourtant j'aime le cynisme^^). Ils ont perdu foi en l'humanité d'une manière générale, à part peut-être Sal, qui se raccroche à son rôle de capitaine d'un vaisseau de sauvetage.
Ils feront cependant tous tout ce qu'ils peuvent pour éviter qu'éclate une nouvelle guerre dans le système de la Galerie, où le paquebot de Ona s'est crashé sur l'Objet nommé le Cerveau. Système dont certaines particularités physiques ont un peu dépassé mon entendement. J'ai compris le principe mais n'ai pas réussi à me le représenter mentalement, à m'en créer une image, et ça m'a un peu perturbée dans ma lecture.
Braises de guerre est un space opera qui se lit extrêmement bien, et rapidement grâce (en ce qui me concerne) à l'alternance des points de vue. Pas de notion scientifique trop complexe à mon goût, ou du moins, les explications ne m'ont pas retourné le cerveau, car si j'adore la science-fiction, j'ai toujours des difficultés avec les sciences en général, même si je me soigne 😂 mon seul souci a été la visualisation du Système au coeur de l'intrigue… Je n'ai pas adhéré à tous les personnages, même si j'ai trouvé intéressantes les particularités de chacun. Les non-humains sont ceux qui valent le plus le détour à mon goût. Ce roman est très abordable pour des non scientifiques, mais aussi des lecteur.ice.s qui ne s'y connaissent pas spécialement en stratégies de guerre, comme moi.
J'ai reçu la version papier de ce livre dans le cadre d'un partenariat avec les éditions J'ai Lu. Merci à eux pour la confiance.
Lien : https://leslecturesdesophieb..
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