Vous n'avez jamais goûté la liberté, ami, sinon vous sauriez qu'elle ne s'achète pas avec de l'or, mais avec de l'acier.
Ceci est mon bouclier.
Je le porte devant moi dans la bataille,
mais il n'appartient pas qu'à moi.
Il protège mon frère à ma gauche.
Il protège ma ville.
Je ne laisserai jamais mon frère
ni ma cité
hors de sa protection.
Je mourrai mon bouclier devant moi,
face à l'ennemi.
Les Spartiates disent que n'importe quelle armée peut vaincre tant qu'elle a des jambes, mais que la véritable épreuve commence quand la force a déserté son camp et que la victoire dépend de la seule volonté.
Frères et alliés, mes superbes chiens d'enfer ! La prochaine vague sera la dernière de la journée. Tenez-vous les couilles, les gars ! Votre dernier effort doit surpasser les autres. L'ennemi nous croit épuisés. Il s'imagine qu'il va nous expédier aux enfers sous l'assaut de troupes fraîches et disposes. Ce qu'il ignore est que nous sommes déjà aux enfers, nous en avons passé la frontière il y a des heures.
Nous sommes déjà aux Enfers ! C'est notre foyer !
Passant, va dire aux Spartiates que nous gisons ici pour obéir à leurs lois.
(Inscription sur le mausolée érigé au sommet du Kolonós, théâtre de l'ultime résistance spartiate).
Zeus sauveur, épargne-nous, nous qui marchons vers ton feu. Donne-nous le courage de résister avec nos frères, bouclier contre bouclier. Nous avançons sous ta protection suprême, Seigneur de l’Éclair, notre Espoir et notre Protecteur.
Tu es un piètre menteur. Tu ne sais pas mentir.
J'apprécie cela. Mais tu foules un terrain dangereux. Sparte est peut-être la plus grande ville de l'Hellade, mais c'est une petite ville. Une souris ne peut pas éternuer sans que tous les chats disent "à tes souhaits !" Les domestiques et les hilotes entendent tout et on leur délit la langue pour le prix d'une galette de miel.
Les dieux nous font aimer ceux que nous ne devrions pas, déclara Aretê, et repousser ceux que nous devrions aimer. Ils tuent ceux qui devraient vivre et épargnent ceux qui devraient mourir. IIs donnent d'une main et reprennent de l'autre, selon leurs propres lois mystérieuses.
Seuls les dieux et les héros peuvent être braves quand ils sont seuls. Un homme ne peut avoir de courage que d'une seule manière, quand il est avec ses camarades d'armes, ceux de sa tribu et de sa ville. La plus misérable de toutes les situations est celle de l'homme solitaire, sans les dieux de son foyer et sans sa ville. Un homme sans cité n'est pas un homme. C'est une ombre, une coquille vide, une plaisanterie.
Nous versons des larmes aujourd'hui pour éviter de verser demain notre sang.