Yellow birds

Prenant, puissant parfois choquant car realiste mais ce n'est pas le meilleur livre que j'ai lu sur le sujet, je ne me suis pas attachée au personnage, j'ai trouvé que c'etait presque journalistique.

Je ne comprends pas. Non, je ne comprends pas… pourquoi, comment un tel engouement pour ce roman? Où est le chef d'oeuvre? Qu'ont-vu les autres que n'ai-je pas su voir? Un talent? Lequel? Où est-il? Dans le style? Style que je n'ai pas remarqué? Dans l'histoire pourtant mille fois entendu? Dans la narration que j'ai trouvé particulièrement inefficace; inefficace oui parce que je me suis lassée des descriptions infinies du paysage, de l'environnement; parce que j'ai trouvé le récit d'une grande pauvreté analytique; parce que c'était froid, distant; parce que c'était pour moi du déjà-vu, déjà-lu. La guerre, peu importe les acteurs, est toujours la même: tragique, détestable, horrible etc… quand on a lu des témoignages, des romans sur le sujet, on attend des nouveaux romans une plus-valu; une nouveauté; une nouvelle grille de lecture; une émotion; quelque chose d'autre… rien que je n'ai remarqué ici. Je suis vraiment passée à côté. Je ne peux conseiller.
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Un roman dur, peu "bavard" où les dialogues s'effacent pour laisser place à l'introspection du soldat Bartle qui explique son parcours en Irak et en alternance les conditions de son retour au pays.
Les errances morales et psychologiques du personnage sont très bien rendues malgré quelques longueurs en deuxième partie du roman.

La lecture de ce roman laisse une impression étrange, ce soldat semble comme anesthésié, ce qu'il a vécu est dramatique, tragique. On sent qu'il ne s'en remettra jamais et il nous livre ses pensées plus que ses émotions qui paraissent neutralisées par tout ce qu'il a pu voir.

Un regard sans concession sur la guerre en Irak du point de vue américain.