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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Les rêves qui nous restent, c'est à la fois un univers futuriste passionnant et un duo de héros pas comme les autres, l'un étant un humain bousillé par la vie, l'autre un robot aux réactions étranges. Ajoutez à cela une enquête entre action et révélations sur le personnage central, et c'est gagné.

Enfin, pas tout à fait car, en deuxième partie, l'intrigue retombe comme un soufflé. Résultat : j'étais terriblement frustrée une fois la dernière page tournée, comme s'il me manquait un morceau essentiel du scénario. Tellement dommage !
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Les partenariats sont parfois pour moi l'occasion de me frotter à une littérature vers laquelle je ne vais pas volontairement. C'est la cas avec ce texte sombre, critique d'une société futuriste à la K.Dick. En général, je préfère voir ce type d'histoire que la lire mais grâce à Pocket, j'ai pu tenter l'expérience.


Je tiens d'abord à saluer la couverture de Julien Rico Jr. qui est le premier élément à m'avoir attiré ici avec son côté très cinématographique où les sujets s'emboîtent les uns dans les autres à l'aide du découpage de silhouettes en trois couleurs. C'est très réussi et très pop ! Je savais ainsi d'emblée que j'allais me retrouver avec quelque chose de trouble, proche des anciens polar, dans une ville futuriste, aux côtés d'un héros pour 100% humain.


Ce fut ensuite pour moi la rencontre avec Boris Quercia, auteur chilien également réalisateur, scénariste, producteur et acteur, qui a justement commencé sa carrière avec une série de polar dont l'un des volumes a remporté le Grand prix de la littérature policière en 2016. Les rêves qui nous restent est son premier récit de SF mais il s'y inspire énormément de son expérience passée.




J'ai apprécié l'univers sombre et un peu désespéré de l'auteur qui nous emmène dans le futur de la mégalopole londonienne, ou plutôt d'un bout de celle-ci : la City, devenue elle-même mégapole tentaculaire où des gens peuvent se faire voler leurs rêves par des industries lucratives. On y suit un flic, Natalio, rétrogradé en classe 5, qui va être chargé de régler au plus vite une affaire qui gêne les autorités et étant spécialisé dans l'élimination discrète de dissidents, il était l'homme tout trouvé. Avec lui, c'est l'image du vieux flic, du vieux baroudeur cabossé, un peu comme Deckard dans Blade Runner que l'auteur invoque et ça fonctionne bien pour ce qui est de l'ambiance.

J'attendais en revanche quelque chose de bien plus consistant du côté de l'enquête, même en sachant le récit court : à peine de 200 pages, et j'ai été un peu frustrée, non pas pour son classicisme, mais par son peu de présence dans l'histoire. En effet, elle se fait clairement et très vite voler la vedette par la mise en lumière de la société où évolue Natalio, une société en pleine déliquescence où les relations entre humains et androïdes / technologies sont questionnées et remises en cause.


Ainsi plus que l'enquête, que j'ai trouvé survolée, c'est la découverte de cet univers qui m'a scotchée au récit. J'ai aimé découvrir la relation ambiguë entre Natalio et Alexio, son électroquant, un ancien modèle d'androïde qui le suit comme son ombre et a un je ne sais quoi d'inquiétant dans sa façon de fonctionner. A travers eux, c'est également le passé de la City qu'on découvre et notamment un fameux incident qui a mis à mal la relation entre les humains et la haute technologie après que le mauvais fonctionnement de l'une d'elle ait causé de sérieux ravages dans la population, transformant des hommes et femmes, tantôt en légumes, tantôt en dangereux psychopathes. En voyant Alexio dysfonctionner, j'ai donc eu la crainte tout au long du récit de voir cet épisode se reproduire et ce fut stressant à souhait.

Cependant en dehors de cet élément et de la peinture toute en ombres de cette cité nauséabonde, je n'ai pas ressenti d'attachement particulier à l'histoire. Je me suis laissée porter par les événements, les subissant et tournant plutôt mon regard vers les décors et coulisses que vers celle-ci. C'était assez étrange comme sentiment. le début fut un peu long et nébuleux de ce fait et ce sont plus les derniers chapitres à la portée métaphysique, sur notre rapport aux IA / Androïdes et à la conscience, sur notre conception de la vie et des relations, qui m'ont parlé.

Je voulais découvrir un style littéraire que je lis peu : le polar-cyberpunk, c'est fait. J'ai comme prévu beaucoup aimé le décor et les réflexions liées aux tropes de la SF. Je suis en revanche restée un peu sur ma faim en ce qui concerne le récit en lui-même et l'intrigue que l'histoire portée, ainsi qu'avec les personnages qui ont manqué de corps pour moi. C'est bien de vouloir faire concis, mais encore faut-il ne pas faire trop court et nébuleux, ici quelque chose manque pour moi.

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