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Critique de Livrepoche


En commençant cette lecture, je n'avais pas réalisé que l'action d'Un été 42 se situe à la même époque que 2 romans précédents m'ayant fortement marqué, à savoir, Être sans destin d'Imre Kertész (Prix Nobel Littérature 2002) et La mort est mon métier de Robert Merle. Ses 2 romans traitant des camps de concentration. Et le parallèle non voulu avec Un été 42 ajoute une dimension vertigineuse à ce roman.

Si ma lecture s'est enrichie de cette dimension, Herman Raucher n'a pas fait de la Guerre son sujet principal, mais plutôt, sa toile de fond, une toile de fond lointaine et un peu floue. À travers ce récit, la Guerre est incertaine, comique et tragique à la fois, abstraite surtout.

Le personnage principal, c'est Herman Raucher lui même, pendant l'été de ses 15 ans sur une île assez isolée. Un été 42 est roman initiatique fin et élégant dont la légèreté n'est qu'apparente. La Guerre étant le spectre de tout ce qui se déroule sur cette île.

Roman de garçons, Herman Raucher est parvenu à décrire cet été si spécial pour lui avec une franchise désarmante. Il a surtout réussi à retranscrire tout le tragi-comique de l'adolescence masculine. J'ai beaucoup souri en lisant ce roman et même ri parfois (et cela n'arrive pas souvent), tout en me remémorant ma propre adolescence.
La suite sur le blog…
Lien : http://livrepoche.fr/un-ete-..
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