Citations sur Boss, tome 1 : La patronne (11)
J’avais entendu des rumeurs à son sujet. Qu’il était grand et beau, un homme à femmes. En règle générale, les rumeurs étaient exagérées, et parfois, complètement fausses. Mais tout ce que j’avais entendu dire sur lui avait tapé dans le mille.
Il avait quelque chose de plus.
Une interprétation erronée conduisait immanquablement à du temps perdu. Et il n’y avait rien que je haïssais plus que de perdre mon temps.
« C’est normal de faire des erreurs. »
Tout au long de ma vie, j’avais appris plus de mes échecs que de mes succès. Quand je réalisais un objectif, il n’y avait plus rien à en tirer. Mais mes échecs m’avaient toujours conduite vers un plus grand succès à venir. Les échecs étaient les moments qui vous usaient, ceux qui vous gardaient éveillée jusqu’à tard dans la nuit.
Les hommes avaient de moi des opinions divergentes. Certains me respectaient, d’autres doutaient de mon travail. Les hommes étaient sexistes sans même s’en rendre compte. Jusqu’ici, je ne pouvais deviner son opinion.
Sans prononcer une seule parole, une conversation silencieuse se tint entre nous. C’était une bataille muette d’assurance et de pouvoir. Il me semblait qu’il me testait, mais je le testais moi aussi. Aucun de nous ne parla et plus le temps s’écoulait, plus la certitude de chacun se renforça.
Que ce soit en raison de son charme ou du pouvoir évident qu’il dégageait, j’ignorais pourquoi elle avait fait un grand pas vers la gauche pour lui laisser la place.
Je terminai mon verre avant de parcourir la salle des yeux, observant toutes ces belles femmes dans leurs robes moulantes et leurs talons hauts. Je pouvais en ramener une, ou rentrer seul. Cela ne faisait pas beaucoup de différence pour moi. Quand vous aviez trop de quelque chose, ça devenait vite fade. Cela faisait longtemps que mes sens étaient émoussés. C’était la même routine tous les jours. Je vivais à cent à l’heure, mais j’allais si vite que ma vie semblait tourner au ralenti.
Q UAND LA SERVEUSE posa nos verres, sa jupe se souleva, exposant sa culotte pour que je puisse la voir . Elle l’avait clairement fait exprès . Mais je ne la regardai pas. Cela ne m’impressionnait pas quand une femme montrait tous ses atouts pour attirer mon attention. La subtilité était très sexy. La nudité écrasante pas. Je voulais qu’une femme me désire, pas qu’elle se jette sur moi sans un soupçon de classe .
À l’âge de 35, il possédait plus de richesses que la plupart des gens ne pouvaient l’imaginer. Il était impitoyable, calculateur et déterminé.
Je le respectais pour ça.
Tout au long de ma vie, j’avais appris plus de mes échecs que de mes succès. Quand je réalisais un objectif, il n’y avait plus rien à en tirer. Mais mes échecs m’avaient toujours conduite vers un plus grand succès à venir. Les échecs étaient les moments qui vous usaient, ceux qui vous gardaient éveillée jusqu’à tard dans la nuit.
Mon but n’était pas d’intimider mes clients potentiels et partenaires, mais de les exposer à la finesse et l’élégance qui me caractérisaient. Il y avait toujours un bouquet de fleurs dans le vase sur la table basse.
C’était un luxe sans lequel je ne pouvais pas vivre.