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sur 43 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Un grand merci à Babelio et à l'éditeur Harper Collins qui m'ont proposé la lecture (en épreuves non corrigées) de ce premier roman. Sophie Reungeot a écrit précédemment une nouvelle : "Cinq fois le tour", et a remporté un concours d'écriture. Cela suffisait-il pour avoir la certitude de produire un bon roman ? Je vais sans doute paraître sévère, mais il m'a manqué pas mal d'éléments pour être réellement accrochée. Commençons par le sujet : je m'attendais à un livre centré sur l'attentat du Bataclan, la résilience, la façon dont une victime parvient à vivre après en avoir réchappé. Alors oui, ce thème-là est effectivement présent, mais pas traité de façon assez approfondie, c'est très survolé (le bruit des avions...). Et n'on n'y arrive qu'après une longue intro sur le monde du poker, parce qu'une des héroïnes est joueuse professionnelle (Laura, ou LOra_Croft, son pseudo dans le milieu), truffée de termes spécifiques à ce milieu... D'emblée j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire, et je n'ai continué que pour respecter mon engagement à écrire une critique. Et ensuite, cela ne s'est pas vraiment arrangé : on fait la connaissance d'Audrey, victime de la tyrannie de sa patronne, et qui ira jusqu'à lui sacrifier sa relation avec son petit ami Raphaël. Un peu poussé, non ? Ou alors elle n'y tenait pas tant que ça... Il faut attendre la page 85 pour rentrer dans le vif du sujet : l'attentat du Bataclan, où Audrey assistait au concert et dont elle parvient à s'échapper. C'est là qu'elle arrête le taxi où se trouve par hasard Laura, et dont le chauffeur décide immédiatement de secourir la jeune rescapée. En fait c'est le seul véritable "héros" de l'histoire, la présence de Laura n'étant qu'accidentelle. Mais elle va quand même amener Audrey chez sa mère Christine, une bab's coincée dans sa jeunesse tumultueuse, et dont les rapports avec Laura sont bien loin de ceux d'une mère avec sa fille. Bref, la suite du roman consiste en sauts dans le temps où l'on retrouve les deux filles, de plus en plus inséparables, à Nevers chez les parents d'Audrey, à Prague, à Berlin et jusqu'à Las Vegas. le tout sur des musiques de Kate Bush et surtout de David Bowie auquel Audrey voue un véritable culte (bon, là on est d'accord, moi aussi je l'aime beaucoup !).
Très vite, trop vite, j'ai compris le lien entre le prologue du livre, qui se déroule le jour de l'attentat de la rue de Rennes, en 1986, et certains personnages du récit. Donc, plus de suspense à ce sujet. C'est extrêmement tiré par les cheveux, mais bon, passons. Mais ce qui m'a vraiment paru trop artificiel, c'est la construction de cette amitié fusionnelle entre ces deux filles beaucoup trop individualistes et dont les univers sont à des années-lumière l'un de l'autre. Audrey qui plaque tout, copain, boulot, et qui s'en va vivre (avec quoi ?) dans des hôtels de luxe avec sa copine...et celle-ci que ça ne dérange pas plus que ça, même si elle continue à s'envoyer en l'air (pour déstresser) avec le premier qui lui plaît, mais en cachette quand même ! Et les mères, de vraies caricatures ! Entre la parfumeuse coincée de Nevers et l'amazone alcoolisée en permanence du boulevard Brune, pas de nuance.

J'ai mis beaucoup de temps à m'attaquer à cette critique parce que d'une part j'ai peiné à terminer le livre (j'en ai lu plusieurs entre-temps pour m'aérer l'esprit), et d'autre part j'ai du mal à équilibrer ma critique par des aspects positifs. Qu'est-ce qui m'a plu ? L'évocation de la musique de Bowie, et le chapitre sur Berlin qui s'y relie, les chapitres pas trop longs aux titres évocateurs, le personnage de Steven, le papa de Laura, qui m'a émue...et c'est à peu près tout ! En général les livres qu'on me propose en MC privilégiée emportent mon adhésion, mais là, c'est hélas un rendez-vous raté. Alors peut-être que dans l'édition définitive certaines maladresses ont été corrigées, et on peut également les pardonner puisqu'il s'agit d'un premier roman, mais je doute d'avoir envie de lire le prochain.
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Le bruit des avions de Sophie Reungeot est un roman contemporain se déroulant entre 2015 et 2017.
Le 13 Novembre 2015 , Audrey est au Bataclan lors de l'attentat. Elle arrive à sortir saine et sauve et se précipite dans un taxi où se trouve Laura.

Audrey et Laura sont deux trentenaires bien en phase avec leur époque.
Audrey , originaire d'une famille de Nevers, est montée à Paris pour faire des études d'architecte d'intérieur. Elle travaille et subit Mika , prêtresse de l'architecture de luxe et des nuits parisiennes.
Laura , elle, est joueuse de poker professionnelle. Addict aux tables de poker et au poker on line.
Ce pitch posé, on se dit que le roman va tourner autour de la reconstruction après un attentat, ou encore autour de la relation entre Audrey et Laura.
Et c'est là qu'est la déception.
Cette reconstruction dans un monde post attentat aurait pu être le sujet principal du roman.
Malheureusement ce n'est pas le cas. S'ajoute des relations mère- fille , des mélanges d'histoire entre des binômes : Audrey /Laura - Christine/Betty - Nicole/Josiane .
Le tout noyé dans une profusion de termes anglais pour parler du poker et une bande son anglo saxonne ne se donnant pas la peine d'un minimum de traduction. Tout le monde n'est pas au top en anglais et les paroles de David Bowie ou Kate Bush auraient méritées une traduction.
En définitive , une déception avec une 1ère partie longue de 100 pages avant la rencontre d'Audrey et Laura.
Je m'attendais à un développement psychologique plus important sachant qu'un personnage avait subi un attentat et qu'un autre est addict au poker.
Ce manque de développement psychologique entr'autre fait qu'il est difficile d'adhérer aux personnages de Laura et Audrey.
On reste spectateur de ce Road trip. Il ne fait que passer.
Sophie Reungeot est rescapée de l'attentat du Bataclan
Néamoins merci à Babelio et aux Editions Harper Collins pour la découverte d'un auteur et de son premier roman.







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Le thème de ce roman va certainement intéresser plus d'une personne. On parle d'attentats et de reconstruction. Sujets donc très actuels. Je ne déroge pas à la règle, ça m'a intéressé. Pourtant, quelque chose n'a pas fonctionné.

L'écriture est simple et agréable. Cela-dit le contexte du monde du poker m'a légèrement perdu. C'est une atmosphère trop décrite pour moi. Et c'est un monde qui ne m'attire pas particulièrement.

Niveau personnage, j'ai eu bien du mal à m'attacher aux protagonistes. Elles me sont restés inconnues. Sans être psychologue, j'ai trouvé que leurs réactions frôlaient parfois l'incohérence. Se raccrocher à une inconnue après une attaque terroriste ... je m'attendais plutôt à quelqu'un qui développerait une peur de l'autre. Et donc effectivement, l'histoire d'une reconstruction. C'est dommage ! Puis, leur histoire était censée m'importait davantage que celle de leurs parents. Finalement, j'ai plus été happée par l'histoire de Christine et de Betty (même si je devinais dès le début une telle fin).

Ce n'est pas un roman mauvais en soi, mais ce n'est pas ce à quoi je m'attendais. Parfois la surprise est positive mais pas cette fois. Pas vraiment en tout cas ! Elle aurait pu l'être si l'auteur avait développé l'histoire de Christine et de Betty. Dans cette histoire là, j'ai eu affaire à des sentiments et ne serais pas restée que spectatrice ...
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Lorsque Babelio m'a proposé ce roman pour une masse critique privilégiée, j'ai trouvé le résumé intéressant et je n'ai pas mis longtemps à accepter et pourtant...
Je ne vais pas tourner autour du pot, je suis passée complètement à côté de ce livre....

Tout d'abord l'histoire ne m'a pas embarquée, j'ai eu beaucoup de mal avec l'univers du poker qui ne me passionne absolument pas et j'ai trouvé que la rencontre, les relations entre les filles, tout est resté extrêmement superficiel. Il m'a manqué en outre une dimension plus profonde de l'après Bataclan, j'attendais une vraie réflexion sur le traumatisme et je ne l'ai pas trouvée.
Pas d'empathie pour les personnages et l'histoire de Christine et Betty vient parasiter très vite le récit principal et même prendre le pas sur lui. Les coïncidences et les raccourcis faciles ne m'ont pas convaincue...

Et ensuite, il y a la plume et là ça ne l'a pas fait non plus.... un style plutôt simple proche du langage oral qui parfois devient très familier, voire trop pour moi. En soi, ça aurait pu être un parti pris du roman mais comme ce n'est que par moment c'est venu casser mon rythme de lecture ...
Honnêtement, je ne sais pas si c'est parce que j'ai lu des épreuves non corrigées et que tout cela a disparu dans la version définitive, mais personnellement ces variations de style m'ont profondément gênée !

Bref, un rendez-vous manqué....
Lien : https://chezbookinette.blogs..
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Tu reçois une petite notification, tu lis, et tu sens que ça peut matcher entre vous. Les mots avec lesquels il se présente sont choisis, attrayants, laissent présager un bon moment. Tu acceptes de le rencontrer. Il arrive. Intérieurement, tu frétilles, les précédents étaient plutôt des bons plans, tu espères que celui-là sera du même acabit. Tu te souviens des mots qui le décrivaient, alors tu engages la conversation, aussitôt il s'ouvre à toi. Il te parle d'une certaine Laura, une joueuse de poker pro, une fille enfermée dans sa passion, plus attachée au jeu qu'aux gens qu'elles n'apprécient guère, hormis son père qui vit dans une caravane à Vegas. Ouais, bon, d'accord, mais revenons plutôt à… Ah, il passe à Audrey, une fille qui vient de rompre d'avec son Raphaël après des mois d'hésitation. "Non, mais ok, Laura, Audrey, ça fait 100 feuillets que tu m'en parles en long, en pages, et en travers, on va peut-être parler de ce pourquoi tu es là, non ? Ton profil me promettait une histoire avec pour point de départ la tragédie d'un vendredi soir, tu te souviens, le Bataclan… Ah, ça te revient. Merci. Et donc ? le Bataclan ?" Il raconte qu'Audrey, sort de la salle pour échapper aux balles et dans la précipitation, arrête un taxi qui passe par là. À l'intérieur, il y a Laura… qui décide tout de suite de se réfugier chez sa mère, Christine, avec qui elle a une relation pleine de frustration, de chantage, de cajoleries et de mensonges.

Tout à coup… enfin non, pas tout à coup finalement, au fil de la conversation, tu te demandes si tu as bien fait de le faire venir, il est bavard mais il n'arrive pas à déclencher chez toi l'envie d'en savoir plus sur son histoire. Tes pensées vagabondent sur ce que ce rendez-vous aurait pu être et puis… Ah Laura veut découvrir pourquoi sa tante est morte il y a longtemps, une sorte de secret de famille, alors elle et Audrey partent à la recherche. Oui, elles sont devenues super copines, les filles, forcément se rencontrer un soir d'attentat ça crée des liens, des traumatismes aussi sûrement, mais bon c'est pas le plus intéressant (ah ben si justement, ça m'aurait bien intéress…)… Ah on a une piste pour la tante, super…

Il aime aussi beaucoup la musique, et le cinéma, il y en a partout.

Voilà voilà… Est-ce que je ne me serais pas fait berner par une présentation un peu trop m'as-tu-lu ? le Bataclan, ça attise la curiosité, mais derrière ça… Alors oui, il est plutôt bien habillé, avec une écriture fluide, un rythme assez soutenu, mais il lui manque le charme, non, il me manque le charme, le petit quelque chose qui aurait déclenché chez moi cette envie de rester des heures avec lui, au lit, plongé dans ses mots, bercé par ses pages. Mais non. Tant pis. On ne se reverra pas lui et moi, il ne restera même sûrement pas dans mes contacts, mais tant pis. Il en trouvera un autre, plein d'autres. Moi aussi, il y en a plein qui attendent et que je dévore des yeux parce qu'ils sont déjà à PAL dans mon salon. Ça ne m'empêchera pas de continuer à accepter les rencards que me propose Babelio.
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Je remercie Babelio et les éditions HARPER COLLINS pour ce livre.

Evoquant le sujet de l'attentat et de la reconstruction, ce livre m'avais donc interpellé et attiré.
Nous suivons Laura, une as du poker assez solitaire et Audrey, une jeune femme qui a bien besoin de reprendre sa vie personnelle en main (subissant son compagnon, sa patronne et donc en gros, subissant sa vie).
Audrey survivra à l'attentat du Bataclan en ce Vendredi 13, et tombera sur Laura, en rentrant dans son taxi durant sa fuite...

L'auteure met en place sur environ 100 pages les personnages. Pourtant, j'ai trouvé cette première partie assez fade, manquant cruellement de profondeur et d'intérêt pour les personnages. Je dois avouer ne pas avoir réussi à m'attacher à ces protagonistes, notamment à Laura, qui m'a complètement laissé de marbre. L'environnement du poker n'a pas réussi à me happer, bien au contraire, j'ai même survolé inconsciemment ces parties. Quant aux termes anglais disséminés un peu partout, je les aient trouvés la plupart du temps inutiles et de trop, alourdissant la lecture.
Audrey a été un peu plus intéressante, car plus touchante par sa vie et surtout par le fait qu'elle soit une survivante de l'attaque terroriste du Bataclan.
Quoi qu'il en soit, leur relation m'a laissé dubitative.
Audrey représente la survivante et Laura la sauveuse (en quelque sorte). J'ai eu beaucoup du mal à croire qu'elles puissent se faire confiance mutuellement, notamment après une telle expérience. de plus, l'auteure a choisit de faire passer au premier plan la famille de ces jeunes filles, mettant en place un mystère qui m'a aussi laissée de glace.

Ce qui m'a le plus dérangée, c'est la tournure de l'histoire, la psychologie des personnages. L'irréalité et l'absurde (à mon goût) de leur relation et de leurs réactions.
L'écriture est fluide, le style est assez simple. Il y a beaucoup de références cinématographiques et surtout musicales, mais hormis cela, je n'ai pas vraiment apprécié ma lecture. Je m'attendais vraiment à autre chose. Je pensais que l'on allait se pencher sur la peur de ses jeunes filles, leurs terreurs après cet évènement terroriste, à leur méfiance et donc que l'on allait voir la difficile reconstruction après un tel traumatisme. Cela aurait été logique à mon sens.
Mais voilà, la relation et l'histoire présentée dans ce livre ne m'a pas convaincue une seconde.

Ce roman n'est pas mauvais, mais il n'est pas ce que j'attendais.
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Avant tout de chose, ma chronique ne se veut pas méchante et n'a aucune volonté de blesser qui que ce soit. Elle est juste le reflet de ce que j'ai pensé après avoir lu ce livre sans m'être renseigné sur l'auteure ou le contexte de l'écriture de ce livre.

Le prologue du livre nous mets dans une ambiance très étrange où l'on ne comprend pas tout sauf qu'il est question d'un attentat, celui de la rue de Rennes à Paris. Mais pour savoir le pourquoi de ce prologue, il faudra être très patient.

Car ce livre c'est la rencontre de deux femmes qui mènent des vies bien distinctes mais que le hasard (je reviendrai sur ce point) va faire se rencontrer suite aux attentats du 13 Novembre. Deuxième attentat… Rien que là j'ai trouvé qu'il y avait un truc qui n'allait pas. le récit, le ressenti du personnage d'Audrey ne m'ont pas convaincus. J'ai lu des récits de victimes et de proches des victimes et je trouve ce personnage totalement à l'opposé. Il y avait un truc qui n'allait pas dans son attitude. Je suis peut-être mal placé pour juger mais c'est mon ressenti.

Et puis pourquoi encore utiliser un autre attentat dans le récit ? J'ai eu ma réponse après mais mon ressenti reste le même sur ce qui est raconté sur le personnage d'Audrey. Je n'arrivai pas à y croire.

Pour revenir sur la rencontre d'Audrey et Laura, le hasard fait vraiment bien les choses. Je suis mitigée sur tout ce qu'il s'est passé entre elles. Elles se complètent bien et elles vont s'aider mutuellement dans leurs problèmes ce qui est très beau. On les suit avec intérêt et on s'attache presque à elles. Mais y a toujours un petit quelque chose qui fait qu'on n'y adhère pas complètement et que j'ai du mal à expliquer. Cela va se confirmer avec ce qui les lient. Je trouve ça « un peu trop beau pour être vrai ». de plus on s'en rend compte avant elles tellement c'est gros. C'est l'élément dont on se serait bien passé pour ne pas gâcher cette histoire.

La construction de l'histoire est classique et le style est sans plus. Ce qui importe vraiment c'est le fond de l'histoire qui utilise les attentats de Paris entre autres pour se justifier. Cela m'a mise un peu en colère surtout avec le dernier élément à la fin du livre. Je crois que c'était la goutte de trop. Tout ça manque de crédibilité et de sens à mon goût. L'histoire aurait gagné en profondeur en ne mettant pas l'accent sur les attentats de cette façon et en revoyant un peu le lien entre les deux jeunes femmes.

Par chance ce fût une lecture rapide que j'oublierais aussi vite.
Lien : https://leslecturesdamandine..
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Un grand merci à Babelio et à Harper Collins qui m'ont proposé ce livre dans le cadre de masse critique.
2020 – ISBN 979-1-0339-0638-4 – 281 P – ? €
L'auteur Sophie Reungeot, est née en 1985, elle est originaire de Moulin. le bruit des avions est son premier roman. Elle puise dans son expérience certains passages du livre...
Mots matières : Bataclan – Amitiés – secret de famille
Audrey a toujours cédé aux règles de la société se soumettant à ses parents, parfumeur à Nevers puis à son employeur. Elle n'a jamais fait de vagues. le jour où elle échappe aux attentats du Bataclan, sa vie change. Un taxi où Laura a pris place, l'a recueillie. Laura est joueuse de Poker. Elles vont se lier d'amitié et se retrouver dans plusieurs villes au rythme de la musique de David Bowie ou de Kate Bush. Elles vont redécouvrir ensemble leurs relations avec leurs mères. Les secrets familiaux vont ressortir.
Le livre décrit les réactions d'Audrey suite à l'attentat du Bataclan, sa peur des lieux fermés, sa recherche des issues de secours. Cependant l'émotion ne s'empare pas de nous. le fait que l'auteur a vécu le drame, explique peut-être le recul pris, le refus de sombrer dans l'horreur. le début du livre est assez long avec la présentation des deux jeunes femmes, un certain intérêt nous prend dans la deuxième partie avec le secret de famille. On suit le parcours psychologique de ces deux trentenaires, leurs conflits familiaux basés sur les non-dits et les choix qu'elles décident de faire pour reprendre leurs vies en mains. Cependant il est difficile de rentrer dans l'histoire et on sort déçu et sur notre faim de ce premier roman.

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Audrey a réussi à sortir du Bataclan et à échapper au massacre ce soir du 13 novembre 2015. Dans sa fuite, hagarde, un chauffeur de taxi la fait monter rapidement dans son véhicule où se trouve déjà Laura qui rentrait chez elle.
Cette rencontre fortuite va déboucher sur une amitié salvatrice.

Si la 4eme pouvait amener à une lecture intéressante, je suis passée à côté.

Laura est une joueuse de poker et Audrey est une décoratrice d'intérieur, victime de la tyrannie de sa patronne. le Bataclan n'arrive qu'à la page 85, les premières pages n'abordant que les vies de Laura et Audrey.

Le roman aborde la résilience, la réparation, l'amitié. Mais je l'ai trouvé plat et creux. L'immersion dans le monde du poker est trop longue et détaillée. L'histoire se recoupant avec le prologue est , pour moi, tirée par les cheveux. Même si le hasard fait bien les choses, là, ça ne fonctionne pas.

L'écriture ne m'a non plus pas aidée à entrer dans cette histoire, je l'ai trouvé manquant de rythme.
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17 septembre 1986. Christine se prépare pour sortir. Cette jolie jeune femme aime faire la fête avec ses amis et s'enivrer jusqu'au bout de la nuit. D'ailleurs, sa meilleure amie Betty est injoignable depuis quelques heures. C'est étrange car leur bande d'amis devait se retrouver. Quelques instants plus tard, Christine apprend l'affreuse nouvelle. Un attentat a eu lieu au magasin Tati et Betty est touchée à la jambe. Pourtant, au lieu de retrouver son amie à l'hôpital, Christine préfère partir rejoindre son nouvel amoureux, un bel américain...

Près de 30 ans plus tard, nous allons suivre les destinées de deux jeunes trentenaires. Audrey, une architecte d'intérieure, sous le joug d'une patronne despotique et Laura, joueuse de poker mal dans sa peau et fille de Christine.

Le soir du 13 novembre 2015, Laura et Audrey vont se rencontrer ou plutôt se reconnaître. le Bataclan, les attentats, Audrey réussit à échapper à l'horreur et se retrouve en pleine rue. Laura se trouve au même moment dans la même rue qu'elle avec son taxi et décide de l'emmener chez sa mère.

À partir de là, les deux jeunes femmes vont devenir inséparables. Laura sera un soutien inconditionnel pour Audrey. Leur amitié sera leur force et permettra à Audrey de survivre.

Lorsque Babelio m'a proposé ce roman, j'ai tout de suite accepté. La question de la reconstruction après un attentat, de la survie, m'intéressait beaucoup. le résumé était très attrayant. Et pourtant, dès le début, la construction m'a gênée. J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire. La cause? Non pas un récit mais deux récits trop différents. D'abord, quelques pages sont consacrées à Audrey, son job, sa patronne tyrannique, son côté petite fille modèle prête à tout pour ravir ses parents. Puis quelques pages sont consacrées à Laura, la joueuse de poker en pleine déchéance, qui a des relations conflictuelles avec sa mère alcoolique et dépressive. Ensuite vint leur rencontre. Et là d'un coup elles deviennent inséparables. Comme si ni l'une et ni l'autre n'avaient eu de vie avant, pas d'amis, peu de famille. J'ai trouvé cet isolement et leur grande amitié assez peu réalistes. Victime d'un attentat, Audrey ne cherche même pas à retourner chez sa famille mais préfère rester chez une inconnue. Les deux femmes vont dès lors vivre dans une bulle, centrées sur elles-mêmes.

La seconde partie est cependant plus attrayante. On suit leur différentes aventures (quitte à oublier d'ailleurs qu'Audrey a survécu à un attentat). J'ai eu plus l'impression de lire un roman d'amitié. Audrey va avoir une seule lubie: celle de trouver ce qui est arrivé à sa tante, décédée mystérieusement 30 ans plus tôt. Un faux mystère d'ailleurs vu que l'on comprend rapidement qui était Betty.

Le dénouement m'a déçue. le récit se termine d'une façon très rapide et trop abrupte. Je n'ai pas du tout compris cette fin qui m'a totalement laissée sur ma faim (c'est le cas de le dire) avec un gros goût d'inachevé.

Je conseille?

Si le postulat de départ laissait entrevoir un récit prometteur, j'ai trouvé ce roman très inégal dans sa construction. Des récits trop différents au départ puis une rencontre un soir d'attentat et le début d'une amitié indéfectible. Beaucoup d'éléments m'ont paru peu réalistes. Et à contrario, ce qui était intéressant n'a pas été assez développé.
Lien : https://ladybookss.wordpress..
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