Ellory nous mène ici sur les traces de la CIA (après nous avoir conviés sur celles de la mafia dans
Vendetta). Si la capacité de l'auteur à embarquer son lecteur tout au long des 690 pages du roman est indéniable, on regrettera toutefois le manque d'originalité du propos sur l'institution elle-même. À quoi bon, en effet, peindre pour la énième fois le tableau d'une CIA manipulatrice dans l'ombre des gouvernements sud-américains ou du Président des États-Unis ?
J'attendais beaucoup de cet auteur et j'avoue être un peu déçue... je situe ce roman très loin derrière
Seul le silence et
Vendetta. Je ne regrette pas pourtant pas ma lecture, et j'ai hâte de lire le prochain R.J.
Ellory en espérant qu'il usera de son talent pour nous conter une histoire qui nous surprenne…
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