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On peut dire que La leçon de ténèbres de Leonor de Recondo est un livre de commande. Les éditions Stock ont créé une collection Ma nuit au musée.
Dans le cadre de cette collection ,il est demandé à un auteur de passer une nuit , seul , dans un musée.
Leonor de Recondo a donc passé  une nuit au Musée de Toléde en présence du peintre El Gréco.
Elle nous restitue cette expérience dans un opuscule de 150 pages édité chez Stock, abandonnant provisoirement, je l'espère,  son éditeur Sabine Wespieser.
Elle a choisi Toléde et El Gréco car elle est venue dans ce musée il y a 15 ans avec son père et à été subjuguée par la peinture d'El Gréco.
Subjuguée est trop faible. Comme on dit en anglais falled in love.  Elle est tombée en amour.
Et Leonor de Recondo espère que cette nuit , seule, au musée va la mettre en présence d'El Gréco et d'un sentiment amoureux.
Tout s'y prête.  La nuit, le clair obscur du musée,  les peintures d'El Gréco,  le violon et la présence du père disparu.
Dans cette nuit Leonor de Recondo revisite la vie d'El Gréco, peintre de la Renaissance ayant quitté sa Crête natale pour découvrir Venise et ensuite Toléde.
Laissant derrière lui en Crête une femme aimée.
El Gréco un déraciné, qui arrivait à  Toléde vivra dans un premier temps des commandes des seigneurs et de l'Église.
Nous retrouvons la sensibilité et la finesse littéraire de Leonor de Recondo; l'émotion point en de nombreux moments de cette nuit mais n'arrive pas à nous surprendre, à nous éteindre comme dans Manifesto.
La dernière nuit de son père Félix portait plus d'amour et d'émotion  que cette rencontre avec El Gréco.
Je trouve que Leonor de Recondo est restée sur la berge  et n'a pas su ou n'a pas pu se laisser prendre par l'ambiance et les lumières tout en clair obscur de ce musée . Peut être l'effet d'un livre de commande ou des souvenirs d'adolescente trop magnifiés
Par contre je lui suis grée de m'avoir fait découvrir El Gréco et plus particulièrement les 12 apôtres ; personnages aux corps allongés et en mouvement,  aux vêtements chatoyants. Quelle merveille!
Je comprends l'admiration de Picasso pour El Gréco. Les deux étaient en avance sur leur époque
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Drôle de décision que celle de Léonor: Passer une nuit dans le musée de Tolède consacré à El Greco, ce peintre qu'elle aime tant!
Avec son violon, elle espère toucher l'âme du peintre, éprouver l'extase d'une rencontre avec lui, disparu depuis plus de 400 ans.
Heure après heure, l'auteure s'approche de la rencontre.
Ce n'est pas le roman de Leonor de Recondo que je préfère.
J'avoue ne pas être entrée dans l'attente, être restée à côté de l'histoire.
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Léonor de Récondo est violoniste. Lors sa "nuit au musée", elle part à la recherche de Doménikos Theotokopoulos, dit El Greco, à Tolède. le récit de sa nuit alterne les moments de la biographie du peintre et les sensations vécues face à ses toiles. le musée comportant également un cloître où se promener et une chapelle où le violon sonne à merveille, ce sont tous les sens qui sont sollicités. le style poétique de l'auteur ajoute encore au plaisir de cette lecture. C'est la deuxième "nuit au musée" que je lis, découverte par hasard, et ce n'est sans doute pas la dernière.
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Dans ce récit, Léonor de Recondo nous raconte la nuit qu'elle passe dans un musée consacré au Greco et
l'exaltation qu'elle ressent à l'idée de cette rencontre avec le grand peintre. Elle en parle comme si elle s'attendait réellement à une rencontre, et même une rencontre amoureuse, comme s'il n'était pas mort depuis des siècles...
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Nouvel opus chez stock dans la collection ma nuit au musée .
L idée reste toujours la même un auteur artiste enfermé une nuit dans un musée . carte Blanche pour la création .
Léonor de recondo raconte avec passion son amour pour Le Gréco ..
Une plume magique une ambiance chaleureuse et poétique donnant envie a son tour de redécouvrir l oeuvre et la vie du maestro.
Plaisir de lecture 10/10
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Avec « La leçon des ténèbres », Léonor de Recondo inscrit son nom dans cette collection originale « Ma nuit au musée » initiée par Alina Gurdiel.
Léonor de Recondo s'invite une nuit dans la maison – musée de Tolède pour y retrouver Doménikos Theotokópoulos, dit El Gréco.
Cette rencontre n'est pas fortuite. Les liens qui unissent Léonor de Recondo et le peintre le plus grec de Tolède sont nombreux. L'auteur va les présenter au fur et à mesure de cette nuit où la chaleur reste accablante.
C'est un régal d'accompagner la violoniste, ici écrivaine, dans la recherche de cet artiste devenu fantôme malgré les tableaux qui les entourent. Les caméras du musée sont certes branchées. Elles empêchent l'intimité dans cette nuit caniculaire. « La leçon des ténèbres », (genre musical du XVIIe se jouant la nuit à l'Église ) » va libérer les frontières et permettre à l'admiration de ce transformer en exaltation.
Au cours de ces heures de solitude, Léonor de Recondo en profite pour nous raconter à la fois la vie du Maestro et aussi des lieux qu'elle a visité à Tolède avant de passer sa nuit dans sa maison.
Ce petit livre est une mine importante de détails qui donne consistance au Maître des couleurs et des portraits du Siècle d'or. Plein de petites anecdotes viennent éclairer et rendent vivant cet artiste du XVIeme siècle.
J'ai adoré suivre Léonor de Recondor d'autant que j'ai pu trouver à donner corps à la présentation de l'exposition Gréco du Grand Palais que l'étais entrain de rédiger. Alors, pourquoi pas poursuivre cette découverte par une visite de Tolède ?
Lien : https://vagabondageautourdes..
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Je l'ai déjà dit: l'écriture de Léonor de Récondo ne me laisse pas insensible. Une fois de plus, La leçon de ténèbres n'est pas un écrit anodin. L'auteure s'y livre complètement en se laissant emporter par la passion qu'elle voue à El Gréco.. Cependant, elle ne s'arrête pas à ce seul peintre puisqu'elle fait aussi référence à Goya, à Egon Schiele et même à Picasso. Peintres qu'elle n'a sûrement pas découverts lors de sa "nuit au musée" ! Pour avoir été très intriguée, voire même impressionnée par la (les) technique(s) picturale(s) de Domínikos Theotokópoulos, quand j'étais adolescente, je comprends d'autant mieux que Léonor de Récondo se soit laissé convaincre par les éditions Stock : livre de commande, certes, mais elle a bien rempli son carnet!
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Pas le meilleur de Leonor de Recondo. J'ai été assez déçu par l'exercice commandé et accompli. Pas facile de décrire une nuit au musée sur 150 pages. Eh bien justement le compte n'y est pas. du musée il n'est qu'à moitié question, le reste n'étant que retours dans certains événements de la vie d'El Greco, célèbre peintre du XVIème-XVIIème siècle. le tout est agréable, fort bien narré mais, à mon goût, un peu vain. Mais bon, je ne me suis pas pour autant fâché avec l'auteur que je continuerai à lire très volontiers.
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La Collection "Ma nuit au musée" est captivante, car elle semble inciter les auteurs invités à révéler l'indicible en eux qui se manifestera peu à peu au cours de cette nuit particulière. C'est comme si la nuit, le musée se transforme en un univers fantasmagorique pour leur fait vivre une expérience hors du commun. 

Léonor de Récondo a choisi le musée consacré au peintre Doménikos Théotokopoulos, dit El Gréco (le grec) à Tolède en Espagne. Elle nous raconte sa passion absolue pour ce peintre, et malgré les quatre siècles qui les séparent, lui a donné un rendez-vous d'amour dans son musée. 

Avant de se laisser enfermer dans le musée, Léonor de Récondo flâne dans la ville écrasée de chaleur en rêvant à El Gréco qui a arpenté les mêmes rues qu'elle, quelques  siècles plus tôt,  et visite les autres lieux qui possèdent des tableaux du peintre. 

Le musée El Gréco est une maison-musée pour donner une idée des conditions de vie du peintre à l'époque. Sa véritable maison se trouve un peu plus loin dans la ville. La nuit tombe sur Tolède, Léonor de Récondo se rend au musée, l'enfermement a lieu à 23 heures précises. 

Que pense les gardiens du musée de cette jeune femme qui va passer la nuit dans le musée en compagnie d'un violon ? Oui, parce que l'originalité de cette histoire c'est que Léonor de Récondo est écrivaine, mais aussi une violoniste réputée qui veut cette nuit jouer pour son amoureux lui aussi passionné de musique, le beau et talentueux  Doménikos Théotokopoulos.

Avec cette nuit au musée en compagnie de Leonor de Récondo, on pénètre dans le monde de la création et de l'imaginaire. Ce domaine des possibles, où même une violoniste - écrivaine peut nous faire croire qu'elle va faire l'amour avec un peintre vieux de quatre siècles.  On y croit évidemment !

Ce livre m'a vraiment donné envie de flâner dans ce musée et découvrir les peintures de l'amoureux de Léonor de Récondo. 
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Quel rapport entre un peintre né en 1521 et Léonor de Recondo ?
Quel rapport entre Tolède et Paris.
Entre la peinture et le violon ?
Avec "Une leçon de ténèbres" Léonor de Recondo nous fait passer une nuit magique dans le musée de Tolede où se trouvent les oeuvres de Domenikos Theotokopoulos, dit El Greco.
Ce peintre dont j'avais apprécié l'expo proposée cet hiver par le Grand Palais est ici le partenaire d'une nuit de passion amoureuse, celle de l'art et de la beauté, de l'absolu vers lequel tendent tous les artistes à travers les âges.
Ma chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2020/02/04/une-lecon-de-tenebres-leonor-de-recondo/
Lien : https://domiclire.wordpress...
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