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J'ai beaucoup aimé les premiers chapitres. Je trouvais que ça changeait un peu des policiers habituels, j'aimais le narrateur. Puis ça part en cliché et le livre est trop court ce qui fait que l'intrigue n'est pas approfondie et va trop vite. Les explications politiques pourraient être intéressantes mais on comprend pas grand chose quand on y connait rien... Dommage
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Séduite à l'idée de faire la connaissance d'un auteur du Costa Rica, j'ai décidé de lire Été rouge de Daniel Quirios. Ce roman a reçu le prix national de Littérature Aquileo J. Echeverría, la plus haute distinction littéraire du Costa Rica.

Dans un tranquille village de pêcheurs au Costa Rica, le cadavre d'une femme surnommé l'Argentine est découvert. Don Chepe, ancien guérillero qui a lutté aux côtés des sandinistes, décide de retrouver l'assassin de son amie. Une enquête qui le conduit à découvrir les liens obscurs entre passé et présent, utopie et désenchantement. Bref c'est l'occasion pour lui de renouer avec une page d'histoire de son pays.

Même s'il s'agit d'un court roman, je me suis beaucoup ennuyé et j'ai failli, à quelques reprises, abandonner ma lecture. L'auteur n'arrive pas à tenir l'attention du lecteur. Parfois redondant, je n'ai pas compris pourquoi il tenait tant à parler de la poussière et de la chaleur qu'il y a dans son pays.

Je trouve que l'aspect géographique et culturel sont absents de ce roman. L'auteur n'ayant pas été en mesure de nommer des artistes, des musiciens ou des écrivains de son pays. Cela donne donc un roman assez fade. L'action aurait pu se situer dans n'importe quel pays.

Certes je connais peu ou pas du tout ce pays d'Amérique centrale et ce roman ne m'a pas donné le goût d'en apprendre davantage. Bref une lecture fastidieuse.
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La chaleur, la poussière, la sueur qui colle, la bière tout juste sortie du frigidaire sous le comptoir, la clope qu'on allume au mégot de la précédente, les abois des chiens dans le lointain. Vous y êtes ? Prêts pour un polar classique ? On oublie.
C'est aussi et surtout un thriller politique. N'étant pas très au fait (doux euphémisme pour complètement à la ramasse) de la révolution nicaraguayenne, j'ai dû poser le livre et réviser un peu mes cours d'histoire.
On navigue entre réalité et fiction. En postface, l'auteur explique la genèse du roman et précise qu'il « utilise toute cette information comme base et contexte. le roman fait de ce matériel authentique un moyen d'exploration des effets de l'histoire sur le présent, en estompant la frontière entre la réalité et le présent. »

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Le corps d'une tenancière de bar, Ilana Echeverri est retrouvé sur la plage. L'ex-révolutionnaire a été exécutée de deux balles dans la tête.
Don Chepe, ancien enquêteur de la compagnie d'assurance national, ami et amant occasionnel de la victime décide de retrouver le coupable.

Grâce à des éléments laissés par la victime, l'enquête va le ramener vingt cinq ans en arrière lors d'un attentat perpétré à l'encontre de l'un des chefs d'une faction contre-révolutionnaire. Une affaire qui refait surface grâce à de nouvelles révélations d'un journaliste étranger témoin dans l'affaire.

Une enquête très bien maîtrisée de bout en bout par l'auteur.

Un roman qui change agréablement des habituels romans noirs d'Amérique du Sud ou Centrale avec pour une fois une véritable enquête et non pas uniquement une ambiance très sombre.

Le personnage central, aux méthodes parfois expéditives, est fort intéressant à suivre tout comme le fond du récit sur l'époque révolutionnaire qui plonge le lecteur dans une période trouble de l'Histoire.
Lien : http://imaginaire-chronique...
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Le narrateur vit dans un petit village au Costa Rica. Entre petits jobs et lectures de romans, il laisse le temps s'écouler jusqu'au jour ou il apprend que l'Argentine a été assassinée. Il connaissait cette femme pour avoir fréquentée son cybercafé (également librairie)
La police classe rapidement l'affaire qui ressemble à une exécution.
Don Chepe décide de mener une enquête informelle avec un policier, lui aussi conscient que l'enquête officielle n'aboutira pas.
Ce petit polar de 180 pages tourne rapidement à une enquête sur un attentat terroriste commis 25 ans plus tôt.
Dans ce petit pays voisin du Nicaragua rouvrir un enquête même vieille de 25 ans pourrait faire tomber quelques personnages politiques puissants.

Un roman dépaysant, il me manquait quelques notions d'histoire d'Amérique du Sud mais cela ne gêne pas la compréhension globale. La découverte de ce petit pays en pleine mutation est très réussie.
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Un polar exotique , décor Costa Rică, référence Nicaragua, on navigue donc dans les eaux troubles des conflits d'Amérique du Sud entre dictateurs et rébellion avec tout au fond dans le flou la CIA ... On ajoute un personnage ni flic ni privé , un flic honnête, des bars , des hôtels crasseux et une énigme: qui a tué l'Argentine ? Beaucoup d'ingrédients pour faire un bon roman ...ou pas .

Peut-être parce que je n'ai pas les références politico-historiques j'ai trouvé l'ensemble assez monotone. L'insistance sur la chaleur et la poussière m'a épuisée , le contexte politique m'a perdu et grosso modo je ne retiens qu'une vague photo d'un pays qui n'est pas que touristique .
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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Il fut difficile de trouver un livre pour nous accompagner au Costa Rica! Arte, dans ses invitations au voyage, nous a fait rencontrer l'auteur costaricien Daniel Quiros qui présentait son livre Eté rouge. 

C'est un roman policier qui se déroule au Guacanaste - province située entre la Côte Pacifique et la frontière du Nicaragua. le Guacanaste est aussi un arbre Enterolobium cyclocarpum de la famille des Mimosacées, Fabacées dont le port est spectaculaire.

Daniel Quiros évoque la Révolution Sandiniste, les Contras et les actions de la CIA écornant la neutralité du Costa Rica, très fier d'être un état sans armée, mais très proche du théâtre des combats. Don Chepe, le détective est un ancien guérillero. La victime du meurtre, une Argentine qui a aussi été active dans ces luttes, au Nicaragua et en Argentine. Cet aspect historique est extrêmement intéressant, quoique difficile à suivre pour moi. Heureusement,  je lis avec mon téléphone intelligent qui me rafraîchit la mémoire. 

Autre sujet abordé : le développement du tourisme de masse sur la Côte Pacifique, et l'urbanisation de la station de Tamarindo avec son cortège de nuisances et la banalisation des lieux. 

En revanche, l'intrigue du polar démarre très doucement : chaleur, poussière, ennui dans ce village où la seule occupation semble de s'asseoir au bar et d'écluser des bières. El Gato, le policier, dort. L'enquête traîne. le roman ne s'anime que plus tard. Amateurs de thrillers, il faudra être patient! Quand on aura compris que l'attentat De La Cruz contre Eden Pastora a vraiment eu lieu en 1984, que ce dernier "Commandante Cero" a été une personnalité de premier plan dans l'histoire de l'Amérique Centrale (Nicaragua et Costa Rica) , on suivra avec intérêt le déroulement de l'enquête.
Lien : https://netsdevoyages.car.bl..
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Une enquête conjointe du commissaire et d'un voisin de la victime : une Argentine installée depuis quelques années dans un petit village du Costa-Rica. Mais pourquoi avoir assassiné cette hippie cinquantenaire sur la plage dans ce qui ressemble à une mise à mort?
C'est un roman passionnant qui nous entraine dans le passé du Costa Rica et de son voisin le Nicaragua, entre manipulations, putschs et corruption.
L'auteur nous passe aussi un message fort contre le tourisme de masse et le développement du capitalisme qui ne mène qu'à l'accroissement des inégalités sociales.
Une belle découverte.
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(commentaire rédigé le 29/01/2021)
Bien plus qu'un simple policier, on a là un véritable thriller politique, comme l'auteur l'indique d'ailleurs très justement dans sa postface.
Don Chepe, ancien fonctionnaire costaricien ayant participé autrefois aux guérillas sandinistes au Nicaragua, a pris une retraite anticipée dans une petite ville de la côte Pacifique, nommée ironiquement Paraíso (= le Paradis !) alors qu'il y fait aussi chaud qu'en enfer et que les habitants luttent chaque jour contre une éternelle poussière qui s'infiltre partout et colle au corps. C'est dans ce contexte extrêmement bien rendu, de façon lancinante mais tellement réaliste, on a l'impression d'être nous aussi envahi par cette poussière omniprésente ! ; bref, c'est dans ce contexte qu'une amie de Don Chepe, appelée par tous « l'Argentine », est retrouvée tuée sur une plage. Don Chepe, qui participe de-ci de-là à des petits « travaux » pour aider la police, décide de mener l'enquête…

Cette enquête le mènera bien au-delà de ce qu'on peut attendre d'un policier classique ! le lecteur est replongé dans une page méconnue de la guérilla sandiniste et de la contre-révolution très probablement soutenue par les États-Unis, et notamment un attentat qui serait peu à peu retombé dans l'oubli, malgré les quelques victimes innocentes (dont des journalistes étrangers) qu'il a alors faites. Quand j'ai compris que l'auteur prenait ce chemin-là, j'ai très vite été découragée : c'est que, même si on s'intéresse un tant soit peu aux différentes guérillas et autres (contre-)révolutions qui ont émaillé l'Amérique centrale au cours du XXe siècle, on s'y perd très vite tant c'est entouré de secrets, de héros d'un jour qui deviennent l'ennemi le lendemain, d'interventions plus ou moins larvées de l'éternel puissant voisin du Nord… c'est à y perdre son latin !
Mais en s'accrochant un peu, on voit très vite que l'auteur a une approche très didactique de son histoire : non seulement les choses sont expliquées de façon plutôt claire au long de divers dialogues que Don Chepe tient avec l'un ou l'autre personnage secondaire, mais en plus ce même Don Chepe nous offre ensuite un bon récapitulatif de toutes les infos qu'il a glanées, car il finit par s'y perdre lui-même ! Avec ça, on comprend assez vite qui est l'assassin de l'Argentine, ce n'est pas ça l'intérêt de l'intrigue, mais bien comment parvenir à l'arrêter pour de bon, car ledit assassin est lui aussi un ancien guérillero, extrêmement bien entraîné…

En outre, l'auteur profite de cette enquête, dont certains aspects paraissent très « américains », du moins l'image qu'on peut en avoir en Europe (tout le monde est armé et c'est normal, comme il semble normal de torturer des petites frappes pour obtenir un demi-aveu…), pour dénoncer l'enlisement socio-économique de son pays : ça va des inégalités sociales parfois criantes, à l'absence d'un service postal organisé, en passant par une certaine spéculation immobilière sur les très belles (mais très pauvres) plages de la côte Pacifique. Il nous présente une galerie de personnages très typés, qui attirent une certaine sympathie du lecteur, malgré le fait que, comme Don Chepe, ils passent un temps incroyable à boire bière après bière, puis l'eau-de-vie locale en terminant par du whisky la nuit, et ils fument, fument, fument cigarette sur cigarette !

Mais surtout, il présente l'envers du décor d'un Costa Rica de carte postale, qui n'en est pas moins un Costa Rica attachant, et que l'auteur semble aimer profondément, assez en tout cas pour contaminer le lecteur.
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« Eté rouge » contient tous les codes ou presque du polar : un crime, une enquête tortueuse d'un type entre deux eaux la jouant indépendant et enfin des cadavres soigneusement placés au fur et à mesure que l'intrigue progresse.

Rien de bien nouveau donc si ce n'est le cadre exotique du roman, le Costa Rica, paradis touristique dont certains lieux plus reculés révèlent le manque de moyen et d'implication des forces de police et surtout une plongée trouble dans l'histoire de l'encombrant voisin nicaraguayen, dont les actions révolutionnaires dans les années 80 éclaboussèrent tout l'Amérique centrale.

Un court roman à réserver aux fans du genre.
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
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