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Erebos est un INCROYABLE jeu vidéo. Mais inutile de vous précipiter, il n'est pas en vente et n'est disponible que sur invitation, dans le cadre de règles strictes : ne parler du jeu à personne, suivre à la lettre les instructions du Messager et être à la hauteur des quêtes qu'il distribue, sésame pour progresser rapidement. de quoi devenir complètement accro ! Mais le jour où l'homme s'adresse directement à Nick, et non à son avatar, pour lui confier une mission dans le monde réel en échange duquel il a la surprise de recevoir le T-shirt de son groupe préféré, il devient clair qu'Erebos n'est pas seulement un jeu particulièrement réussi. Comment le jeu peut-il le connaître aussi bien ? Jusqu'où mènera-t-il ses joueurs ? Quel est le sens du combat orchestré par le Messager et qui tire les ficelles du jeu ?

Ce roman récompensé par le prix allemand de la littérature jeunesse est un best-seller dans l'espace germanophone (un million d'exemplaires vendus). On comprend pourquoi, à la lecture de ces pages intensément addictives. On entre d'abord avec Nick dans le jeu, se demandant fébrilement ce dont il s'agit et ce qui nous attend – et se surprenant à s'agacer autant que lui de voir l'aventure interrompue par les intrusions parentales et les contraintes du quotidien. On s'alarme de plus en plus du fonctionnement suspect du jeu, puis l'intrigue bascule définitivement dans le monde réel et vire au thriller, jusqu'à un final haletant. L'ensemble est crédible et prenant, servi par une plume efficace : mon moussaillon de douze ans et moi n'avons fait qu'une bouchée des 442 pages de ce roman.

Au-delà d'une intrigue bien construite, j'ai trouvé que le roman abordait de façon intéressante, en toile de fond, les dérives des jeux vidéo et des réseaux. L'idée n'est pas de diaboliser les jeux vidéo qui, heureusement, ne servent généralement pas de conspiration du type de celle d'Erebos. Il n'empêche que le roman montre bien les mécanismes qui créent l'addiction, les conséquences sur la vie sociale et l'équilibre psychologique, ainsi que l'intrusion effarante dans la sphère privée que permet un usage inconsidéré des nouvelles technologies et des réseaux sociaux.

Cette lecture ravira aussi les fans de mythologie grecque (les plus avertis auront déjà tiqué en découvrant le titre du jeu vidéo) auxquels l'univers d'Erebos fait abondamment allusion.

Un très bon petit thriller pour ados !

PS : Comme souvent, les couvertures des éditions française et allemande sont complètement différentes (voir photos via le lien ci-dessous). Laquelle préférez-vous ? Pour ma part, je penche fortement vers la couverture allemande qui a quelque chose d'orwellien qui correspond très bien au roman.
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
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Superbe découverte, pour ce roman, j'ai été autant captivée que tous ces jeunes avec le jeu vidéo !! Première histoire de ce genre pour moi et je ne m'attendais pas du tout à cette fin. Seul bémol, il y a beaucoup de prénoms ainsi que des « pseudos » et je me suis donc emmêlée les pinceaux entre la vie réelle des étudiants, leurs surnoms et puis dans le jeu.. hahah voilà pourquoi je l'ai noté 4,5




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Nick ne comprend pas pourquoi d'un coup ses amis se font distants et ont l'air fatigué jusqu'à ce qu'un jour, une camarade de classe lui confie un cd rom...Il s'agit d'un jeu de rôle aussi passionnant que dangereux quand les missions confiées rejoignent la réalité...

Mon avis: c'est un livre totalement addictif ! Je ne suis pas particulièrement fan de jeux vidéos mais suivre les aventures de l'avatar du héros m'était aussi excitant que pour le héros lui-même !
L'idée de l'intrigue est excellente, tout est très bien construit et rien n'est tiré par les cheveux. Chapeau à l'auteur !
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Est-ce parce que l'univers du jeu vidéo est très éloigné de ma réalité ? de mes préoccupations ? Je précise que la première console n'est arrivé à la maison qu'aux huit ans de mon aîné qui en a ... 18 ...
Nous voici aux côtés de Nick, jeune lycéen bien dans ses baskets et qui plonge dans un jeu vidéo d'un nouveau genre ... Erebos ... un jeu par cooptation, pas en vente, où le culte du secret et l'anonymat des joueurs font office d'alpha et d'oméga ... un jeu qui enferme ses joueurs d'autant qu'il les connaît et semble les manipuler, mêlant virtuel et réel jusqu'au dénouement.
Un bon roman, qui captive suffisamment pour qu'on veuille connaître la suite, se lit facilement.
Mais ... pas mon univers donc, et l'impression que la chute est à la fois trop facile, avec un mouvement de balancier dans le rythme de l'histoire que j'ai trouvé trop rapide. Et le sentiment d'un thème insuffisamment exploité peut-être, ou en tout cas de façon un peu superficielle, par exemple autour de la question de l'intelligence artificielle.
Dans l'ensemble, un bon divertissement cependant.
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Sans être joueuse, j'apprécie les jeux vidéos. Mais là j'ai eu un petit peu de mal à entrer correctement dans le livre, tant la première partie est axée sur ce qui se passe dans le monde virtuel (ou pas) du jeu. Après cela va beaucoup mieux.
J'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à suivre les aventures de Nick, Colin, Jamie, Emily et compagnie. Ce livre n'est pas à charge contre les jeux vidéos, mais montre plutôt les dérives de l'humain (dans bien des domaines), les dangers de la manipulation des esprits.
Un bon roman addictif.
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Mais quel est cet étrange CD qui circule et fait l'objet de tant de convoitises ? Nick, jeune lycéen intrigué parvient finalement à s'en procurer un… le jeune homme découvre alors un jeu de rôle virtuel atypique et stupéfiant : Erebos. Plus qu'un simple jeu vidéo, Erebos interagit avec ses joueurs allant même jusqu'à leurs confier de sombres missions dans le monde réel. L'engrenage est en marche…jusqu'où le jeu réduira t-il la distance entre fiction et réalité ?

Oscillant entre univers fantastique et intrigues policières, ce roman rythmé et bien construit est particulièrement prenant. L'immersion dans le monde du jeu de rôle virtuel y est totale et immédiate. La narration alternant scènes de jeu et des scènes de vie donne un véritable souffle au lecteur.
Un roman passionnant qui ne dresse pas une énième critique sur le jeu vidéo mais qui donne à réfléchir plus profondément sur les mécanismes de manipulation de l'esprit par un système quel qu'il soit. Un roman additif qui se lit d'une traite à partir de 13 ans !
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Quand Nick reçoit, dans le secret, le DVD d'un jeu vidéo, il ne peut résister longtemps avant de l'installer sur son ordinateur. le fait qu'il lui soit expressément demandé de n'en parler à personne et de jouer seul ne fait qu'accroître son excitation. le jeu, une fois lancé, se révèle être d'une grande qualité et totalement addictif. Nick devient Serius, une immersion totale. Nick pourrait presque croire que le jeu le connaît, sait ce qu'il fait et l'entend réfléchir quand certaines missions qui lui sont confiées par le Messenger dans le jeu doivent en fait se dérouler dans la réalité...

Il faut s'imaginer que ce roman a été écrit en 2010, à l'époque où l'intelligence artificielle n'était pas encore autant présente dans nos vies quotidiennes. L'autrice autrichienne a fait le pari sur l'avenir, qui est plus proche de nous que d'elle, en inventant un jeu vidéo capable d'empathie et de quasi conscience. Et pour tenir ses lecteurs en haleine, elle lui a donné un sombre objectif, rendant accros de jeunes ados qui seront presque prêts à tout pour ne pas se faire éjecter de la partie.
Vraie science-fiction il y a dix ans, représentation de l'avenir possible des jeux vidéos à court terme aujourd'hui car la technologie présente dans le récit est désormais proche d'être fiable sur tous les aspects abordés. En effet, l'intelligence artificielle est déjà utilisée avec succès aujourd'hui pour décoder les émotions que ce soit dans les écrits, dans les paroles et déjà dans les expressions du visage. Certains magasins en France utilise cette technologie pour détecter le moment où le client commence à perdre patience dans une file, indiquant par là qu'il est temps d'ouvrir une caisse supplémentaire. Plus loin dans l'approche, certains postes de gendarmerie français exploitent l'IA pour se faire une idée de l'état d'esprit des plaignants qui quittent leurs locaux.
Alors imaginer qu'un personnage de jeux vidéo puisse tenir un discours pertinent avec un joueur, tenant compte des goûts, des habitudes et des craintes de celui-ci (piochés dans son historique internet et dans ses mails) et de son humeur (en fonction de la manière dont il s'exprime lui-même dans le chat du jeu), aujourd'hui, ce n'est plus de la science-fiction.

Ursula Poznanski nous propose un roman jeunesse très bien construit, réaliste et qui plaira aussi aux adultes. Les personnages, aussi bien dans la vie réelle que dans le jeu, sont bien décrits et certains étaient vraiment touchants. Bref, une chouette lecture à lire avant qu'elle ne devienne totalement obsolète.
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J'ai lu « sous haute dépendance » et j'ai trouvé ce roman génial ! Ce livre parle d'un jeu vidéo qui circule dans un lycée. Tout est normal vous me direz, mais dans ce jeu se cache quelque chose d'effroyable… Mystère, manipulation, vengeance, amitié et rivalité, le héros, Nick Dunmore devra surmonter ces épreuves. Ce livre d'Ursula Poznanshi vous emportera tout de suite avec lui.
La couverture du roman représente plutôt bien l'histoire, mais cela ne m'a pas influencé, par contre le résumé qui se trouve sur le 4e de couverture, lui, m'a permis d'avoir envie de lire le contenu du livre.
Le héros du roman s'appelle Nick Dunmore, il réside à Londres et il fait du basket. Il est plutôt courageux, tient beaucoup à ses amis et est amoureux d'une fille nommé Émilie. On s'attache de plus en plus à lui au fur et à mesure que l'histoire avance.
L'histoire est un peu compliquée à prendre en main, car il y a énormément de personnages et quelques mots compliqués, mais une fois que l'on a cerné les personnages, on la lit très facilement.
Ce livre nous fait comprendre certaines choses de la vie réelle comme :

-Ne pas faire confiance aux inconnus,
-Ne pas manipuler les gens.

Globalement, j'ai trouvé ce livre extrêmement intéressant, j'ai bien apprécié le passage réel/jeu vidéo que l'on retrouve à plusieurs reprises. Je vous conseille ce livre, surtout si vous appréciez les romans mystérieux. A mon avis, le public visé par cet ouvrage est les adolescents.
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J'ai aimé Sous haute dépendance de Ursula Poznanski.

Tout d'abord, j'ai trouvé que l'auteur s'est attaqué à un thème de tous les jours, les jeux vidéos. Aujourd'hui beaucoup ils sont accros. Mais ce livre montre bien que c'est dangereux, les jeune de lycée sont tellement addict qu'ils trouvent des excuses pour ne pas être présent en cours.

Ensuite, quand on commence le livre, on veut toujours lire la suite. L'action est présente mais aussi l'intrique car on se demande comment le jeu sait tout sur la vie de ses joueurs.

Maxime
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Au départ, j'avais un peu peur de l'aspect moralisateur autour de l'addiction au jeu vidéo, mais complètement a priori. Dès que j'ai vu inscrit noir sur blanc "test de Turing", c'était bon, j'avais "liké".
Lien : http://docabord.wordpress.co..
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