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3,91

sur 753 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je ferme ce livre.

Les mots me manquent. Pourtant, je vais tenter d'approcher un tout petit peu de ce petit bijou d'humanité.

Ce livre parle d'amour.

Ce livre parle du chemin pour arriver à soi.

Ce livre devrait parler à chacun d'entre nous.

Premières pages. Cinématographiques. Une femme se change, se démaquille, à l'intérieur de sa voiture, jusqu'à devenir Laurent. Un homme donc.

Puis Laurent deviendra Lauren. Après avoir lâcher sa bombe à femme, enfants, collègues de travail.

Voilà pour le pitch. Après tout est belle littérature et grandeur d'âme.

Léonor de Récondo nous transperce souvent le cœur dans le portrait de cette femme née dans la peau d'homme. Elle nous raconte cette "transformation" et les points de vue de chacun des protagonistes.

Pas une once de cliché. Pas un mot qui tombe à plat. Le lecteur sera bouleversé par le parcours de cette famille qui s'aime, tout simplement.

Un des grands livres de cette rentrée littéraire. Ne passez pas à côté.
Lien : https://labibliothequedejuju..
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Point cardinal

Rien que le titre est original, pour ce roman tellement puissant. Transexualisme. Je connaissais le thème avant d'ouvrir les premières pages, et j'avais déjà lu deux livres en lien, mais jamais les mots n'avaient défilé sous mes yeux avec une telle force.

Dans métamorphose, on entend « ose », et pour oser être enfin soi-même, une sacrée dose (d'ose !) de courage est nécessaire pour le quidam, alors pour celui qui se sent autre, qui a le sentiment de ne pas être né avec le bon corps, qui vit en décalage depuis son plus jeune âge ? Il vit son chemin de croix, puis il y croit et ensuite il croît ?

Chaque sentiment est décortiqué avec la finesse de la lingerie de soie, de celle qui fait tant rêver Laurent. La violence de cette réalité à priori indicible, et finalement révélée, puis criée, est portée par la plume de l'auteure avec une justesse inouïe.

Je passe tour à tour dans la peau de sa femme, son fils, sa fille, ses collègues de bureau, Lui, Elle, Elle, Lui…Moi lectrice soudain transgenre, je ressens la souffrance de chacun. Et chacun est légitime dans sa souffrance et son questionnement existentiel.

Comment accorder les êtres, les réaccorder, créer une nouvelle harmonie ?
Ceux qui s'aimaient ne s'aimeraient-ils plus du fait de l'identité sexuelle ?

Cette histoire est celle de beaucoup d'êtres qui sont nés un peu à côté d'eux-mêmes, et la tolérance est le premier pas pour les
aider à « naître », et non plus « n'être » !

Magnifique plaidoyer qui va faire ployer les idées reçues
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Laurent est marié à Solange. Il a deux enfants adolescents, Claire et Thomas.
Laurent aime profondément sa femme et ses enfants.
Il affirme que son rôle de père lui a permis d'assumer son statut d'homme.
Dès le début, on le rencontre au coeur de son problème.
Il sort d'un club de travestis où il se fait appeler Mathilda.
Déguisé en femme, il ressent un immense plaisir que l'auteur nomme "Point cardinal".
Profondément, il se sent femme.
Il essaie de cacher son identité intime à sa femme et ses enfants.
Avec sa femme, il vit très calmement dans la tendresse, sans vie de couple mais harmonieusement quand même.
Nous allons suivre tout le cheminement de Laurent pour affirmer son identité vis-à-vis de son épouse, de ses enfants, de ses collègues.
Ce ne sera pas simple.
Je me suis laissée emporter par le récit très agréable à lire, très joliment exprimé.
J'ai beaucoup admiré la compréhension de l'épouse qui ne peut oublier l'homme admirable qu'il a été.
La réaction de sa fille et de son fils sont, je crois, fort plausibles ainsi que celle de son milieu professionnel.
J'ose espérer que, devant un tel problème d'identité, un homme ou une femme ne peut être abandonné(e) si jusque là, il était apprécié.
C'est en toute ignorance du sujet que j'ai lu le livre et je l'ai trouvé respectueux, tout à l'opposé du voyeurisme.
Je ne connais pas grand-chose au problème d'identité sexuelle sinon que je l'ai rencontré trois fois au cours de mon parcours professionnel et sous différentes formes.
Très beau livre de Léonor de Recondo, une auteure que j'avais déjà apprécié dans "Pietra Viva" et "Amours" dans lesquels elle met en scène très délicatement des personnages qui, eux aussi ne vivent pas classiquement l'amour.
















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Petite famille sympa. Couple harmonieux, maison individuelle, quartier tranquille, boulots fixes, deux enfants (le 'choix du roi' comme on dit : un garçon et une fille), de seize et treize ans. Ça roule, malgré les aléas de la vie et les coups de fatigue passagers. S'il doit y avoir des turbulences dans ce foyer, elles seraient plutôt à attendre du côté des ados. C'est à cette période qu'on est vulnérable et qu'on remet tout en question...

En fait, c'est Laurent, le père, qui traverse une crise existentielle.
Ou plutôt, « clandestin dans son propre corps », il ose enfin s'avouer ce qu'il ressent depuis toujours : « C'est comme ça depuis que je suis tout petit, quelque chose qui n'allait pas, qui clochait dans ce que j'étais. Et aujourd'hui encore. J'ai mis du temps à savoir quoi. C'est un mal-être, un décalage très profond entre celui que je vois dans la glace et moi-même. »

Le chemin est long pour ceux qui veulent changer de sexe, et les obstacles sont nombreux. A commencer par les réticences familiales, surtout lorsque les proches 'n'ont rien vu venir', comme ici.
Plus je lis, regarde et écoute sur le sujet (beaucoup, depuis quelque temps, pour des raisons professionnelles), plus je me rends compte que l'accompagnement des proches est précieux, et qu'Internet est susceptible d'aider ceux qui souffrent en silence, n'arrivent pas à mettre des mots sur leur mal-être, n'osent pas se confier à leur famille, leurs amis, ou pousser la porte d'une association.

Avec des mots simples, Léonor de Récondo relate parfaitement et sobrement ce parcours difficile. L'histoire paraîtrait presque banale si elle n'était pas aussi douloureuse.

Pour reprendre des mots d'un personnage du roman : avec ce livre, l'auteur « nous rend service à tous » - merci !
Parce qu'il est temps de prendre conscience qu'on ne change pas de sexe comme on change de coiffure, que ce n'est pas une fantaisie passagère.

► Lire aussi 'Mon neveu Jeanne' (Patrick Bard), 'Le Choeur des femmes' (Martin Winckler), 'Sauveur & fils' (Marie-Aude Murail)...
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Le sujet s'avérait ardu à traiter. le genre de truc scabreux qu'en général j'évite de lire.

Mais...

Ce qui aurait dû être embarassant et gênant est devenu léger et aérien.

Ce qui aurait pu être honteux et indicible s'est paré de naturel et de simplicité.

Ce qui appelait au voyeurisme s'est teinté d'une délicate pudeur.

Ce qui peut paraître à certains comme pathétique et ridicule s'est dévoilé comme émouvant et bouleversant.

Ce qui semble vulgaire s'habille de sublime.

Ce qui choque se transcende.

Ce qui éloigne rapproche.

Ce qui écorche devient doux comme la caresse sur la peau nue d'une femme.


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Naître homme mais se sentir femme dans toutes les fibres de sa chair, c'est ce que vit Laurent, marié à Solange et père de deux enfants, Claire et Thomas. Un mariage d'amour et de complicité totale. Mais c'est en cachette que Laurent se transforme en Mathilda et retrouve Cynthia au Zanzibar.
Lorsque la vérité éclate, la famille implose, explose. Puis se recompose autour de la renaissance de Laurent et du douloureux et nécessaire chemin vers sa féminité.

Avec une grande économie de mots, mais des mots soigneusement choisis, Léonor de Récondo nous livre une histoire intense, ancrée dans la banalité du quotidien. Elle évoque le transgenre sans voyeurisme et sans porter de jugement et réussit à démontre à travers le personnage de Laurent qu'il est impossible « d'aller contre nature ».
Une magnifique lecture.
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Attention, livre coup de coeur ! Découvert une fois de plus grâce à Babelio, notamment mes amies Annette55, Cathy Borie et Missbouquin, que je remercie très sincèrement... le coup de coeur qui enchante, transporte, fait pleurer, nous parle du plus intime de nous-même.

Pourtant, ce roman parle de transsexualisme : a priori, le sujet m'est étranger. Bien sûr, rien n'empêche d'être touché par un sujet qui ne nous concerne pas : d'ailleurs, n'est-ce pas la fonction même des livres que de nous faire vivre par procuration des expériences que nous ne vivrons jamais dans la réalité, mais qui nous font rêver, voyager, explorer une gamme de sentiments inattendus ? Oui, mais le transsexualisme ne me fait pas rêver. Cela m'intéresse, bien sûr, mais non, "rêver" n'est pas le terme approprié.

Alors pourquoi... eh bien je crois que c'est parce que ce thème du transsexualisme pousse à l'extrême la problématique de l'affirmation de soi, du désir d'être reconnu pour ce qu'on est vraiment. Nul n'est besoin d'entrer dans une polémique pour savoir de quel désir il s'agit, ni de quel "vraiment" : il suffit de constater qu'en dressant le portrait d'un homme qui se vit femme et va l'affirmer aux yeux des autres, un auteur grossit à la loupe ce sujet qui nous concerne tous, celui de la difficulté à s'affirmer, à montrer et à dire aux autres "voilà, je suis comme ça", celui de la peur de ne plus être aimé si on se montre tel qu'on est et non pas tel qu'on croyait que les autres voulaient nous voir.

Tout cela, ce sont des thèmes auxquels je suis particulièrement sensible et que j'ai trouvé décrits avec une plume éblouissante chez Leonor de Recondo. Et figurez-vous que j'ai eu en direct la preuve du fait que je suis loin d'être la seule : j'ai lu ce livre sur mon téléphone, via une appli Kindle, et cela permet (impose !) de savoir quels sont les passages que les autres lecteurs surlignent le plus. Or, n'avez-vous pas vous aussi le sentiment que celui qui est le plus surligné dans Point cardinal a été écrit juste pour vous : "Combien de temps faut-il pour être soi-même ? Et je voudrais demander cela à tous ceux qui n'ont pas à changer de sexe. Combien d'années, de décennies, pour être en adéquation ? Adéquation de corps, adéquation de rêves, adéquation de pensées, avec ce que nous sommes profondément, cette matière brute dont il reste quelques traces avant qu'elle ne soit façonnée, lissée, rapiécée par la société, les autres et leurs regards, nos illusions et nos blessures." Rien à ajouter...
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Une famille tente de faire face à un tsunami: la révélation des pulsions transsexuelles d'un mari et père aimant, et son volonté inébranlable de changer de sexe.

Par des chapitres courts, le calvaire intérieur de Laurent/Lauren s'intercale dans le quotidien heureux d'une famille aux bonheurs simples. Un combat de tous les jours jusqu'au « coming out » qui fracasse et laisse un champ de ruines de solitude, de colère, de violence, et de trahison.

La transformation va néanmoins suivre son cours envers et contre tout, car elle s'impose comme une évidence, tout en ouvrant à une palette de réactions de l'entourage: refus, sidération, compassion, tolérance, gène, incompréhension...

Un sujet troublant traité avec beaucoup de réalisme, de pudeur et de simplicité, évitant le piège du pathos. On se projette sans difficulté dans l'événement, dans la réaction immédiate face à l'aveu, dans un décorticage psychologique de chacun, épouse et enfants et plus largement collègues et voisins. C'est une thématique plus compliquée et dérangeante, plus agressive que pourrait être l'homosexualité par les conséquences physiques et sociales induites.

Un livre délicat, qui m'a beaucoup séduite par la limpidité de la narration et une écriture dépouillée d'artifices. le sujet aurait pu être racoleur, mais on en est bien loin. On y parle de détermination et de courage à vouloir être en adéquation avec soi-même, et de capacité à ne jamais refuser le dialogue.

Rentrée littéraire 2017
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Voici un roman qui sort des sentiers battus, croyez moi. Rares sont les livres qui m'ont ébloui à ce " Point Cardinal". Et pour cause. L'auteur nous trace avec une extrème habilité le portrait d'un homme mal dans sa peau, mal dans sa vie de mensonges envers lui-même, envers sa femme et ses enfants. Qui est-il vraiment d'ailleurs ? Laurent ou Mathilda. Mathilda la nuit lorsqu'il se travestit en femme au ZenziBar ou Laurent le jour lorsqu'il ôte son maquillage, retire sa robe, sa perruque et ses hauts talons pour revêtir son costume d'homme d'affaires. Jouer cette comédie lui convient jusqu'à ce que sa femme, prise d'un doute le suit et l'attend dans sa voiture, découvrant médusée, la transformation qui se joue sous ses yeux.
Comment Laurent peut-il lui faire comprendre qu'il se sent femme dans le corps d'un homme et que cette femme qu'il souhaiterait être à part entière le rend vulnérable et le mine chaque jour. Persuadée qu'il s'agit d'une fantaisie passagère, sur le conseil de sa femme, Laurent accepte de rencontrer un psy espérant l'aider à redevenir l'homme qu'elle a épousé, le mari qui partage sa vie et son lit depuis tant d'années. Hélas, si le couple a cru se retrouver quelque temps, Laurent se sent à nouveau mal, de plus en plus mal. La vérité lui saute aux yeux comme une évidence. Mathilda vit intensément en lui, Il doit supprimer Laurent.
Dans ce récit, Léonor de Recondo aborde un sujet sensible avec beaucoup d'honnêteté et une grande maitrise en nous livrant un message poignant sur le parcours de Laurent, de ses aspirations, de son mal-être et de son choix définitif pour vivre en harmonie avec lui-même et ses proches. Un témoignage édifiant, intimiste et terriblement bouleversant sur un sujet délicat concernant les personnes transgenres. En un mot : Magistral !
Un grand merci à marina pour son excellente critique qui m'a donné envie de me plonger dans ce récit des plus humains, de ceux qui vous marque....
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Je ne sais pas encore vraiment comment je vais rédiger cette critique. Mais je vais essayer de faire du mieux que je peux, en essayant de ne pas être trop maladroite dans les mots que je vais exprimer.

Ce livre faisait parti des « lectures cursives » proposée par ma prof de français. J'étais extrêmement impatiente de le découvrir, sincèrement. J'étais agréablement surprise et ravie qu'un roman traitant de transidentité soit dans sa liste. J'ai beau être une adolescente cisgenre, le fait que les représentations d'identités de genre soient de moins en moins tabou est quelque chose que je souhaite profondément. Encore plus depuis que j'ai des ami.e.s non-cisgenres et que je suis sur les réseaux sociaux, lisant ainsi pas mal de témoignages et ayant appris beaucoup sur la communauté LGBTQ+ (dont je fais moi-même partie). Je sais, j'ai seulement seize ans, et je parais probablement très naïve et manquant de maturité dans ma façon de m'exprimer ici, mais qu'importe. Je déteste cette société, notre société. Cette société qui condamne encore la différence et qui voit les personnes non-hétérosexuelles et/ou non-cisgenres comme anormales. Comme si c'était… une tare ?

Le fait est que ce ne sont pas les personnes transgenres le problème. C'est cette société.

J'avais pris beaucoup de notes durant ma lecture. Je ne vais probablement pas tout retranscrire dans cette critique (update : en fait si xD), mais je tenais en premier lieu à exprimer à quel point j'ai aimé ce roman, et à quel point il m'a fait ressentir des émotions.

J'ai commencé cette lecture en aimant dès les premières pages. Sans que presque rien ne se soit passé, je me suis attachée automatiquement au protagoniste. Oui, ce personnage m'a touchée dès les premiers instants.
Je ne saurais pas l'expliquer, mais j'ai ressenti une tumulte d'émotions dès les premiers chapitres. Un attachement profond pour Laurent. Et même si je me sens parfaitement illégitime de dire que je l'ai compris à 100%, j'ai néanmoins ressenti une quantité inqualifiable d'empathie.
La première réaction de sa femme m'a d'ailleurs fait énormément de mal. Ça m'a blessée, comme si c'était moi qui venais de recevoir cette phrase de plein fouet.

Comment des personnes peuvent-elles penser que c'est une maladie à soigner ?…

Je sais ce que vous allez me dire. Que je suis née pendant les années 2000, que je ne peux pas comprendre ce que cela fait d'être née dans une ancienne génération où personne ne parlait de transidentité, où c'était seulement vu comme quelque chose de complètement anormal. Je sais, j'en suis consciente. Cependant, le problème est que cette vision d'une identité de genre autre qu'être cisgenre est toujours présente aujourd'hui, et que parfois j'ai l'impression que ça n'évoluera jamais.

Le message que Laurent envoie à Cynthia vers la pages 96 m'a énormément émue, j'en aurais presque eu les larmes aux yeux. Ça paraît absurde peut-être, mais ses mots… sa manière de s'exprimer, de décrire cette douleur que je ne connaîtrai jamais en tant que personne cis… je ressentais cette souffrance, ce mal-être d'être né.e dans un corps qui n'est pas le sien. Je ne sais pas comment l'autrice a fait pour que je ressente tant d'émotion, mais en tout cas c'est réussi. Pour moi, du moins.

Les pensées de Thomas aussi me firent du mal. Lire son point de vue, en fait. C'était douloureux. J'avais l'impression de me prendre chaque mot dans la figure et j'ai mesuré à quel point mon attachement envers Laurent était grand. Ça m'a tellement attristée et rendue en colère qu'il trouve son père égoïste. « Tu te rends pas compte de tout le mal que tu nous faits. », a t-il dit. Mon dieu, cette phrase… On me l'a déjà dite pour des raisons parfaitement différentes, mais pourtant ça se rejoint. On nous traite d'égoïste, on nous dit qu'on fait souffrir les autres, alors qu'au fond, je ne souhaite pas invalider les sentiments des autres mais… c'est nous qui souffrons en premier. « Laurent n'est pas égoïste, Thomas, avais-je envie de lui dire. Elle a juste assez de courage pour oser vouloir être elle-même et assumer la personne qu'elle est au-delà des regards. »
Oh et tant que j'y suis : j'ai eu une de ces haines monumentales envers ce psy, mon dieu T-T

Bref… au fil du livre, j'ai été heureuse pour Laurent. Juste le fait de voir son évolution, en fait. Fière de ce personnage. Ça m'a fait sourire à de nombreuses reprises de voir notre protagoniste s'assumer peu à peu.
J'ai beaucoup aimé ce livre et je suis vraiment heureuse d'en avoir fait la découverte ! ♥

Le seul petit reproche que je pourrais éventuellement faire (mais je ne sais pas si cela se vaut réellement ^^'), c'est qu'à part son fils, j'ai trouvé que les réactions négatives se sont apaisées très vite et que tous sont très rapidement devenus tolérants vis-à-vis de Laurent. Ce que j'ai trouvé un peu trop beau, honnêtement… Après c'est une très bonne chose qu'ils finissent par l'accepter, mais à mon avis dans la réalité cela est bien plus compliqué que ça. Enfin bon, ça dépend de chaque personne, bien entendu ! Honnêtement ce n'est qu'un détail, parce que j'ai adoré cette lecture !
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