Un nouveau genre : le polar dieppois.
En effet la ville imaginaire de Viernon, où se déroule l'action, n'est autre que la ville de Dieppe. Pour celui qui y vit, il reconnaitra sa jetée, sa mairie, ses cafés, ses habitants, et son histoire récente...
Loïc, jeune policier talentueux, dynamique, sanguin, arrive de la capitale pour travailler dans la ville de son enfance. Il se retrouve confronté à une série de meurtres mystérieux, semblant suivre un rituel macabre. L'enquête va d'abord patiner (un peu long, la mise en place des personnages et les premières hésitations des policiers), puis le rythme s'emballe dans le dernier quart du roman pour un retournement de situation assez inattendu.
Très sympa à lire, même si j'ai cru un peu m'essouffler à la moitié du livre. Agréable de voir un héros pas tout à fait lisse. Quelques réserves sur l'écriture des dialogues.
Et bien sûr, je pense que les dieppois (natifs ou d'adoption), prennent forcément du plaisir à retrouver leur ville, presque héroïne du roman elle aussi, que ce soit pour les descriptions de la ville ou pour l'évocation de drames récents qui ont marqué la mémoire collective.
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