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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Voila une lecture qui m'a surprise ce n'est pas un thriller dont les pages se tournent à toute vitesse mais on n'a cependant très envie de retourner à la lecture de celui-ci. Grâce en partie aux deux frères Jonathan et Roger et à leur histoire.

Tout commence par la découverte de deux squelettes dans un jardin ouvrier dont le contenu de celui-ci contient des insectes. de la nous sommes plonger dans la vie de Jonathan de 17 à 57 ans et de son frère handicapé mental Roger. Très vite le roman nous montre la passion de Roger pour les insectes et Jonathan va devoir prendre en charge Roger suite à un incendie dans leur maison qui a tué leurs deux parents.

Il y a également Harriet la compagne de Jonathan qui rentre en jeu dans ce livre et l'ambiguïté de ces relations avec un autre garçon va changer le cours de certaines choses.

Une très bonne surprise que ce livre que j'avais choisi puisque la couverture et le nom m'ont tapé à l'oeil.
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Avec un tel titre, une telle couverture et un tel synopsis, le Maître des insectes avait tout pour me plaire ou au moins tout pour m'intriguer. J'ai profité du long week end de Pâques pour me plonger totalement dans cette lecture et je ne regrette pas ma découverte.
J'ai certes été un peu surprise du chemin emprunté par la narration mais j'ai été séduite par le traitement des personnages et par la plume. C'est un roman que l'on dévore d'un bout à l'autre, totalement happé par les évènements !

La quatrième de couverture nous annonce un meurtre. de ce fait, j'étais persuadée, en parcourant la première ligne, que le texte commencerait sinon à ce moment-là, au moins quelques heures/jours après, au moment du départ de l'enquête. Je pensais presque que je découvrirais l'histoire du point de vue des enquêteurs, un peu comme avec les séries policières que j'affectionne. Et en fait, pas du tout. Mais pas du tout, du tout. Outre le prologue qui semble complètement sorti de nulle part (on ne le comprends qu'à la toute fin de la lecture, mais j'y reviendrai plus tard), le premier chapitre nous fait faire un bond dans le temps, en arrière, puisqu'il nous présente l'enfance du narrateur, le fameux Jonathan dont on nous parle dans le résumé. Ce héros-Monsieur-tout-le-monde, nous raconte sa vie et notamment la relation très particulière qu'il entretient depuis toujours avec Roger, son frère aîné handicapé. le meurtre que l'on s'attendait à voir dès le début n'apparaît qu'aux environs de la page 200, suite à une présentation très chronologique des faits.
Le choix est surprenant sur le coup mais il est finalement assez logique, particulièrement intéressant et finalement expliqué par le narrateur lui-même dans les dernières pages. Il était plus clair, selon lui, de retracer son histoire dans l'ordre des évènements et je lui donne parfaitement raison. Ce choix permet également d'entrer pleinement dans la vie des personnages dès leur plus jeune âge et donc de s'attacher à eux, de comprendre leurs choix et leurs réactions. L'évènement horrible qui finit par arriver n'est donc pas perçu de la même façon par le lecteur, ce qui révèle tout l'intérêt de ce choix de narration.

Stuart Prebble nous offre des portraits très précis, très fouillés. Jonathan en premier, évidemment, puisqu'il s'agit du narrateur et que l'on découvre toute l'histoire à travers ses yeux. le lecteur fait donc connaissance avec lui dès le premier chapitre (et non le prologue) et le voit évoluer au fil des pages (donc des années). Difficile de ne pas comprendre ses agissements et ses sentiments alors que nous sommes dans sa tête pendant 350 pages. le lecteur s'implique, c'est le moins que l'on puisse dire. L'histoire n'en est que plus intense et on attend le dénouement impatiemment, curieux d'avoir le fin mot de l'histoire.
Roger, le frère aîné, est un mystère pour tous. Atteint d'un handicap mental qui semble le laisser constamment à l'âge de 8 ans, l'adolescent puis l'homme n'en possède pas moins un esprit brillant et bien réfléchi. Derrière le visage imperturbable, les rouages du cerveau s'actionnent, de façon différente, certes, mais tout de même. C'est ainsi que Roger met entièrement au point un insectarium dont il est le dieu ultime. Il installe, nourrit, soigne mais n'hésite pas à éliminer lorsqu'il le faut fourmis, blattes, araignées... tout ce petit monde bien rangé dont il prend un soin maniaque et qui occupe plusieurs heures de son quotidien. Et l'insectarium va finir par se retrouver au centre de toutes les attentions et de tous les développements de l'histoire.
Troisième membre du trio et non des moindres : Harriet, la future victime. Femme adorée, soutien sans faille, amie attentionnée... mais aussi étudiante en musique ayant une vie assez chargée en dehors des deux frères. Très entourée par la gente masculine, notamment d'un certain Brendan qui ne cache ni ses sentiments ni ses intentions envers elle... Voilà de quoi inquiéter Jonathan et assombrir le tableau familial qui semblait jusque là si parfait.

Plus que l'histoire d'un meurtre et donc de l'enquête qui en découle, c'est surtout l'histoire d'histoires d'amour. L'amour passionné qui unit évidemment les deux jeunes mariés Harriet et Jonathan mais aussi et surtout l'amour fraternel très fort qui existe entre Roger et son petit frère. Les deux enfants, adolescents puis hommes sont liés et se serrent les coudes, quelle que soit la situation, quelles que soient les difficultés et les conséquences. Et malgré les années qui passent, rien ne change ; au contraire, les liens se renforcent. C'est émouvant.

Les révélations des dernières pages du journal de Jonathan sont assez attendues... en tout cas, j'avais deviné que l'explication des mystères allait dans ce sens. Malgré tout, ce n'est pas un problème du tout puisqu'il pouvait difficilement en être autrement.
En revanche, lorsqu'on relit le prologue qui nous semblait bien nébuleux au départ, après avoir dévoré le livre ; il prend enfin tout son sens et nous laisse avec un "Bien joué Monsieur Stuart Prebble !" sur les lèvres.

Passée la surprise de la direction choisie par Stuart Prebble pour mener son intrigue, j'ai savouré cette histoire de drame familial et surtout cette relation fraternelle si touchante. L'auteur nous offre un "témoignage" (qui reste de la fiction) extrêmement bien écrit et particulièrement marquant. Un nom à suivre !
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Une très belle histoire !

La scène d'ouverture nous présente la découverte accidentelle de deux corps dans un insectarium. Idée originale, et très bonne idée pour cacher des corps ;)

Puis nous passons à l'histoire de deux frères, dont l'un est "attardé" mental. Roger est une personne spéciale, son frère Jonatan ne le voyait au départ que comme son compagnon de jeu, un peu plus grand que lui mais toujours près à jouer avec lui même si c'était un grand. Puis en grandissant il s'est aperçu que son frère gardait ses 8 ans d'âge mental. Ce qui n'a jamais dérangé Jonatan qui est resté proche de son frère mais à fait sa vie de son côté.

A l'adolescence il rencontre Harrriet dont il tombe fou amoureux, mais lorsqu'il est à l'université ses parents meurent dans un incendie. Personne n'en connaît la cause et Roger est suspecté, mais son frère en est cetains il est incapable de dissimuler une telle chose...

Jonatan abandonne donc ces études pour s'occuper de son frère malade et un jour un drame horrible se produit : Jonatan se réveille auprès du corps de sa femme, il pense l'avoir tué après la révélation des infidélités de sa femme.. Il tente donc de dissimuler son crime pour pouvoir continuer à s'occuper de son frère malade qui n'a que lui au monde...

Voilà les grandes lignes de l'histoire. J'ai était un peu surprise, je m'attendais à plusieurs meurtres... Mais le plus gros du roman se résume à l'histoire des deux frères et la jalousie de Jonatan... Je me demandais où l'auteur voulait m'emmener et me suis demandé si c'était réellement un policier. Mais la fin du roman explique tout cela et je trouve que l'auteur à su bien doser les indices, c'est surtout un roman psychologique sur la relation des deux frères et comme Jonatan on se demande ce qui se cache dans la tête de son frère Roger dont la seule passion est les insectes. L'insectarium tient une grande place dans le roman (et la vie de Roger).

J'ai aimé le personnage de Roger, souvent coincé en enfance qui ne s'anime que pour "son monde" d'insectes pour lequel il est un Dieu et son frère pour qui il ferait n'importe quoi.

En bref, un très bon livre que j'ai beaucoup aimé mais ne vous attendaient pas à beaucoup d'action tout est dans la subtilité et même après avoir fermé ce livre j'ai encore plusieurs questions mais il sera très difficile de faire parler Roger
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Ce roman est un mélange équilibré entre thriller psychologique, roman noir et roman d'amour.
A vrai dire, je ne m'attendais pas à une telle histoire en ayant lu le résumé et en ayant vu la couverture.

L'écriture est fluide et agréable à lire. le choix de l'auteur d'écrire à la première personne est plaisant et nous donne toujours envie de tourner les pages plus vite pour découvrir ce que Jonathan (le personnage principal) à a nous dire.

Dommage que se soit le seul roman de l'auteur...
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«Le maître des insectes» est un livre surprenant. Je me suis retrouvé happé par le récit de Jonathan et le suspense qu'il engendre. le récit est habilement mené. le lecteur est laissé dans l'incertitude. La narration est lente. Il ne faut pas s'attendre à de nombreuses scènes d'action, il n'y en a pas. La mise en place de tous les éléments occupe plus de la moitié du livre. le romancier joue avec la psychologie des personnages afin de bien nous imprégner du monde qu'il décrit.
[...]
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La suspicion s'installe dans notre esprit, les obsessions (qu'elles soient incoercibles ou irrationnel) pèsent tandis que le handicap et le dévouement appellent la compassion. le maître des insectes est un roman tout en contrastes, y compris dans l'écriture qui pourrait sembler plate (pas de pic de tension ni de rebondissements) mais dont la tension narrative se révèle puissante. Les caractères sont très bien travaillés, avec complexité et beaucoup d'humanité, et rendent l'investissement du lecteur beaucoup plus fort. Stuart Prebble signe un roman brillant, dont l'éclairage ne vient seulement qu'en toute fin avec une révélation détonante. Ses derniers mots m'ont d'ailleurs laissé une sensation de malaise, et d'inquiétude.
La relation entre les deux frères est tour à tour passionnante, déconcertante et admirable. Et, j'ai éprouvé une vraie sympathie pour Roger, qui est un personnage effacé mais qui a tant de choses à dévoiler. Ce n'est pas tant son handicap qui m'a touché mais son caractère indéfectible, droit et loyal................
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Ce roman m'a rappelé «La mer les emportera», de Nick Dybek, non à cause de l'intrigue, mais parce que tout comme dans ce roman, le lecteur se retrouve face à des personnages qui agissent selon ce qu'ils pensent être le mieux, quitte à ce qu'il y ait de la casse. J'ai quand même mieux accepté les motivations des personnages de «Le maître des insectes», car elles m'ont semblé plus altruistes et moins réfléchies (dans le mauvais sens du mot) que celles des personnages du roman de Nick Dybek. Si les personnages de Dybek accomplissent sciemment (et par égoïsme) leur méfaits, alors qu'ils pouvaient faire autrement, ceux de Stuart Prebble agissent en pensant aux autres.
[...]
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La vie estudiantine des années 60 en Angleterre, ce dans quoi nous plonge ce thriller qui n'en ai pas vraiment un. Les amours, le handicap, la musique ont été pour moi tant de sujet a introspecter. Mais passer moi une certaine forme d'usurpation ce vers quoi mène le livre en fin de compte.
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J'ai bcp aimé l'intrigue et ne me suis pas ennuyée
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