Trois soeurcières signe le retour en fanfare de Mémé Ciredutemps (que j'avais adoré dans La huitième fille), cette fois accompagnée de deux de ses acolytes, Nounou Ogg, mère, grand-mère, arrière-grand-mère de nombreux rejetons, très portée sur la bouteille, et Magrat Goussedail, au physique particulier, très à cheval sur les traditions magiques malgré son jeune âge. Leur mission : sauver le royaume de Lancre des griffes d'un duc à moitié fou et de sa femme tout aussi siphonnée, rien que ça !
Après un cinquième tome que j'avais moins apprécié, je dois dire que je me suis régalée avec celui-ci, entre les références littéraires parodiées –
Shakespeare bien sûr, mais pas seulement, je laisse le soin à chacun de découvrir les autres -, le trio de soeurcières qui passe son temps à ne pas être d'accord, et les descriptions/dialogues typiquement absurdes et/ou décalés de
Pratchett (ma préférée de ce tome : » C'était un paysage d'une beauté descriptible » ). Qui plus est, la narration est bien plus rythmée, sans les longueurs que j'avais trouvé parfois gênantes dans Sourcellerie , l'histoire, bien qu'attendue, est efficace, et les nouveaux personnages présents sont dans l'ensemble bien drôles.
Ce fut donc un nouveau moment très sympathique de lecture avec ce sixième tome du Disque-Monde, prochainement le septième, Pyramides !
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