Ce recueil de
Edogawa Ranpo (à savoir Edogā Aran Pō une transposition d'
Edgar Allan Poe) m'a passablement déçu. J'avais lu il y a douze la conte "L'enfer des miroirs", un contre très bien réussi dans la tradition du grand écrivain américain qui m'avait donné l'envie de mieux connaitre Ranpo. Ce livre contient trois contes du détective de Kogoro Akeshi qui ressemble énormément
Joseph Rouletabille de
Gaston Leroux. On n'y trouve rien qui explique la grande réputation de Ranpo.
Le premier conte, "L'assassinat de la rue D", malgré son titre qui rappelle "
Double Assassinat dans la rue Morgue" de
Poe nous présente un jeune enquêteur qui possède la personnalité de
Joseph Rouletabille. le problème est qu'il faut aimer le style de Leroux. L'intrigue tourne autour d'une histoire de deux couples qui se livrent à des pratiques sexuelles sadiques. D'après l'introduction de l'éditeur, on trouve l'amour vicieux dans bien des contes de Ranpo. On s'ennuie mais au moins on fait la connaissance de l'auteur.
"Le fantôme", le deuxième conte est très court. le fantôme ne fait pas peur et la manière dont Kogoro Akeshi résout l'énigme est tout à fait improbable.
"Qui" le troisième conte est un mystère ou une énigme en chambre close qui suit très fidèlement la recette du "Mystère de la chambre jaune" de
Gaston Leroux. Même le dessin du lieu du crime est similaire à celui de Leroux. Heureusement, "Qui" est le dernier conte du recueil parce que je n'aurai pas eu la patience de continuer.