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Critique de Davalian


Prévue de longue date, cette lecture a surtout été motivée par de nombreuses critiques élogieuses et un bon souvenir de Vendetta. le challenge ABC Critiques aura été un prétexte commode… mais Seul le Silence m'a déçu. M'attendant à lire la confession d'un tueur en série, racontée par un autre Arturo Pérez, le choc aura été grand.

Il n'est nullement question de cela dans ce récit écrit à la première personne, autobiographie d'un personnage de fiction, Joseph Calvin Vaughan, sans doute inspirée en partie par la vie de l'auteur. le polar, le roman noir, incarné par la recherche du tueur est secondaire et s'efface trop facilement au détriment du vécu du narrateur. Autant le dire d'emblée : il s'agit d'une vie en noir avec quelques moments de joie et il faudra une bonne dose de bonne humeur et d'enthousiasme pour suivre les affres ici narrées. Il y a de quoi rendre le destin de Fitz Chevalerie digne d'un dessin animé grand public !
L'ensemble est écrit par une main de maître. de nombreuses références sont faites à Ernest Hemingway et Truman Capote. Aux détours de certaines pages, des citations bien senties font réfléchir.

L'histoire est longue, le chemin qui mène au dénouement laisse entendre une surprise, mais les pistes se réduisent pour finalement déboucher sur une déception. Malgré quelques pages réservés à l'immensité de New York et la vie de bohème, le gros de l'intrigue se déroule dans une ville de Georgie, Augusta Falls. Tels qu'ils sont narrés, les évènements laissent entrevoir une part importante de la vie rurale. A réserver à un public averti, même s‘il ne fait pas de doute que Seul le Silence est un futur classique de notre littérature du début du XXiè siècle.
Lien : http://kriticon.over-blog.co..
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