C'est en bon marin breton que
J.S. Quémeneur, nous mène à la godille !
A la barre, Jean-Marie le Corre, chargé de la batellerie au port de Konakry abreuvé au Byrrh et au calva doit accoster sa corvette dans l'île de Matakong proche des côtes guinéennes où a l'air de se jouer un juteux trafic de whisky mené par un Syrien à la vue et à la barbe des gabelous...
Pas le choix pour le marin le Corre pourtant plus proche d'un pirate que d'un douanier d'accepter cette mission, celle d'accompagner la marrée déchaussée qui n'a n'a pas l'air d'avoir le pied marin mais je n'en dis pas plus sur la météo ...déchaînée ni sur l'île au trésor...
Après
Les Coups pour rien,
La complainte du Broussard, A la santé d'Adolphe, je termine l'aventure guinéenne avec sa dernière série noire
La Grande godille, à mon avis, son meilleur cru.
Avec son Marin fort en gueule, on en voit de toutes les couleurs et surtout on se marre haut et fort. " C'est durant le trajet de la grève à la vedette que ça a commencé à gueuler en arabe, en soussou, en pidgin, en français aussi, mais seulement pour les injures, vu que, croyez-moi, j'en ai vu des pays, eh bien, je peux vous dire que, nous autres, en France, côté vocabulaire, on n'a pas de complexe à avoir envers n'importe qui. Même les autonomistes bretons, les Breiz atao, pensent, que de ce côté-là, la Bretagne a gagné à l'annexion."
Notre
Alphonse Daudet du polar comme le surnomme
Pierre Siniac nous raconte "tout en coup de gueule" la guinée cosmopolite des années 50 en pleine voix de décolonisation. Une guinée bigarrée où se mêlent à la population, les colons, les aventuriers, le parti du RDA et les marabouts. Si tu n'as pas le mal de mer et pas la frousse de la brousse, cette aventure est faite pour toi. Avec
La grande godille, tu vas ramer et te marrer à en perdre tes espadrilles !