Pourquoi ne pas attendre que la pestilence nauséabonde des charniers du Tiers-monde devienne à ce point insupportable qu’elle empeste les régions du monde occidental.
Nous sommes en droit d’interroger la nature de ce refus délibéré de transformer des maximes subjectives en lois universelles et de supprimer des inégalités qui désavantagent ostensiblement les Etats les plus démunis
Nous avons certes, en tant qu’homme libre, l’obligation formelle d’intervenir matériellement dès lors qu’une vie humaine se trouve menacée par la pauvreté
nul pouvoir n’a besoin de connaître celui qu’il compte maintenir sous son joug.
En quel sens l’enracinement du mal radical, dans la liberté humaine, pourrait-il justifier le devoir de justice ?
Julien Rajaoson est Docteur en sciences politiques. Il nous présente son premier livre, "Justice Globale et Justice Transitionnelle, Essai sur le Mal Radical".
Réalisation et Montage : Sonia Mouhou