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Citations sur La Ferme des Neshov (40)

- Je crois que vous aurez bien besoin d'un cognac pour arroser cet expresso . Je vais en chercher un . Cadeau de la maison .
- Mais il n'est que deux heures , dit Erlend .
- Il est sûrement neuf heures du soir quelque part .
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Les pleurnichards, c'est ce dont les gens ont le plus horreur. Personne n'a envie de rester avec des pleurnichards.
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A la ferme, de toute façon, tout ce qui était beau était mis de côté pour des jours qui ne viendraient jamais.
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Elle posa la main sur sa braguette, il ne bougea pas. Il voulut reprendre son verre, mais pensa qu'il ne parviendrait pas à le soulever.
- Vous voilà  enfin ! Murmura-t-elle?
Il comprit ce qu'elle voulait dire, il palpitait, il était cloué sur place, il n'en sortirait pas vivant. D'un autre côté, qu'importait sa vie entière ? La main de Selma lui faisait l'effet de la soie, malgré plusieurs autres couches, son slip et son pantalon. Il écarta les genoux, il n'avait plus la place de les garder serrés, et il se renversa en arrière sur le sofa, toutes ses forces l'avaient quitté. Allait-il s'évanouir ? Son coeur allait-il s'arrêter de battre ? Il était toujours sourd, la musique avait disparu, son corps se résumait à son bas-ventre. La robe était en velours, il avait l'impression d'avoir sur lui un animal à la fourrure mouillée, il ne savait pas comment c'était, au fond, mais il pensait que c'était comme ça, une loutre mouillée par exemple. Il ferma les yeux et fut lentement empreint d'un profond recueillement, était-ce ainsi que ce devait être ? Il ouvrit les yeux, elle était assise sur ses genoux, son décolleté avait pris beaucoup d'ampleur, au point de disparaître, il n'y avait plus que ses seins. Le téton de l'un d'eux était comme un raisin sec entre ses lèvres, avec un léger goût de sel.
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Elle rit à gorge déployée, ses plombages en argent étincelaient, à moitié recouverts de biscuit.
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Il réfléchit à la question que Krumme lui avait posée, ce dont il avait peur, ce qui l'effrayait à l'idée d'être père. Il connaissait la réponse: il n'avait aucune enfance à transmettre, son enfance s'était construite sur un mensonge. Il n'avait rien à donner, il n'était personne.
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Personne n'avait idée de ce qu'une journée pouvait réserver avant que le soleil ne soit couché, il n'allait pas de soi que les choses se passent comme prévu.
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- Mon Dieu, mon Dieu… Ne lâchez pas ma main ! Pourquoi est-ce que je pleure ? Ne lâchez pas… que diable !
- Dieu et le diable dans la même phrase, c'est aussi typiquement norvégien ?
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C'est alors qu'elle avait réalisé qu'ils avaient réussi à survivre de cette façon, en tournant toujours autour du pot, ils créaient leur propre réalité. Ce qu'on n'évoquait pas n'existait pas.
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Il renversa la nuque sur la barre en acier et ferma les yeux, il aurait voulu être un petit cochon rassasié, juste un instant. Etre tassé contre ses frères et sœurs et dormir au chaud. Ne pas savoir, ne pas devoir. Avant même de s'en rendre compte, il s'était mis à pleurer. Il n'avait plus de raison de retenir ses larmes, elle pouvaient couler à leur guise, la porte de la porcherie était bien fermée.
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