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Il s'agit du premier roman que je lis de Tracy Rees et je peux de suite vous dire que ce roman m'a beaucoup plu.

On se retrouve dans le Londres de la fin du 19è siècle, on rencontre Mabs une jeune femme issue d'une famille très pauvre qui a perdue sa mère quelques mois en arrière et qui pour subvenir aux besoins de sa famille travail sur les canaux londoniens en se faisant passer pour un garçon.

C'est grâce à sa meilleure amie Lou, qu'elle va postuler à un emploi de Dame de Compagnie dans une famille qui vient juste de s'installer dans la ville. Elle va faire la rencontre d'Otty, une des filles de la famille, Olive une voisine fortunée dont la famille intéresse beaucoup le père d'Otty qui ne manque pas d'ambition et Abigail la mère de famille dont elle doit tenir compagnie et qui semble souffrir d'une étrange maladie.

Le roman choral nous est raconté par l'ensemble de ces femmes qui vont toutes avoir un lien. J'ai beaucoup aimé le personnage d'Olive, une jeune femme libre, qui assume ses idées et qui est soutenue par sa famille, fait plutôt rare pour l'époque. C'est un roman qui traite de la sororité et de sa puissance. Ce sont des femmes fortes et qui veulent se sortir de la torpeur de ce que la société de l'époque voudrait leur imposer.

J'ai beaucoup aimé le style de la romancière, c'est très fluide à lire et cela m'a fait penser à la plume de Lucinda Riley. J'apprécie de plus en plus les romans historiques.
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Ce roman retrace en parallèle la vie de plusieurs femmes en 1895. On a Mabs 17 ans, qui vient du quartier pauvre et doit se faire passer pour un homme pour travailler, Olive célibataire de 27 ans cultivée qui ne veut pas se marier et souhaite adopter un enfant dans une société ou être une mère célibataire est déplacé, Ottie jeune fille de 12 ans qui essaie de grandir dans une famille étrange.
Tout bascule le jour ou Mabs est embouché comme dame de compagnie pour la mère d'Ottie.
Tous les univers se mêlent et les secret jaïssent

Si le début est très intriguant, on suit de manière agréable en parallèle la vie de ces femmes, la fin est un peu décevante et facile. Il n'empêche l'écriture est fluide, le combat pour la condition de la femme évident. Un moment de lecture agréable.
IL y a une belle introspection des personnages féminin sur l'époque.
La fin et le dénouement semble un peu facile et sans force.
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Ce roman choral se déroule à Londres en 1895.
Mabs Daley travaille aux canaux afin de décharger les barges; métier bien ingrat mais qui lui permet néanmoins de subvenir aux besoins de sa famille.
Une formidable opportunité se présente. Mabs a la possibilité de travailler dans un quartier huppé en tant que domestique. Elle devient dès lors la dame de compagnie d'Abigail Finch, cloîtrée dans sa chambre toute la journée et souffrant de dépression, selon les dires de son mari.

Le pitch de départ est plutôt plaisant et les mystères entourant la maison de Hampstead m'ont tenue en haleine. Néanmoins, j'ai trouvé que le récit manquait de rythme.
Une fois arrivée à la page 350, l'arrivée de nouveaux éléments a relancé l'histoire qui faisait un peu de sur place.

Les réflexions sur les droits et conditions de vie des femmes sont très intéressantes ( éducation, mariage, liberté de penser ).

Ce fut un bon moment de lecture mais pas un coup de coeur pour ma part.


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Ce roman choral, se déroulant à Londres en 1895, nous plonge dans les vies de quatre femmes remarquables : Mabs, Abigail, Otty et Olive. Malgré leurs différences d'âge, de statut social et de parcours de vie, elles partagent une même détermination à lutter pour leurs convictions et leurs rêves, dans une société où la voix des femmes est souvent étouffée.
L'autrice explore avec finesse et sensibilité les thèmes de la condition féminine, de l'éducation refusée aux femmes, et du regard des hommes sur ces dernières. À travers ces quatre héroïnes attachantes, nous découvrons leurs espoirs, leurs rêves, mais aussi les injustices et les obstacles auxquels elles sont confrontées.
La construction du récit, avec ses chapitres courts alternant entre les voix des différentes protagonistes, est habilement exécutée et contribue à maintenir un rythme captivant. Les émotions sont au rendez-vous, et l'on ressent à la fois l'admiration pour la force de caractère de ces femmes et l'indignation face aux injustices qu'elles subissent.
Chaque personnage est richement développé, et l'on s'attache rapidement à Mabs, Abigail, Otty et Olive, chacune incarnant à sa manière la résilience et le courage face à l'adversité. L'écriture est prenante, immersive, et l'autrice parvient à nous transporter dans le Londres de la fin du XIXe siècle, avec ses décors, son ambiance et son contexte historique.
Si l'argent apparaît parfois comme une solution trop facile aux problèmes rencontrés par les personnages, cela n'entame en rien la force et la profondeur du récit, qui met en lumière la solidarité, l'entraide et l'amitié entre ces femmes déterminées à se battre pour leurs droits et leurs aspirations.
En conclusion, "Quatre femmes à Londres en 1895" est un roman captivant et émouvant qui rend hommage à la force et à la résilience des femmes face à l'oppression et à l'injustice. À travers ces personnages inspirants, l'autrice nous offre une réflexion profonde sur l'importance de l'éducation, de la sororité et de la lutte pour l'égalité des sexes. Une lecture incontournable pour tous ceux qui cherchent des histoires de femmes fortes et déterminées.
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J'ai acheté ce roman sans lire la quatrième de couverture, il avait été présenté en groupe de lecture et même si l'avis de la lectrice était mitigé, j'ai eu envie de me faire ma propre opinion et j'ai adoré l'ambiance et les personnages de cette histoire qui se déroule en 1895 à Londres et sa banlieue.

C'est un roman choral avec quatre femmes de statut social différent. Au niveau personnel et familial, elles sont aussi aux antipodes mais elles ont en commun, un courage, une résilience et l'envie d'avancer dans la vie, ne négligeant rien pour y arriver. Nous sommes en 1895, la place de la femme se résume à rien, c'est l'homme qui décide de tout. La femme n'étudie pas et ne travaille pas, elle tient la maison, élève les enfants et supporte le poids du patriarcat.

Mabs vit dans les quartiers mal famés de Londres, dans une pièce insalubre qu'elle partage avec son père et ses frères et soeurs. C'est elle qui fait bouillir la marmite, son père est incapable d'aller travailler depuis le décès de sa mère. Mabs se déguise chaque jour en homme et va sur les docks pour charger et décharger des blocs de glace, c'est un travail éreintant, très mal payé mais qui lui permet de nourrir la fratrie. La jeune fille est courageuse et c'est un personnage auquel je m'attache immédiatement. La chance finit par la rattraper, elle trouve un emploi de dame de compagnie chez les Finch, une famille arrivée à Londres il y a peu et qui vit dans le très chic quartier de Hampstead. Mabs sait que désormais sa vie va changer, elle va être bien mieux payée que sur les quais, va habiter chez son employeur, pourra manger à sa faim et donner une bonne partie de l'argent qu'elle gagne pour ses frères et soeurs.

Mais les débuts sont compliqués, Abigaïl Finch a un comportement qui dépasse l'entendement. Son mari a pourtant informé Mabs que son épouse souffrait de névroses diverses, qu'elle avait parfois des accès de colères violentes, Mabs va devoir composer et apprivoiser cette étrange créature qui ne veut pas d'elle dans la maison. Heureusement dans la famille Finch il y a Ottie, une des filles d'Abiguail avec qui Mabs aime discuter, puis Monsieur Finch est vraiment charmant, pauvre homme qui fait tout pour protéger sa famille et aider sa charmante épouse qui reste de marbre, mais est-il vraiment celui qu'il prétend être. Petit à petit, Mabs perce la carapace d'Abiguail et découvre des secrets qu'il ne va peut-être pas falloir garder, la jeune femme va, alors, devoir faire des choix très difficiles qui peuvent mettre en péril sa carrière et bien plus peut-être.

Olive Westallen est une jeune femme de famille noble elle vit dans la demeure familiale avec ses parents, une immense maison bourgeoise située à Hampstead, bien trop grande pour trois personnes. Célibataire presque trentenaire, elle a décidé d'adopter un enfant, le compteur tourne et elle n'a pas trouvé chaussure à son pied, elle sait qu'elle ne trouvera pas, elle n'a pas un physique de star et elle est, de surcroît, très cultivée et érudite, ça peut faire peur aux hommes. Elle visite régulièrement l'orphelinat voisin et participe à des oeuvres de charité. Elle a repéré une enfant de dix ans et compte bien l'adopter mais tout ne se passe pas comme prévu et c'est finalement une petite beauté blonde de quatre ans qui rentrera avec elle dans la jolie maison, c'est la petite qui l'a choisie, Olive n'a pas eu d'autre choix que d'accepter.

Mais qui se cache derrière Abiguail Finch ? Pourquoi cette femme au physique magnifique est-elle dans cet état ? pourquoi est-elle cloitrée continuellement dans sa chambre, pourquoi est-elle droguée aux médicaments. Il se susurre, dans la haute société Londonienne, que la famille a du quitter précipitamment la ville de Durham où ils vivaient, personne ne connaît le pourquoi mais il semblerai que la maîtresse de maison y soit pour quelque chose. Les enfants Finch n'ignorent rien de l'état de leur mère, pourtant ils ne semblent pas s'en émouvoir, trop occupés à écouter les recommandations et balivernes de leur manipulateur de père, seule, Ottie, la cadette s'interroge. Abiguail Finch va-t-elle pouvoir sortir de la léthargie dans laquelle elle est plongée depuis trop longtemps, et si Mabs pouvait l'aider ? Ne devrait-elle pas lui faire confiance ? Elle ne semble être encore qu'une enfant, pourtant la jeune fille a la tête sur les épaules et on ne peut que l'admirer quand on sait qu'elle est le soutien de sa famille.

Quatre femmes qui, on s'en doute dès le départ, vont voir leurs destins se croiser. Quel roman délicieux. Si mon personnage préféré reste Mabs, j'avoue que j'aime beaucoup les autres aussi. J'aime le courage de Mabs, sa volonté, sa persévérance. J'admire la force d'olive qui fait fi des conventions et de ce que pourrait penser la haute société. La jeune femme est aussi très réceptive au bonheur d'autrui, elle est pleine de compassion et d'empathie et n'hésite pas à aider si elle le peut. Elle est très au fait de la condition féminine, c'est une avant-gardiste. Abiguail que je finis par connaître est un personnage très intéressant qu'on aime détester au départ, il faut dire que tout est fait pour, mais parfois, derrière les vilains petits canards, se cachent des trésors. Enfin Ottie, qui fait figure de personnage secondaire mais que je tiens à citer est une jeune femme pleine de ressources, elle n'a pas de préjugés et surtout elle veut étudier, ce qui ne va pas plaire à son père qui est plutôt très rétrograde quand à la place de la femme dans la société.

Ce roman c'est d'abord une magnifique histoire de femmes, c'est aussi la force de la sororité, la solidarité féminine en action qui fait des miracles. On est constamment dans la bienveillance et dans l'humanité. le livre devient bien vite addictif et a un petit côté thriller qui n'est pas pour me déplaire, il y a des mystères et des secrets. Je passe un merveilleux moment de lecture, transportée dans le Londres du 19 ème siècle et j'aime beaucoup les descriptions des lieux mais aussi de cette société où le fossé entre pauvres et riches ne fait que se creuser. L'auteure aborde également le thème du racisme qui est omniprésent dans la société. Un bon roman me concernant, je lui attribue quatre étoiles.


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1895, Mabel, 18 ans est contrainte de travailler au canal, déguisée en garçon, afin de nourrir ses 6 frères et soeur après la mort de leur mère. Peut-elle espérer un autre avenir alors qu'ils habitent un des plus pauvre quartier de Londres ?
Lorsqu'elle trouve un emploi de dame de compagnie dans le quartier bourgeois de Hampstead, c'est totalement inespéré.
Le changement de vie est total pour Mabel qui va rencontrer des gens qui changeront sa vie à tout jamais.
Mais de lourds secrets se cache derrière cette belle façade. Arrivera t'elle à gérer les humeurs et les secrets se ses employeurs tout en mettant sa famille à l'abri du besoin?



Une très belle histoire qui se passe dans le Londres des année 1900, une période que j'adore.
j'ai été touché par Mabel, sa gentillesse, sa droiture et ses questionnements sur la vie. J'ai adoré Olive, son intelligence et ses pensées féministes dans un monde pas prêt à les recevoir ainsi que son envie de changer le monde.
J'ai été touché par Ottie et Clover, leur innocence perdue trop tôt.
Et surtout par Abigail et sa résilience afin de rester près de ses enfants.
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Rendez-vous à Londres à la fin du 19e siècle et rencontrez quatre femmes complètement différentes que ce soit au niveau de leur âge et leur condition sociale, mais partageant les mêmes valeurs.

Un roman choral qui donne la parole à des femmes fortes, courageuses et déterminées. Mabs doit subvenir aux besoins de sa famille depuis la mort de sa mère, quitte à prendre des risques, elle doit ramener de l'argent à la maison. C'est alors, qu'elle va être embauchée par le mari de Abigaïl Finch, afin de devenir la dame de compagnie de celui-ci qui est fragile. Puis il y a Olive, jeune femme riche, célibataire, qui rêve de devenir mère, elle va alors adopter la petite Clover. Mabs va se lier d'amitié avec Otty, la benjamine de la famille Finch.

J'ai vite été happée par les secrets de famille, et cette sonorité qui ressort de ce récit. Ces femmes doivent se battre contre le patriarcat, et j'ai aimé que l'autrice mette en valeur les inégalités sociales et culturelles de l'époque avec une critique des moeurs de la société. Au fil des pages, de belles amitiés vont se créer, avec des héroïnes loyales et sincères.
Malgré tout, j'ai ressenti quelques longueurs, l'intrigue a du mal à se mettre en place et l'écriture de Tracy Rees est parfois un peu « lourde ».
Mais « Le manoir aux roses » reste tout de même un très bon roman historique sur la condition féminine en Angleterre.
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Le Manoir aux roses est un roman choral où nous suivons quatre femmes de classe sociale différentes avec des façons de penser différentes.

Il y a Mabel (Mabs) qui vit dans la pauvreté, depuis le décès de sa mère, elle doit travailler sur les canaux. Pour cela, elle doit être déguisée en garçon, les filles ne sont pas autorisées à travailler aux canaux. Elle ne sait pas lire ni écrire, n'a pas beaucoup d'éducation, mais elle doit subvenir aux besoins de ces nombreux frères et soeurs. Mais un jour, la chance va tourner, grâce à son amie Lou qui est domestique dans une des familles les plus riches de Hampstead. Elle va se présenter pour une offre de dame de compagnie. Elle n'y croit pas, mais elle tente quand même, elle n'en peut plus de cette vie difficile dans les canaux. Et pourtant Mabs va voir sa vie changer, elle est engagée tout de suite. Mais Mabs va se rendre vite compte que dans cette belle maison, se cachent bien des secrets. J'ai trouvé cette héroïne vraiment courageuse, elle se démène pour s'occuper de sa famille. Elle est très débrouillarde, gentille, loyale, dévouée, elle n'a que de bonnes intentions. J'ai beaucoup aimé cette héroïne. Ses valeurs vont être mises à rudes épreuves dans son nouveau travail, mais elle va toujours faire pour le mieux, pour que le moins de personnes soit impactées. Elle va beaucoup évoluer au fil des lectures.

Il y a aussi Ottie Finch, la fille de Mr et Mrs Finch, les employeurs de Mabs. Ottie à 12 ans, mais n'a pas les préoccupations des autres filles de son âge. Ottie ne comprend pas les différences, l'injustice, elle ne comprend pas pourquoi elle ne peut pas être amie avec Jill parce qu'elle n'a pas la même couleur de peau. À travers l'histoire, Ottie va apprendre beaucoup de choses qui vont la faire sortir définitivement de l'enfance. Elle est très touchante, elle à Olive en admiration, elle veut étudier, faire de grandes choses, elle ne veut pas être simplement une épouse. Elle m'a beaucoup touchée, j'ai été peiné de voir cette enfant devoir murir si violemment, de voir que ce monde qui l'entoure est criant d'injustice.

Il y a Olive, fille unique d'une des familles les plus riches et influentes de Hampstead. Elle s'est toujours promis que si à 28 ans, elle n'était pas mariée, elle adopterait. Alors, le jour de son anniversaire, elle se rend dans un foyer de fille, même si rien ne se passe comme prévu, elle repart avec Clover, une magnifique petite fille de 4 ans. Entre elles, c'était une évidence, un amour vrai et sincère. Pourtant, les gens ne voient pas cette adoption d'un très bon oeil. Mais Olive n'en a que faire, c'est une femme instruite et indépendante. Je l'ai adoré, j'ai adoré sa façon de penser, de vivre, dans une époque où les femmes libres et indépendantes ne sont pas très vues. En plus, elle se démène pour ceux qui sont en difficultés, en aidant Mabs et sa famille, en créant une fondation pour venir en aide aux autres. Bref, j'ai adoré Olive, je pense que c'est elle que j'ai préféré, une héroïne forte, intelligente qui donne des envies de liberté et de croire en ses rêves.

Pour finir, il y a Abigail Finch, celle pour qui Mabs travaille, je n'en dirai pas beaucoup sur ce personnage, tous les mystères tournent autour d'elle. Mais son histoire m'a touchée et surtout m'a révoltée. J'ai clairement eu des envies d'envoyer mon livre valser quand Abigail nous raconte son histoire.

Ce livre met les femmes au centre de l'histoire, j'ai vraiment adoré ces points de vue en chorale, ces chemins qui se croisent. C'est une histoire d'entraide et de sororité, même si les classes sociales sont très différentes, si certaines n'auraient jamais dû se rencontrer, leurs destins vont s'entremêler, pour le meilleur.

J'ai adoré cette plongée dans le passé, Londres dans les années 1890, une vraie immersion dans cette époque. J'ai adoré y découvrir la façon de vivre des gens, que ce soient les gens les plus aisées, à ceux qui vivaient dans la pauvreté. J'ai aussi aimé que l'histoire soit centrée sur les femmes justement de l'époque et de leurs conditions de vies.

Parce que les sujets de ce livre sont assez percutants, la condition de vie des femmes, leurs dépendances aux hommes. le fait qu'elles ne soient pas considérées comme égales, que ça soit leurs maris qui décident de tout, même du pire. J'ai adoré ces visions différentes sur ça, l'envie d'émancipation et d'indépendance de ces quatre femmes. L'auteure aborde également les différences sociales, ainsi que le racisme, bref que de thèmes sur l'injustice qui mettent en colère et qui m'ont fait éprouver tout un tas d'émotions.

J'ai beaucoup aimé cette lecture, où les femmes sont au centre de l'histoire. J'ai adoré ces quatre héroïnes qui se battent chacune à leur façon pour ce qu'elles pensent juste. J'ai adoré ce contexte historique, cette histoire de sororité malgré la différence de classe sociale. C'est un livre très intéressant qui m'a procuré de multiples émotions, qui m'a touché tant il y a d'injustice dans cette histoire. J'ai adoré les secrets que contient cette histoire, une intrigue qui tient en haleine du début à la fin. Si vous aimez les romans historiques, ce livre est clairement fait pour vous.
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Un sympathique roman choral, autour de l'amitié et de la condition de la femme, à Londres à la fin du XIXè siècle..
Les personnages sont variés entre les âges et les conditions sociales, et attachants. Mabs spécialement, qui porte sa famille à bout de bras, mérite la fin heureuse que l'on peut prévoir. Les liens se tissent naturellement entre elles, et se soutiennent les unes les autres.
Petit bémol : le secret qui se terre entre les murs de Willoughby Hall se devine assez rapidement, la résolution tombe sous le sens alors le roman perd un peu d'intérêt.
Le contexte historique cependant enveloppe merveilleusement l'histoire.
Un agréable moment !
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Je me suis assez vite ennuyée avec ce roman : je ne voyais pas où l'autrice voulait nous emmener. Elle décrit très justement la place de la femme dans la société anglaise de la toute fin du XIXème siècle. Elle évoque aussi bien des femmes de la haute bourgeoisie que des domestiques ravies d'échapper à la pauvreté de leur quartier, ou les orphelines cloîtrées dans des institutions peu reluisantes. On suit les unes et les autres dans leur quotidien, luttant pour survivre, défendre leurs idées ou gagner leur liberté, les événements les amenant à se lier et à devenir amies jusqu'à former une famille de coeur.

C'est donc un roman très féminin avec ses quatre narratrices, et très féministe aussi avec (éducation, indépendance, etc). Il y a très peu d'hommes dans l'intrigues, et ils ont rarement le beau rôle, sauf le père fortuné et influent de l'une des héroïnes qui intervient pour sauver la situation à plusieurs reprises... Tout se résout d'ailleurs un peu trop rapidement et facilement pour tout le monde. C'est difficile d'y croire tellement c'est exagéré.

Enfin bref, je suis assez déçue par cette lecture qui m'a semblé bien longue...

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