Un pays de neige et de cendres

Lorsque j'ai lu le résumé de ce livre, j'ai été tout de suite enthousiate. Chouette ! Un nouvel auteur finnois à découvrir et en plus, cela parle des sames !

Inkeri KINDQVIST, journaliste et photographe est à la recherche de son mari, disparu ou mort, c'est ce qu'elle veut savoir, juste à la fin de la guerre et qui était interné dans ce camp.

Pour cela elle s'installe à Enontekiö, dernier endroit où son mari a été aperçu avant de disparaître, afin d'enquêter sur ce qu'il est devenu.

Elle va faire la connaissance d'Olavi, de Piera et sa petite-fille, Bigga-Marja.

D'un chapitre à l'autre, on passe de février 1944, où il y a un camp de prisonniers, en fin de 2ème guerre mondiale, et l'année 1947 à Enontekio, où Inkeri est à la recherche de son mari.

Bref, j'étais emballée. Mais voilà… Comment vous dire ? L'histoire s'enlise, on tourne en rond, trop d'ellipses, trop diluée à mon goût… et on a bien du mal à comprendre où l'auteur veut en venir. C'est long….. et sans intérêt, en tout cas pour moi. Je ne me suis pas attachée aux personnages.

Il y a trop peu d'éléments pour m'avoir permis de plonger dans ce roman. On s'interroge sur la vie d'Inkeri et de son mari. Cela aurait été bien d'avoir un peu plus d'éléments. Et c'est la même chose pour tout le reste.

De plus, si vous souhaitiez en apprendre plus sur le peuple Sami, et bien c'est raté. Je rejoins tout à fait l'avis de Spleen, qui a eu du mal à situer les différents protagonistes et leur rôle. Je suis restée sur ma faim.

Un livre que je ne retiendrai pas, mais ce n'est que mon avis. le seul intérêt de ce roman, c'est qu'il y a encore beaucoup de questions en suspens sur le peuple sami et la façon dont il est traité par les instances politiques du pays.

Je remercie Babelio et les éditions du Seuil de m'avoir permis de découvrir ce livre. Je pense qu'il plaira à d'autres lecteurs.

"Une fois Saara lui avait raconté que l'hiver était parfois si froid, là d'où elle venait que le souffle formait des cristaux de glace dès que l'on respirait. Ou lorsqu'on parlait. Finalement, les mots gelés dans l'air tombaient tout doucement. En touchant terre, ils produisaient un son cristallin. Les villageois appelaient cela le murmure des étoiles."

Inkeri, journaliste et photographe, recherche son mari disparu à la fin de la guerre. Elle s'installe dans le village d'Enontekiö, où il a été vu pour la dernière fois. Dans ce village, un camp de prisonniers dirigé par les Allemands, aurait existé. Elle y fait la connaissance du vieux Piera, de sa petite fille Bigga-Marja et du mystérieux Olavi. Petit à petit la journaliste découvre tout ce que le peuple Sami a subi dans l'indifférence la plus totale.

La couverture, le titre, le résumé tout me faisait envie. D'autant plus que c'est un pan de la guerre que je connais peu.
Il y a deux temporalités dans ce livre. Les extraits du journal d'un des interprètes du camp de prisonniers en 1944 et l'avancée des recherches d'Inkeri, son intégration au village, sa vie quotidienne de 1947 à 1950.
Je me suis perdue au milieu des grandes étendues sauvages et de l'écriture un peu froide de l'auteure. J'ai du relire certains passages plusieurs fois avant de les comprendre, signe de mon ignorance sur l'histoire de la Finlande durant la seconde guerre. Peut-être qu'une préface historique m'aurait aidée. L'intrigue est quant à elle très limpide, dès le début on devine beaucoup de choses. Et pourtant les personnages sont restés très mystérieux et j'ai eu du mal à m'y attacher, la petite fille faisant peut-être l'exception.
Je suis passé à côté de ce premier roman de l'auteure et je le regrette.