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Critique de caryatide


Tout commence comme un reportage anglais diffusé sur feue Maison + : une superbe maison bourgeoise dans un quartier chic de Londres...pas n'importe quelle maison, elle a été habitée par une pop star et figure sur un tableau célèbre acheté par la Tate.Les propriétaires se suivent, la maison prend de la valeur jusqu'au jour où les occupants veulent faire des travaux pour installer leurs ados bruyants au sous-sol. le ballet des décorateurs, des architectes, des entrepreneurs commence...mais le permis de construire est refusé. Voulant au moins redécorer sa cour intérieure, le propriétaire déplace un gros bac à fleurs, découvre une plaque de fonte, la soulève pour voir...il y a là quatre cadavres. Il vient de se pourrir la vie pour les mois à venir et de faire diminuer en flèche la valeur de sa maison.
Qui peuvent bien être ces quatre morts ? Et qui peut bien les avoir mis là...
L'enquête n'avance pas jusqu'à ce que le commissaire qui en est chargé rencontre Wexford jeune retraité dans les rues de Londres et lui propose de devenir "consultant".
Bien sûr Wexford accepte et part à la recherche des témoins. Des voisins ? A Londres on déménage souvent et on ne s'occupe pas de ce qui se passe à coté de chez soi. Les entreprises ? Mais c'est la crise et beaucoup ont fait faillite, les autres ne valent guère mieux.
Bref, c'est un travail de très longue haleine que notre retraité vient d'entreprendre...Mais ce n'est pas grave, on sait qu'il est patient.
De plus il croise la route de jeunes femmes d 'Europe de l'Est qui arrivent, en clandestines en Angleterre croyant avoir un contrat de mannequin...et qui s'aperçoivent que dans le meilleur des cas elles feront des ménages...et il doit quitter Londres en urgence pour venir au chevet de sa fille Sylvia qui a été agressée.
Beaucoup de marche à pied dans la ville (et oui, quand on n'a plus de chauffeur..) et quelques conversations avec Burden son vieux complice vont bien sûr venir à bout de cette quadruple énigme.
Moi, ce qui m'étonne toujours, mais c'est sans doute le poids des préjugés, c'est que Sheila qui est comédienne mène une vie tranquille avec ses enfants, alors que l'ainée des Wexford, Sylvia, travaillant dans le social avec un ex architecte, donc beaucoup plus banale, ne sait pas quoi inventer pour inquiéter ses parents et éventuellement donner du travail à son père...
Pour ceux qui connaissent bien les livres de Ruth Rendell, j'ai cru comprendre que le tableau représentant la maison Marc et Harriet à Orcadia Place joue un rôle important dans le livre Sage Comme une Image.
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