1230. La croisade contre les païens prussiens bat son plein, et les puissants chevaliers teutoniques y soutiennent les Polonais. de part et d'autre, on ne se fait pas de cadeaux. Comme dans les autres croisades contemporaines de celle-ci (Moyen-orient, Occitanie), on voit bien que la religion était surtout un prétexte à des ambitions territoriales.
Eh bien ma foi, plutôt douché par le tome 1, j'ai finalement trouvé celui-ci meilleur. Loin d'être parfait cependant, c'est clair. Les enchaînements de cases comportent toujours des cassures qui nuisent parfois à la compréhension, mais les personnages paraissent moins caricaturaux et gagnent en profondeur, à l'image du contenu des phylactères, en net progrès.
Si j'ai l'occasion de voir passer la suite, je la lirai sans doute.
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Walder débarque chez les prusses. La guerre et ses atrocités confirment les incohérences du discours religieux et lui font perdre sa foi en un homme meilleur que Dieu. Sur le point de renoncer à la vie, il rencontre enfin Mygale la sorcière qui le prend pour l'objet de sa vengeance à cause d'un objet qu'il porte. La vérité est différente, mais ce n'est pas encore dans ce volume qu'elle éclatera...
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- Pardonnez l’indignation de mes gens… Les prussiens dévastent mon pays, la Mazovie, depuis si longtemps, qu’ils ont suscité une haine farouche !
- La vocation de l’ordre teutonique est avant tout hospitalière. Avant d’être des guerriers, nous sommes des religieux. Au combat, celui qui nous fait face est un ennemi ! S’il tombe à nos pieds, c’est un homme qui souffre. Il mérite notre compassion.
- Quel dilemme pour vos pauvres moines !
Dans cette société, chacun est l'esclave d'un autre, nul ne peut agir à sa guise
Le plus dur combat, c'est celui qu'on mène contre soi-même !
Cet homme-là, c'est un volcan endormi !... calme en apparence, mais prêt à exploser à tout instant !!
Tout ce que vous tenterez pour m'assujettir ne fera qu'augmenter ma résistance !