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Citations sur Sally Lockhart, tome 2 : Le mystère de l'Etoile Polaire (13)

Sally et Frederick étaient égaux ; c’étaient des tigres – au moins. Rien au monde ne pourrait leur résister s’ils travaillaient main dans la main. Pourquoi fallait-il qu’ils s’affrontent sans cesse ?
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- Ouais. Il ose appeler ça une "farce" ! Alors que c'est une vraie tragédie ! Une farce !
Frederick intervint :
- Une tragédie, c'est le mot qui convient. C'est plein de sang du début à la fin. Ce n'est plus une pièce, c'est du boudin !
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Une tragédie, c'est le mot qui convient. C'est plein de sang du début à la fin. Ce n'est pas une pièce, c'est du boudin !
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Ce soir-là, pendant que Sally, assise devant les cendres de sa cheminée, ne cessait de griffonner des brouillons de lettres adressées à Frederick - et elle prit très vite conscience que certains mots étaient aussi difficiles à écrire qu'à prononcer - pour finalement abandonner, appuyer sa tête sur ses genoux et se mettre à pleurer, pendant que Frederick couvrait des pages et des pages de spéculations et d'hypothèses pour les déchirer ensuite et tripotait son nouvel appareil photo américain, avant de perdre son calme et de le lancer dans un coin, pendant que Webster Garland et Charles Bertram fumaient, buvaient du whisky et parlaient d'éclairage, de gélatine, de collodion, d'obturateurs et de papier sensible, pendant que Jim, tout à tour titillé par la douleur et éperdu d'amour, oubliait de tirer sur les cordes au bon moment, laissait tomber des échelles ou restait planté là, les yeux dans le vide, malgré les vociférations du régisseur, pendant que Nellie Budd gisait inconsciente dans un lit étroit, les fleurs de Frederick posées sur une chaise à côté d'elle, pendant que Lady Mary, muette, parfaite et malheureuse, subissait un interminable dîner, pendant que Chaka rêvait de Sally et de chasse, de Sally et de lapins, de Sally... un homme frappa à une porte dans le quartier de Soho et attendit qu'on vienne lui ouvrir.
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Le Magicien du Nord

Jim Taylor, l’ami de Sally, passait une grande partie de son temps (quand il n’était pas occupé à cultiver ses relations parmi les criminels, à parier sur des chevaux de course ou à flirter avec des danseuses et des servantes d’auberge) à écrire des mélodrames. Il avait une passion pour le théâtre. La sœur de Frederick, Rosa (mariée maintenant à un très respectable pasteur), était actrice à l’époque où Jim et elle s’étaient rencontrés et elle avait attisé en lui ce penchant, déjà encouragé par la lecture fervente des magazines populaires où foisonnaient les récits d’aventures. Il avait déjà écrit plusieurs pièces à vous glacer le sang et, ne voulant pas gaspiller son génie avec des compagnies théâtrales de seconde zone, avait envoyé ses créations directement au Lyceum Theatre pour les soumettre au grand Henry Irving. Jusqu’à présent, il n’avait obtenu que des accusés de réception polis mais évasifs.
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Satisfait, Jim regarda le fiacre s'éloigner.

- Si ce salopard veut se servir de son nez, dit-il, il lui faudra d'abord l'extraire de son visage avec une cuillère.
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Sally posa son sac et commença son explication.
-Je cherche des renseignements sur une entreprise baptisée l'Etoile Polaire. Une personne que je connais a perdu ses économies en investissant dans une compagnie maritime qui a, selon moi, des liens avec l'Etoile Polaire et j'essaye de rassembler le maximum d'informations à ce sujet. Je crois savoir que votre frère travaillait pour eux.
Mme Seddon fronça les sourcils.
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Elle était jolie, se dit-il. Jolie, mais d’une étrange manière : à moitié anglaise – les cheveux blonds, la silhouette svelte, sobrement vêtue- et à moitié étrangère, avec des yeux marrons très foncés et cet air décidé, vif et intrépide. Elle ressemblait à une jeune Américaine. Ce n’était pas le type de jeune fille que les Anglais engendrent naturellement. Raison de plus pour aller en Amérique. Raison de plus pour la tuer et toucher son argent.
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Sally montra à Isabel la chambre qui serait la sienne : une charmante petite pièce au dernier étage, dotée d'une lucarne qui donnait sur la rue. Isabel s'assit sur le lit, tenant toujours sa petite boîte en fer.

- Sally ? murmura-t-elle.

Celle-ci s'assit à côté d'elle.

- Qu'y a-t-il ?

- Je ne peux pas rester ici. Non écoutez-moi. Vous devez me laisser partir. Je porte malheur aux gens.

Sally répondit par un éclat de rire, mais Isabel secoua la tête avec fougue et lui agrippa la main.
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Un insondable mystère

Au printemps de l’année 1878, par une matinée ensoleillée, le bateau à vapeur Ingrid Linde, fierté de la Compagnie de navigation anglo-baltique, disparut en mer Baltique.

Il transportait de Hambourg à Riga des pièces de machines et un ou deux passagers. Le voyage s’était déroulé sans encombre jusqu’à présent ; vieux de deux ans seulement, le navire était bien entretenu et capable de tenir la mer.

Le lendemain de son appareillage, il fut aperçu par une goélette qui faisait route dans la direction opposée. Les deux bateaux échangèrent un signal. Une barque qui se trouvait dans la même zone aurait dû apercevoir l’Ingrid Linde deux heures plus tard, si celui-ci avait poursuivi sa course. Mais la petite embarcation ne croisa aucun navire.
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