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J'ai découvert là un épisode de la Grande Guerre Patriotique, dont j'ignorais le premier mot.
22 juin 1941, les Allemands envahissent l'URSS, malgré le pacte de non-agression. Leningrad est bientôt encerclée. Dimitri Chostakovitch, un compositeur qui a des relations complexes avec Staline, écrit sa 7ème symphonie qui représente pour lui la guerre. le siège de Leningrad est long et très douloureux. Afin de montrer que le pays ne plie pas, le camarade Staline imagine de faire jouer et diffuser par haut-parleurs cette symphonie, le 9 aout 1942.
C'est là-dessus que ce termine ce roman, mais avant, plus de 400 pages nous décrivent le quotidien des habitants pendant ce siège à travers l'élite musicale de Leningrad. Parmi lesquels essentiellement Chostakovitch, son épouse Nina, ses deux enfants, Nicolaï un violoniste de l'orchestre de la radio, et sa fille Sonia, qui montre de grandes dispositions pour le violoncelle. Fille qu'il devra se résoudre à évacuer avec d'autres enfants et dont il restera longtemps sans connaître le sort. Également Karl Eliasberg le chef d'orchestre de la formation radiophonique, et sa vieille mère acariâtre… Les plus prestigieux d'entre eux sont évacués, ceux de l'orchestre philharmonique, et c'est l'orchestre radiophonique qui répète cette oeuvre malgré les absents pour cause de mort, et les remplaçants pas toujours très doués.
Tous souffrent comme le reste de la population, du froid, de la faim. La description de tous ses tourments est très bien rendue. On est avec eux, on marche lentement pour épargner ses forces, on devient indifférent à la douleur des inconnus…
Un roman prenant et instructif.


Challenge ABC
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Un beau roman fleuve sur un épisode historique peu évoqué en littérature, le siège de Leningrad pendant la 2nde guerre mondiale, à travers la vie de grands musiciens et compositeurs russes de l'époque. On suit entre autre le compositeur Dmiri Chostacovitch qui compose une symphonie destinée à soutenir ses compatriotes et la ville de Leningrad, une base historique qui rajoute une grande pluvalue à l'histoire, et qui donne envie de s'intéresser de plus près aux faits réels, et d'écouter cette fameuse symphonie. Une belle écriture et une histoire émouvante et originale, tous les ingrédients pour un bon roman de la rentrée littéraire!
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Un très beau roman sur le siège de Leningrad durant la seconde guerre mondiale, basé sur une histoire vraie. Nous suivons le quotidien de musiciens, compositeurs, chefs d'orchestre russes, et voyons leur vie basculer lorsque le siège débute.
Comment maintenir l'art et quelle est son importance alors que la guerre fait rage autour de vous et qu'il n'y a plus rien à manger ?

Sarah Quigley nous offre un roman très bien écrit, plein de respect et de passion pour la musique et l'art de composer.

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La construction en 4 parties de ce récit aurait dû évoquer les 4 parties de la septième symphonie de Chostakovitch, qu'il évoque. Hélas les mouvements ne sont pas en accord et une bonne première moitié du roman déçoit par son côté brouillon et son manque de rythme. Les scènes sont molles et l'on ne s'y accroche que parce que l'on sait quelle tragédie va bientôt frapper ces personnages. La seconde partie - avec le siège de Leningrad - est nettement mieux maîtrisée et procure des instants de tension et d'émotion qui valent la lecture.
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Les conflits armés sont de puissants stimulants pour la création artistique. Quand la propagande politique s'en mêle cela donne parfois des oeuvres majeurs.
C'est le cas de la septième symphonie de Chostakovitch composée alors que Leningrad vit sous blocus allemand, et que la famine ne tarde pas à surgir.
Sarah Quigley donne ici une fiction autour de la création de cette oeuvre musicale, s'inspirant de faits réels à propos desquels, hélas, les connaissances sont loin d'être complètes.
Il en résulte un roman qui laisse une large part au romanesque.
Certes le sujet peut rebuter un public non averti. L'oeuvre musicale en question n'est pas ce qu'on appellerait un tube. Il faut une oreille n peu habituée pour rentrer dans le monde de Chostakovitch. Il n'empêche ! le lecteur non mélomane n'en sera pas dépaysé pour autant.

Le mélomane aura à coeur d'écouter avec plus d'attention pour imaginer ce que fut l'esprit de résistance des russes assiégés, affamés, transis de froid, mais profondément déterminés à faire plier l'ennemi. La musique a des pouvoirs insoupçonnés ; qu'on se le dise !


Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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Passionnante, cette histoire autour de la grande musique et notamment Chostakovitch, dont l'oeuvre majeure, composée sous les bombes allemandes, doit être jouée par un orchestre exsangue pour redonner le moral au pays. Exsangue car Leningrad crève de faim et de froid durant le siège subi en cet hiver 1941.
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Un roman poignant sur la vie de Chostakovitch et ses contemporains pendant la 2nde guerre mondiale. Il n'est pas nécessaire de s'y connaître en musique pour comprendre l'intrigue, les personnages sont travaillés, attachants... Quel soulagement quand
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