Facteur pour femmes, tome 2

À terre, elles ont compris ... Elles comprennent toujours tout, les femmes, bien avant les hommes ...
Elles comprennent que leur silence les accable et que la mort se venge ...L'Ankou est là, il veut leur faire payer ...

(page 85 et 86)

La paix et la justice ne font pas toujours bon ménage, c'est vrai, mais il faut choisir le camp de la vérité.

(page 75)

C'est ça, retourne voir ta bande de bons à riens.
Et ne reviens plus !
Tu n'es pas indispensable à mon plaisir ...
Puisque c'est comme ça, je vais même le faire durer ...
"Faire durer le plaisir", c'est vraiment une expression parfaite ...
Je vais prendre mon temps ...
À quoi bon aller vite quand on peut progresser en douceur, quand on sait que ça va venir ...
Et ce sera drôlement bon quand ça viendra...
La lenteur ... du bout des doigts ...
Ca vient, ça vient ...
Surtout, ne reviens pas Konan ...Ca vient ! ...

(pages 36 et 37)

La guerre a peut-être fait de vous des hommes, mais n'oubliez pas, même si ça vous dérange, qu'elle a aussi fait de nous des femmes. Des femmes libres.

(page 29)

La guerre, ça rend vraiment pas intelligent.
D'ailleurs, s'ils étaient intelligents, les hommes, ça se verraient, et ils feraient pas la guerre.

(page 25)

Il fallait oublier le petit facteur et penser à refaire sa vie ... Comme si ça se refaisait, la vie, comme si c'était pas la vie qui nous faisait de bric et de broc, d'étales en ressacs, à coups de cinglantes déferlantes ...

(page 3)

La guerre a peut être fait de vous des hommes, mais n’oubliez pas, même si ça vous dérange, qu’elle a aussi fait de nous des femmes, des femmes libres! A

A force de fatalisme et de religion, chacun s’est construit des digues dans la tête pour résister aux tempêtes les plus féroces et rester imperméable aux morts injustes, sans corps, sans tombe …
Chacun, chacune apprend à se taire, à mentir s’il le faut, à ruser, à falsifier. C’est le prix à payer pour que tout soit étale, que rien ne fasse de vagues inutiles.

comme si ça se refaisait, la vie, comme si c'était pas la vie qui nous faisait de bric et de broc, d'étales en ressacs, à coups de cinglantes déferlantes…

Les secrets de famille, c'est trop lourd à porter. Il faut s'en délivrer...