À la croisée des mondes, tome 3 : Le miroir d'ambre

A la fin du second tome d'A la croisée des mondes, une guerre se préparait : d'un côté, l'Autorité, ordre représenté par l'Eglise, et de l'autre, Lord Asriel, qui réunit ses forces pour le combat qui aura des répercussions sur tous les univers. Et au milieu se trouvent deux enfants : Will, le porteur du couteau subtil, qui permet de créer des ouvertures vers les autres mondes, et Lyra, dont le destin déterminera l'avenir des mondes.
A la fin du second tome donc, la bataille fait rage, et Will et Lyra sont séparés. C'est Mme Coulter, sa mère, qui retient Lyra prisonnière dans les limbes du sommeil en lui faisant boire différentes drogues. C'est sans doute pourquoi Will, malgré les avertissements et les demandes pressantes pour rejoindre Lord Asriel des deux Anges qui l'accompagnent, décide avant toute chose de la rejoindre et de la délivrer.

Ce dernier tome de la trilogie présente des longueurs par rapport aux deux autres (notamment la libération de Lyra au début, m'a paru sans fin !). J'ai trouvé ce tome encore plus sombre, cruel, morbide que le précédent. Une bonne moitié du livre (dans mes souvenirs) ne parle que de mort, de tortures, de cruautés, de souffrance éternelle, etc. Et c'est d'autant plus troublant que les derniers chapitres sont très fleur bleue ! Plus encore que les précédents, ce tome n'est pas à remettre entre toutes les mains (notamment celles des plus jeunes !).

Voilà, j'ai fini la trilogie d'A la croisée des mondes et j'en ressors un bilan mitigé ; Pullman nous livre une nouvelle version du jardin d'Eden et de la chute de l'homme (enfin de la femme) avec une sorte de leitmotiv du genre : « pour vivre heureux, vivons sans dieu : c'est l'interdit qui crée le malheur des hommes ». du coup, on a un peu l'impression que l'auteur fait le procès des valeurs qu'on essaie d'inculquer à nos chères têtes blondes en valorisant l'impatience, l'impétuosité (au détriment de la réflexion sur les conséquence d'une action par exemple), le mensonge, l'espionnage des adultes…. Les postulats de Pullman sur l'église et la religion me paraissent caricaturaux et m'ont franchement agacée au fur et à mesure de l'accroissement de leur importance dans l'avancée de l'histoire. J'ai eu du mal à trouver sympathique les personnages principaux, et les personnages secondaires sont trop peu exploités (je trouve toujours Mme Coulter intéressante !).
Ceci dit, sur l'ensemble de la trilogie, Pullman a le mérite de créer un (enfin, plusieurs) monde cohérent avec ses propres règles, avec une intrigue mystérieuse qui trouve ses réponses à la fin du troisième tome, le tout avec une écriture plutôt agréable et un rythme assez fluide (même si…).
Un univers à découvrir, si l'on a rien de mieux à faire !

C’est la première fois que je suis déçue par une suite littéraire, quand les tomes précédents m’avaient totalement conquise. Dans ce dernier tome d'A la croisée des mondes, les mots qui me sont venus à l’esprit tout au long de cette fastidieuse lecture furent : excessif, surabondance, démesure imaginative…

Qu’il s’agisse des personnages (nombre, types), des péripéties, des situations, des informations distillées de manière appuyée et indélicate, l’excès se retrouve partout, jusqu’au style.
Trop c’est trop, j’ai beaucoup d’imagination, mais j’ai totalement bloqué.
Même s’il est intéressant cette idée que L’Autorité, symbolisme des pouvoirs religieux, est l’ennemi à abattre, la manière de progresser dans l’histoire est tellement abracadabrante que je m’en suis lassée très vite.

Cette lutte religieuse contre toute forme d’indépendance et de plaisir, le souhait de la mise en place d’une République des Cieux (par les « gentils ») où tous les citoyens seraient enfin libres et heureux, la critique (au passage) des excès humains (pouvoir, égoïsme, matérialisme…), la lutte entre la sagesse et le pouvoir, et j’en passe, me font dire qu’une histoire ne peut pas être un grand fourre-tout comme ça.

Quand le récit perd en force dès les premières pages, c’est qu’oser c’est bien mais encore faut-il savoir doser.
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Il fallait que je termine cette saga. La voir en haut de ma PàL depuis autant de temps me déprimait! Et puis comme on arrêtait pas de me dire de le lire, je l'ai sortit, et j'en ai donc enfin fini avec A la croisée des mondes! Et j'en suis contente, parce que franchement, ce n'est pas une saga que je porte dans mon coeur.

Et pourtant, je pensais que ce troisième tome relevait le reste de la saga, vu que le deuxième tome était mieux que le premier. En faite, non. Première page lue, une envie pas possible de refermer ce livre. Revoir des enfants parler d'une manière totalement vieillotte, et des détails à n'en plus finir, ce n'était pas possible.

Mais, pourtant les détails ne me dérangent pas d'habitude, surtout quand ils apportent quelque chose à l'univers, comme le Seigneur des Anneaux, ou le Trône de Fer! Là, c'était surtout du brodage, histoire de dire que le dernier tome est un pavé. Et pourtant, on peut sauter deux pages, et ne pas se retrouver à ne rien comprendre à l'histoire. Pendant un moment, je ne lisais plus que le début et la fin des chapitres, ça suffisait à suivre! Comme quoi, le contenu ne valait pas tellement grand chose...

Ce qui m'a surtout déranger, c'est que tous les personnages ont un comportement totalement différent par rapport à leur attitude des autres tomes, et ça part dans des situations illogiques pour tel ou tel personnage, voir même de l'incohérence. Rajoutons à cela des personnages greffés à l'histoire pour faire des pages de plus, et vous m'achevez.

En bref, je n'ai pas plus aimé que ça, et j'en ressort quelque peu déçue, même si je m'y attendais un peu...
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Le dernier tome de cette trilogie met un terme au voyage entre des mondes parallèles qu'a effectué Lyra en compagnie de Will. Il est assez confus, il y a beaucoup de batailles entre personnages réels et imaginaires tirés directement de la fantasy (par exemple, des personnages lilliputiens montés sur des libellules) mais le plus gros morceau est la descente aux enfers des deux jeunes adolescents. Les batailles que se livrent les anges bons qui aident Lyra et Will et les anges déchus sont assez effrayantes mais bon, j'ai plutôt lu en diagonale pour savoir où l'auteur voulait en venir et comment cela allait se terminer. Je ne veux pas spoiler le récit mais j'avoue que je ne souscris pas du tout aux idées de l'auteur que je trouve complètement farfelues même si finalement je suis tombée sous le charme de Madame Coulter et de sa tenace fillette, Lyra. C'est distrayant mais j'ai peur que cela n'embrouille l'esprit d'un jeune sur le sens de la religion.

Will et Lyra ont été séparés alors qu'il vient tout juste de retrouver puis perdre définitivement son père. Pendant que Lyra est retournée sous la coupe de sa mère qui la maintient endormie pour ne pas qu'elle s'échappe, Will tiendra sa promesse de protéger Lyra coûte que coûte et tente tout pour la retrouver.
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Troisième et dernier tome de la saga À la croisée des mondes, c'est malheureusement celui qui massacrera mon ressenti sur cette saga et me fait même regretter d'avoir acheté La belle sauvage. Dire que je n'ai pas aimé est un euphémisme, je l'ai terminé à reculons, me forçant d'ailleurs uniquement parce que c'est le point final d'une saga donc impossible de ne pas savoir comment ça se termine, et parce qu'il a bouclé la catégorie "livre qu'on a jamais fini" du @crazybooktripchallenge (et il méritait largement cette catégorie car je ne l'avais visiblement jamais achevé il y a 20 ans pile).
Ce fut une lecture tellement laborieuse qu'il m'en a donné une panne de lecture, c'est pour dire (heureusement, je me suis bien rattrapée entre temps, le bilan de Juin en attestera !). Ce fut un mélange de tout et forcément, au bout d'un moment, tout a fini par m'agacer sérieusement. D'abord la surmegaprésence de la religion, mais pas une religion saine, non, on était même dans quelque chose de bien trop satyrique, et sur du jeunesse, ça me gêne franchement. On sent une part de malveillance anticléricale et je ne suis pas certaine que des enfants d'une dizaine d'années possèdent assez de clés pour analyser ce genre de message. le récit en lui-même est brouillon, on situe mal dans quel monde on est et les interludes dans l'esprit de Lyra intriguent au début, puis finissent par nous perdre. On dirait une page découpée avec un morceau toutes les 20 pages d'un autre récit, on ne se souvient plus de la phrase précédente, incompréhensible. Sans compter que la méchante devient soudain la gentille sans transition entre les tome 2 et 3 et on doit se contenter d'une explication de deux lignes à la moitié du roman.
Et au final, tout ça pour ne pas aimer la fin non plus, à la fois trop longue et comme s'il manquait quelque chose. Bref, je finis avec plus de questions que de réponses et ce qu'il en restera, c'est une amère déception.

Certains ont parlé de perle de la littérature... Je n'irais pas jusque là, loin s'en faut ! Certes, ce dernier volume d'A la Croisée des Mondes se lit plutôt bien, très facilement même. Cependant ça manque un peu de noirceur et de substance à mon goût. Si j'avais bien aimé le premier tome, les deux suivants restent pour moi de la littérature pour ados, et j'avoue avoir été un peu déçue par cette suite. de bons moments, une fin touchante, mais dans l'ensemble, je reste sur ma faim !

J'ai lu le premier a 12 ans, le deuxième a 22 ans et le 3éme à 33 ans... c'est peut être un deux problème que j'ai eu avec cette saga d'ailleurs...

Enfin bon suite et fin des aventure de Lyra, Will et leur Daemon dans un multivers oniriques...

De nouveaux personnages, des fins héroïques, un retour des protagonistes initiaux... enfin la sauce était la pour que ça marche, mais des fois la mayonnaise de prend pas quelque soit l'huile qu'on rajoute sans trop savoir pourquoi...

Enfin bon la se tome est long, et en le lisant je me suis juste dit que c'était une énième saga à succès qui devait avoir que 2 tomes et ou on en a fait un troisième pour l'argent...
C'est long, il s'y passe pas grand chose, c'est assez incohérent, beaucoup d'événement arrive et n'on pas de fin, ou les personnages disparaissent parce qu'au final ils ne servent à rien...
Et petit point noir sur l'édition Gallimard jeunesse ou on retrouve quelques coquilles...
Enfin bon peut être ai je perdu une partie de mon âme d'enfant, possible, mais j'ai trouvé cette lecture longue et sans intérêt...

Ouah !!! cette lecture aura vraiment été laborieuse mais c'est enfin fini :D pas que je n'ai pas appréciée mais, j'ai vraiment cru que je ne finirais pas ! c'est un immense soulagement que d'avoir terminée :)
Non et il faut se le dire, l'histoire est super cool, mais il y a des parties de description et autre beaucoup trop longues... et d'autres avec pleins d'infos d'un coup, ce qui rend le tout confus et ça donne pas trop envie de continuer.
Il y a deux tomes en un : la première partie raconte Will qui retrouve Lyra, puis il y a une sorte de bataille finale.
De on sait que le personnage de Mme Coulter est vraiment étrange et on ne sait pas trop de quel côté elle se situe suite a tout les retournements possibles de cette dernière.
A propos de Lyra, on ne sait pas trop les vrais sentiments de ses parents envers elle, parfois on a l'impression qu'ils l'aiment et d'autre fois, ils ont l'air indifférents pour leur fille...
Et encore, pour la poussière, je pensais qu'on allait enfin en apprendre plus à propos de cette dernière, mais finalement, ce n'est pas très explicite!
Pour conclure, dans cette trilogie, Pullman donne carrément on avis sur l'Eglise et la religion en elle-même ce qui m'a paru délicat : trop cru a mon goût, il donne un avis trop tranché!