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Pitch :
Un vaisseau et son équipage “tout cassés”
Le Chien à problèmes est une vétérane de la Guerre de l'Archipel, un conflit ayant opposé deux factions l'humanité. Elle est un ancien vaisseau militaire, ayant appartenu au camp victorieux, et dont les entrailles abritent, entre autres, un cerveau tout autant cybernétique qu'organique, avec des bouts d'ADN humains et canins. Revêche ? Comme elle le dit d'elle-même, elle est “une adolescente de quatorze ans sous l'apparence d'un missile”. Et ce n'est pas peu dire que la guerre, elle ne veut plus en entendre parler ! Ja-mais ! Elle a donc démissionné et rejoint la Maison de la Récupération, une sorte d'ONG inter-espèces dévolue au sauvetage de tous les naviguant de l'espace, peu importe leurs origines et peu importe les dangers.
À son bord, Sol Konstanz, faisant office de commandante de bord, et Alva Klay, chargée de jouer aux gros bras(*), toutes deux également vétéranes de cette guerre, et qui tentent elles aussi d'oublier les horreurs qu'elles ont traversées, en s'investissant à corps et à coeurs perdus dans leur mission quasi-sacrée ! Car dans ce futur pas si lointain, rejoindre la Maison de la Récupération c'est faire sien un idéal que les humains ou les aliens ne partagent pas forcément : tout sacrifier pour venir en aide aux autres, même au péril de leur vie. Et puisque l'auteur a décidé de nous livrer un récit d'aventures, mené tambour battant, la périlleuse mission de sauvetage que l'équipage se voit assigné démarre après à peine quelques chapitres de mise en place ! Un vaisseau de croisière, avec neuf cent personnes à bord, s'est en effet fait bombarder dans une région pour le moins dangereuses de l'espace…
Avis :
Il m'arrive d'apprécier un livre sans savoir exactement pourquoi. J'aborde donc cette chronique avec un peu d'inquiétude, sachant qu'au fond j'ai peu d'arguments objectifs à faire valoir pour encenser “Braises de guerre” ! Ce n'est peut-être pas un ouvrage révolutionnaire mais ce space-opéra décomplexé, jouissif et accessible m'a tout de même fait passer un vrai bon moment.
Facile à lire, marrant et, à mon goût, passionnant à suivre, je ne suis visiblement pas le seul à être tombé sous le charme de cet ouvrage, puisque il y a désormais deux suites à ce livre et qu'elles ont été traduites ! On pourra m'objecter que l'histoire est un peu classique, que le dénouement n'est pas des plus inattendus voire même qu'au niveau “wow” on a vu plus innovant, il n'en reste pas moins que “Braises de guerre” m'a fait sourire et ricaner bien des fois. Et qu'il m'a distrait sans jamais m'ennuyer ni me perdre sur près de 450 pages. Alors ? L'idée d'un vaisseau pensant avec un nom à coucher dehors n'est pas neuve ? Mettre en scène une équipe de bras-cassés que l'adversité transforme en héros du jour, c'est du déjà-vu ? Oui, mais quand c'est bien fait, quand l'auteur n'essaye pas de te faire la morale, quand les concepts science-fictionnels s'effacent derrière l'histoire, ben il n'y a qu'une chose à dire, c'est que c'est une bonne histoire !
Lien : https://jackbarronreads.com/..
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Ce roman de science-fiction serait peut-être plus divertissant et plus agréable à lire sans le recours constant aux clichés du genre, et comme on rencontre au cours des pages des éléments, des récits, des types de personnages que l'on a déjà croisés ailleurs, on finit par se demander si ce n'est pas un ordinateur qui a composé ce livre. En science-fiction, littérature populaire et commerciale, les auteurs
se croient obligés de servir au public ce qu'il connaît déjà. Pourtant il subsiste une possibilité de le distraire par un soupçon d'originalité. Cette histoire de guerre qui met fin à toutes les guerres finit par lasser, même si toute l'intrigue repose sur des vaisseaux à personnalité humaine, un peu comme dans Latium. Bref, un roman qui se lit de plus en plus vite et mal, à mesure que le lecteur se fatigue de passer de cliché en cliché.
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Un Space-opéra nerveux, sur fonds extra-dimensionnels

Braise de guerre à tout d'une épopée plaisante. Un récit dynamique, des chapitres très courts et de l'action à foison.
Ajoutez à cela, des personnages charismatiques et des décors spatiaux titanesques, vous obtiendrez alors le divertissement par excellence.

Un univers dans lequel il est relativement facile de s'immiscer.
La narration à la première personne régale en apportant la psychologie approfondie des personnages.
Un scénario un peu simpliste mais qui sera, à notre grand bonheur, noyé dans le dynamisme du récit.
Quelques notes d'humours qui viennent agréablement épicer les dialogues parfois classiques.

Ce roman a tout du divertissement grand public. Il plaira à tout amateur de science fiction, de jeux vidéo et peut être même à plus encore.

Je le recommande fortement.
La suite se fait désirer…
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C'est amusant comme ce livre présente un gros point commun avec mes deux précédentes lectures : comme dans 'L'espace d'un an', c'est une IA qui pilote le vaisseau spatial, et comme dans "Sur la route d'Aldébaran", les héros se retrouvent à errer dans des cryptes extra-terrestres. Ce sont les seules similitudes, car sinon on est ici plus dans du space opera où l'équipage d'un vaisseau de récupération est à la recherche d'éventuels survivants d'un autre vaisseau.

L'histoire est racontée par différents personnages dans de (trop) courts chapitres. C'est bien raconté, bien mené, agréable à lire, facile à suivre tout en étant assez intelligent, avec ce qu'il faut d'aventures et de combats spatiaux pour ne jamais s'ennuyer, et avec des personnages relativement intéressants. La fin laisse entrevoir de grandes possibilités pour la suite, "L'armada de marbre", que je lirai dès que possible.
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Braises de guerre est un chouette space opera qui suit les aventure du vaisseau le chien à problème, sa capitaine Sal Konstanz et son équipe de sauveteurs de l'espace alors qu'ils essayé de sauvé les survivants d'un paquebot en détresse,en parallèle on suivra une survivante qui cache sa vrai identité tenté de s'en sortir.

Ce livre est un très bon space pera l'idée que tout le long du roman on saute du point de vue d'un personnage a un autre incluant le point de vue du vaisseau est géniale. ce qui permet d'explorer l'histoire sous leur perspective et aide a s'attacher rapidement a eux, l'histoire en soi et sympathique à suivre avec ses rebondissements. j'ai beaucoup aimé la galerie qui est une oeuvre d'art niveau système stellaire et qui doit être impressionnant a visité.
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Ma foi une belle découverte, l'auteur nous offre un bien sympathique Space Opera comme j'aime.

# le récit est avenant et bien ficelé : ça démarre un peu comme un thriller spatiale suite à l'attaque d'un vaisseau de civils.
L'auteur pose un environnement bien pensé dans un contexte de paix fragile entre différents intervenants comme les extérieurs (rappelle les Ceinturiens de The Expanse), le conglomérat de la Généralité Humaine ou la Multiplicité (un peu vite évoqué). L'ensemble est bien écrit, les situations de combat sont tendues et bien rendues. C'est tout à fait accessible et grand public.

# L'alternance entre les principaux protagonistes, à chaque chapitre, on change de personnage. le procédé pourrait être lourd et rendre la lecture moins aisée, ce n'est pas le cas ici, l'auteur gère ça avec facilité.

# Les vaisseaux. Comme Ian Banks, l'auteur traite les vaisseaux comme des personnages à part entière. Ils ont une personnalité et sont représentés par un avatar, ils peuvent parfois socialiser et former des meutes, c'est bien vu. On retrouve Ian Banks dans la prédilection pour des noms à rallonge qui font mouche : "la Juste Fureur", "le Chien à Problèmes"...

# Les personnages sont soignés et bien campés, sans forcément être clichés. Nod le Druff, le seul personnage non humain mis en avant, est singulier.

# Des idées intéressantes comme la Maison de la Récupération, l'espace supérieur (sorte de jet stream de l'espace...) ou les Objets, ces planètes modelées en gigantesques sculptures par une force inconnue.

1 seule critique négative : l'auteur a tendance, parfois, à se répéter ou, à tout le moins, de brasser les mêmes propos en les formulant autrement, notamment dans les passages où les protagonistes s'apitoient sur leur sort. Rien de bien méchant, quelques pages.

Au final, un bon bouquin qui, comme une bonne friandise, se consomme bien trop rapidement.
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Un téléfilm du dimanche après midi sur M6. Ce n'est pas exceptionnel, mais pas mauvais non plus. Je trouvé ce livre divertissant. La lecture est simple et rapide, et c'est le moins qu'il me fallait après Anatèm.

Les personnages sont attachants et presque exclusivement féminins. Les stéréotypes sont bien présents : par exemple l'agent désabusé au fin fond d'un province perdue qui cherche à se racheter. Pas de grandes innovations aussi dans la construction de l'univers, tous les clichés sont là : les vaisseaux conscients, les espèces extra terrestres fusionnelles. Même la conclusion n'échappe pas aux poncifs : la guerre c'est mal, la paix c'est bien.
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Tout commence par un massacre. Une guerre oppose deux camps. Classique. Une conférence de tous les chefs des Extérieurs est un objectif tentant pour le Conglomérat : si on les abat tous d'un coup, le conflit s'arrêtera. Mais pour cela, une seule solution, détruire un continent entier, abritant des milliers de personnes et, surtout, la jungle consciente de Pelpatarn. Des victimes en quantité pour en éviter davantage. La capitaine du Conglomérat fait le choix d'obéir aux ordres et le vaisseau Chien à problèmes, accompagné de trois autres navires de classe Carnivore, accomplit la mission. La planète s'embrase.

Mon introduction raconte le prologue de Braises de guerre, premier roman d'une trilogie entièrement parue en France chez Denoël, dans la collection Lunes d'encre (le dernier, L'éclat d'étoiles impossibles, vient de sortir). La suite, c'est l'histoire du vaisseau, ou plutôt de la vaisseau, car l'I.A. qui la dirige se pense au féminin, car sa personnalité a été bâtie à partir de cellules souches provenant d'une femme. Cette personnification des navires, qui ont des sentiments, des expressions humaines, par avatars interposés, est réussie. La greffe prend parfaitement : quand j'arrivais dans les chapitres dont elle était le centre, je ne voyais pas de différence avec les parties consacrées aux humains. Elle va se trouver au prises avec son passé guerrier auquel elle a renoncé puisque dorénavant elle doit sauver les naufragés de l'espace. Mais elle va également affronter un nouveau risque de conflit gigantesque, mettant aux prises de nombreux groupes armés et velléitaires.
Les autres personnages donc : Sal Konstanz,une ancienne combattante du camp opposé, devenue capitaine du Chien à problèmes ; deux espions appartenant aux deux forces en puissance ; une poétesse sont on se demande bien ce qu'elle vient faire là-dedans. Et d'autres, moins importants dans l'histoire. Mais tous sont brisés de l'intérieur ou, en tout cas, ont déjà bien ramassé dans leur vie. Sans compter qu'ils ne sont pas satisfaits de leur situation actuelle. Sal Konstanz appartient à une association qui a pour but d'aider toute personne en détresse. Une sorte de S.N.S.M. de l'espace, quoi ! Mais dès le premier chapitre, elle est mise en difficulté et perd un membre de son équipage.

Cette idée de société de secours n'est pas arrivée par hasard. En fait, il existait une race qui s'était donné cette même mission de sauver les êtres en danger, voilà des millénaires. Et puis elle a arrêté (pour plus de détails, il faut lire le roman : je ne vais pas tout raconter, non plus !). Certains humains ont fini par prendre le relai. Mais avec des moyens plus que limités. Or, au début du roman, l'équipe de Sal Konstanz est appelé au secours d'un paquebot attaqué par on ne sait qui. Cela a eu lieu dans une zone étrange : une race extra-terrestre très ancienne a un jour choisi de transformer les planètes de ce système solaire en oeuvres d'art. On leur a donné des noms assez parlants : le Cerveau, la Cité inversée ou le Dodécaèdre. Nul ne connaît leurs vrais noms, ni leur véritable raison d'être. Mais cette zone est devenue un lieu touristique. Où, normalement, on pouvait se promener sans se faire tirer dessus. Mais je voulais signaler que, dans les romans de cette trilogie, les humains ne sont pas seuls dans l'univers : ils le partagent avec d'autres races, plus anciennes et, forcément bien plus puissantes qu'eux.

Cela dit, le principal atout de Braises de guerre, c'est son rythme : les chapitres sont courts et la psychologie, si elle est importante, ne ralentit pas le déroulement des évènements. D'autant que, vu le thème, on peut s'imaginer débarquer en plein récit de SF militaire, comme la série Honor Harrington de David Weber. Mais là, je vous arrête tout de suite : si Braises de guerre est bien centré sur des questions de conflits, si ses personnages sont quasiment tous reliés à l'armée et à la guerre d'une manière ou d'une autre, nous ne sommes pas dans un roman de SF militaire. Les combats à proprement parler, les échanges de tirs dans l'espace avec calculs de trajectoires et description des fuselages des vaisseaux, tout ça est quasiment absent de ce récit. Les bastons se règlent rapidement sans détails propres à la mouvance militariste. Cela ne gâche rien, voire accélère le rythme de l'action. Et permet d'accéder plus rapidement à la péripétie suivante.
Peut-être est-ce cette rapidité qui m'a laissé, à la fin, un goût d'inachevé. En effet, je me suis dit : déjà ! J'en attendais plus, en fait. Les idées sont sympathiques : le système solaire transformé en oeuvre d'art a été suffisamment mystérieux pour faire s'agiter mes neurones (et cela m'a rappelé une nouvelle de Liu Cixin, « La Mer des rêves », dans le recueil L'Équateur d'Einstein https://lenocherdeslivres.wordpress.com/2022/02/18/lequateur-deinstein-liu-cixin/); les vaisseaux dirigés par une I.A. aux sentiments bien développés m'ont convaincu assez rapidement (même si j'avais du mal à imaginer le comportement des humains à l'intérieur et surtout du capitaine qui n'est parfois qu'un figurant) ; le massacre d'une forêt sentiente au début m'a interpelé (surtout que les forêts qui sont plus qu'une simple collection d'arbres semblent fleurir dans la littérature qui passe entre mes mains ces mois-ci : le Courage de l'arbre de Léafar Izen, les premier et deuxième tomes de la trilogie Rempart de M.R. Carey, pour ne citer que les derniers). Bon, la bonne nouvelle, c'est que je peux en avoir plus sans attendre. Il me suffit pour cela de plonger dans L'Armada de marbre, le deuxième volume. Ce que je ne saurai tarder à faire.

Cela faisait un petit moment que je tournais autour de cette série, mais sans avoir franchi le pas. La parution du dernier tome m'a décidé et j'en suis ravi. J'ai pris un grand plaisir à lire Braises de guerre et à découvrir ses personnages tourmentés à souhait dans un univers suffisamment intrigant pour me donner envie de continuer l'aventure. Je n'en ai pas fini avec le Chien à Problèmes et sa capitaine Sal Konstansz.
Lien : https://lenocherdeslivres.wo..
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Tout d 'abord débarrassons nous de quelques petites agacements .Comme souvent dans la vie littéraire moderne les héros sont tous bons pour de looongues séances chez tonton Sigmund , de plus chez les anglo-saxon ( ceux que j ai lu ) il faut que ces mêmes personnages soient en quête de rédemption ( curieuse manie des rosbifs ) comme si on ne pouvait pas atomiser toute la population d une planète sans verser des torrents de larmes tss, tss et dans ce bouquin presque tous les protagonistes nous noient sous des Niagara lacrymaux . Et les gentils Foyéens un chti , beaucoup paternalistes et bisounours A ces quelques petits péchés véniels près j ai bien aimé ce bouquin c est vif , les scènes d 'actions , les rebondissements à la chaîne de la S.F qui me plait, sans ennui ,qui délasse , même si certaines ficelles comme les ordis en parti biologique ont déjà été fort utilisés , J' y insiste et je conseille cette lecture de détente ....Ah oui j oubliais ... Regardez moi dans les yeux M. Powell votre univers intérieur vous l avez piqué à quelqu'un hmmm car la phrase " C'est plus grand à l intérieur qu' a l extérieur " c est la description du Tardis du Docteur Who , allez avouez petit canaillou .
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Un magnifique space opera remplis de conflits inter galactiques entre vaisseaux conscients et intelligents, et entre humains tous aussi bien décrits de façon très étudiée. On est pris dans les feux des actions, et ce roman de SF se lit assez facilement avec de nombreuses descriptions sidérantes.
Bravo à Gareth L. Powell pour cette fin prodigieuse !
La suite avec l'Armada de Marbre que je lirai certainement lorsqu'il sortira en poche.
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