AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Arimbo


Moi qui ai redécouvert Ramuz et qui en suis au neuvième roman lu, je ne m'attendais pas à être encore émerveillé et surpris à ce point.

Celui-ci n'est pas un roman, c'est un long et merveilleux poème, et l'amoureux de poésie que je suis a reçu ce texte comme une sorte de cadeau.

Passage du poète, ça dit la beauté des vignobles étagés sur les rives du Léman, le travail pénible et joyeux de la vigne au rythme des saisons.
La rudesse de l'hiver, les pluies du printemps, la vigne qui pousse et que l'on entretient, le raisin qu'on soigne, les jeunes filles qui viennent aider aux vendanges à la fin de l'été.
Ça dit les beaux villages, le vin qu'on boit ensemble, les fêtes que l'on fait après les vendanges, les beaux discours pour honorer la vigne et le vin, la fraternité des hommes, l'amour entre les hommes et les femmes.
Les montagnes, le lac, les vignes, les forêts, le ciel et l'eau, la nature domptée ou indomptée, toujours magnifique.

Et puis il y a ce « poète » qui passe, le vannier Besson qui s'est arrêté au village pour y proposer ses panniers, et qui s'installe sur la place du village pour y tresser son osier.

Et tant d'autres choses, il faut prendre son temps pour savourer ce texte, son rythme, la musique de ses répétitions, la beauté des images.

Une merveille, vraiment.
Commenter  J’apprécie          347



Ont apprécié cette critique (33)voir plus




{* *}