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EAN : 9791033906384
288 pages
Harper Collins (07/10/2020)
2.62/5   43 notes
Résumé :
Vendredi 13 – Paris 11e. Audrey s’engouffre dans le premier taxi venu et prend place sur le siège passager. À l’arrière, il y a Laura, qui n’avait pas prévu de débarquer avec une inconnue chez sa mère, au 18e étage d’une tour au sud de la capitale.
Ce qui était prévu et ce qui ne l’était pas, c’est tout l’enjeu de cette nuit particulière et de celles qui viendront. Car les heures blanches qui suivent l’attaque au Bataclan agissent comme un révélateur pour ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (35) Voir plus Ajouter une critique
2,62

sur 43 notes
Elles sont deux, deux jeunes femmes, la trentaine. Il y a Laura, une joueuse de poker professionnelle "Un vrai rat de casino" que l'on découvre au début du roman à Macao.
La deuxième, Audrey est originaire de Nevers où, dans le centre-ville est située la parfumerie Monod, fierté de ses parents. Elle travaille à Paris dans une agence d'architecture intérieure, sa boss Mika étant la décoratrice la plus influente de la capitale.
Laura et Audrey ne se connaissent pas et l'auteure va s'attacher au début du roman à décrire leur vie respective. L'univers du jeu et du poker en particulier, dans lequel Laura est immergée, est particulièrement bien décrit avec une multitude de termes anglais appropriés à ce jeu comme Bankroll, prize pools, bad run, main event heureusement toujours traduits en bas de page. Quant à Audrey, Sophie Reungeot décrit très bien l'emprise de sa patronne dans sa vie. Quand Raphaël, son petit ami lui propose de venir au barbecue organisé par ses parents pour leur anniversaire de mariage, elle choisira d'aller à la soirée d'inauguration à son boulot, à laquelle elle a promis à Mika d'être présente. Elle rompt d'ailleurs avec Raphaël.
Si Laura est accro au poker et éprouve un immense besoin de solitude, Audrey, elle, adore s'asseoir dans les troquets pour faire "des voyages dans le passé".
Elles vont se rencontrer ce fameux vendredi 13 novembre 2015, tristement resté présent dans toutes les mémoires, avec l'attaque entre-autre du Bataclan où Audrey assistait au concert et a réussi à s'échapper par une issue de secours, étant l'une des premières à se jeter dans l'escalier. Laura, rentrée de Chine est dans un taxi pour rejoindre un hôtel quand une silhouette affolée oblige Mehdi le chauffeur à piler. Audrey, car c'est elle, ayant laissé sac et portefeuille en fuyant la fusillade, dans la détresse la plus complète, cherche un taxi. le chauffeur, alors, se précipite et la fait monter à l'avant, redémarrant dans la foulée. Laura va alors décider de débarquer chez sa mère, au 18e étage d'une tour au sud de Paris avec cette inconnue.
C'est avec beaucoup d'émotion que nous assistons au réveil à la réalité pour Audrey. le titre du paragraphe narrant cette prise de conscience est d'ailleurs très évocateur, comme le sont presque tous les autres, puisqu'il s'agit de "Zombies". Il décrit Audrey déambulant comme un zombie, ayant perdu la notion du temps. L'accueil de Christine, mère de Laura, s'il paraît de prime abord un peu loufoque, chargé d'émotions et on comprendra pourquoi plus tard, se révèlera d'une aide précieuse pour Audrey, de même que la présence de Laura.
Petit à petit, chez ces deux jeunes femmes va naître une amitié que rien n'aurait pu laisser supposer, leur vie étant si dissemblable. Elles vont prendre conscience, l'une et l'autre que les choix qu'elles ont faits ne sont pas à proprement parler leurs véritables choix et que leurs familles et notamment leurs mères les ont peut-être poussées sur une voie qui n'est pas forcément leur propre désir. Elles vont à elles deux chercher tout d'abord à résoudre des énigmes familiales. le roman va alors prendre une autre dimension presque policière dans cette quête du passé.
Leur amitié et leur reconstruction nous emmèneront de Paris à Las Vegas en passant par Berlin, le tout rythmé par une musique omniprésente, référence faite à de nombreux albums et cassettes et un David Bowie salvateur pour Audrey.
L'auteure a su restituer de façon poignante et bouleversante la difficulté pour ne pas dire l'impossibilité qu'ont les personnes rescapées mais traumatisées à vie par un attentat à embrasser le présent.
L'accent est mis sur l'entraide et l'amitié, les meilleurs réconforts dans une vie.
C'est un roman très contemporain avec un langage jeune, parsemé de locutions en anglais (trop nombreuses à mon goût). Il rend compte des dégâts, des vies sacrifiées et des souffrances incommensurables engendrés par ces attentats qui semblent depuis quelques décennies, jalonner notre existence. Si celui du Bataclan en 2015 est au coeur du roman, sont évoqués également l'attentat de la rue de Rennes, devant le magasin Tati en 1986 et la fusillade de Las Vegas en 2017.
Néanmoins, dans le bruit des avions, la situation de choc et de détresse vécue par l'un des personnages permet de sauver les deux protagonistes féminines d'un avenir qu'elles n'avaient choisi ni l'une ni l'autre et d'envisager un futur consenti et bien meilleur pour leur épanouissement.
Je dois avouer cependant avoir eu beaucoup de mal à m'immerger dans ce roman. Sans doute, est-ce dû au fait que cet univers du jeu et du poker que je n'ai jamais fréquenté et qui ne me tente surtout pas m'a franchement ennuyée. Il fallait, naturellement le décrire pour bien comprendre la psychologie de Laura, mais là, vraiment, j'ai trouvé trop long, de même pour le personnage d'Audrey. Ce n'est que lorsque je suis arrivée presque au milieu du bouquin, lors de la mise en présence de Laura et Audrey que j'ai enfin pris du plaisir à sa lecture.
Notons toutefois qu'il s'agit d'un premier roman pour Sophie Reungeot.
Je remercie les éditions Harper et Collins ainsi que Babelio pour m'avoir permis de découvrir cette jeune écrivaine.

Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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Un grand merci à Babelio et à l'éditeur Harper Collins qui m'ont proposé la lecture (en épreuves non corrigées) de ce premier roman. Sophie Reungeot a écrit précédemment une nouvelle : "Cinq fois le tour", et a remporté un concours d'écriture. Cela suffisait-il pour avoir la certitude de produire un bon roman ? Je vais sans doute paraître sévère, mais il m'a manqué pas mal d'éléments pour être réellement accrochée. Commençons par le sujet : je m'attendais à un livre centré sur l'attentat du Bataclan, la résilience, la façon dont une victime parvient à vivre après en avoir réchappé. Alors oui, ce thème-là est effectivement présent, mais pas traité de façon assez approfondie, c'est très survolé (le bruit des avions...). Et n'on n'y arrive qu'après une longue intro sur le monde du poker, parce qu'une des héroïnes est joueuse professionnelle (Laura, ou LOra_Croft, son pseudo dans le milieu), truffée de termes spécifiques à ce milieu... D'emblée j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire, et je n'ai continué que pour respecter mon engagement à écrire une critique. Et ensuite, cela ne s'est pas vraiment arrangé : on fait la connaissance d'Audrey, victime de la tyrannie de sa patronne, et qui ira jusqu'à lui sacrifier sa relation avec son petit ami Raphaël. Un peu poussé, non ? Ou alors elle n'y tenait pas tant que ça... Il faut attendre la page 85 pour rentrer dans le vif du sujet : l'attentat du Bataclan, où Audrey assistait au concert et dont elle parvient à s'échapper. C'est là qu'elle arrête le taxi où se trouve par hasard Laura, et dont le chauffeur décide immédiatement de secourir la jeune rescapée. En fait c'est le seul véritable "héros" de l'histoire, la présence de Laura n'étant qu'accidentelle. Mais elle va quand même amener Audrey chez sa mère Christine, une bab's coincée dans sa jeunesse tumultueuse, et dont les rapports avec Laura sont bien loin de ceux d'une mère avec sa fille. Bref, la suite du roman consiste en sauts dans le temps où l'on retrouve les deux filles, de plus en plus inséparables, à Nevers chez les parents d'Audrey, à Prague, à Berlin et jusqu'à Las Vegas. le tout sur des musiques de Kate Bush et surtout de David Bowie auquel Audrey voue un véritable culte (bon, là on est d'accord, moi aussi je l'aime beaucoup !).
Très vite, trop vite, j'ai compris le lien entre le prologue du livre, qui se déroule le jour de l'attentat de la rue de Rennes, en 1986, et certains personnages du récit. Donc, plus de suspense à ce sujet. C'est extrêmement tiré par les cheveux, mais bon, passons. Mais ce qui m'a vraiment paru trop artificiel, c'est la construction de cette amitié fusionnelle entre ces deux filles beaucoup trop individualistes et dont les univers sont à des années-lumière l'un de l'autre. Audrey qui plaque tout, copain, boulot, et qui s'en va vivre (avec quoi ?) dans des hôtels de luxe avec sa copine...et celle-ci que ça ne dérange pas plus que ça, même si elle continue à s'envoyer en l'air (pour déstresser) avec le premier qui lui plaît, mais en cachette quand même ! Et les mères, de vraies caricatures ! Entre la parfumeuse coincée de Nevers et l'amazone alcoolisée en permanence du boulevard Brune, pas de nuance.

J'ai mis beaucoup de temps à m'attaquer à cette critique parce que d'une part j'ai peiné à terminer le livre (j'en ai lu plusieurs entre-temps pour m'aérer l'esprit), et d'autre part j'ai du mal à équilibrer ma critique par des aspects positifs. Qu'est-ce qui m'a plu ? L'évocation de la musique de Bowie, et le chapitre sur Berlin qui s'y relie, les chapitres pas trop longs aux titres évocateurs, le personnage de Steven, le papa de Laura, qui m'a émue...et c'est à peu près tout ! En général les livres qu'on me propose en MC privilégiée emportent mon adhésion, mais là, c'est hélas un rendez-vous raté. Alors peut-être que dans l'édition définitive certaines maladresses ont été corrigées, et on peut également les pardonner puisqu'il s'agit d'un premier roman, mais je doute d'avoir envie de lire le prochain.
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Malheureusement je n'ai pas adhéré au roman le bruit des avions.

Deux femmes, Laura et Audrey qui ont des vies totalement opposées et qui se retrouvent à tisser un lien lors de l'attentat du bataclan.

J'ai trouvé l'histoire extrêmement longue à démarrer. Pendant presque un tiers du livre, nous alternons entre leur vie privée sans suspense et sans actions. C'est très platonique. Ensuite survient l'attentat du Bataclan mais qui est extrêmement survolé alors que je m'attendais réellement à vivre ce qui c'était passé ce soir-là. C'était donc une déception à ce niveau.
Puis nous dérivons sur le stress post-traumatique que subit Audrey et qui est très bien mené pour en arriver aux conflits familiaux.

Je n'ai pas été conquise par le fil de l'histoire. Je m'attendais tellement à quelque chose de plus pertinent et de plus touchant. Là je trouve que ça part dans tous les sens et pour pas grand chose.

Alors malheureusement je ne peux pas donner de point de vue optimiste de ce livre car même aux protagonistes je ne m'y suis pas attachée.

Je remercie tout de même la masse critique de Babelio et les éditions Harper Collins pour la découverte de ce livre.
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Je remercie chaleureusement les Éditions HarperCollins ainsi que Babelio pour cette lecture et leur confiance !
« le Bruit des avions » est le tout premier roman de Sophie Reungeot qui est publié dans la jolie collection « Traversée » chez Harper Collins. L'histoire s'intéresse à Laura, une joueuse professionnelle de poker qui travailla comme serveuse aux États-Unis pendant quelques années. Elle joue partout dans le monde. Laura va croiser le chemin d'Audrey. Celle-ci vient de quitter Raphaël, qu'elle trouve trop ennuyeux et gentil. Un comble. Mika est la décoratrice la plus influente de Paris. Quatre ans que Mika pourrie la vie d'Audrey qui est son assistante. le 13 Novembre 2015, Audrey était au Bataclan, qu'elle quitte en catastrophe suite à l'attentat terroriste islamiste. Elle réussi à se sauver et à grimper dans un taxi où se trouve Laura. Laura l'emmène chez sa mère et c'est le début d'une profonde amitié qui va lier les deux femmes. Une histoire qui aurait pu être très belle mais malheureusement je n'ai pas adhéré à ce livre et je vais vous expliquer pourquoi. Les références culturelles sur le cinéma et la musique sont multiples, beaucoup d'expressions en anglais qui semblent coller là pour donner à ce roman un certain style. L'histoire met du temps à se mettre en place. Audrey vit dans un monde bobo-bourgeois fait de faux semblant, d'hypocrisie. Les deux personnages principaux sont plutôt inintéressant et s'embarquent dans une quête nombriliste. On se demande ce que vient faire l'attentat du Bataclan le 13 Novembre 2015 dans ce récit. Tout cela sonne faux et l'attentat d'être expédié sans vraiment traumatiser Audrey. le style d'écriture n'est pas flamboyant. Je n'aime pas détruire une auteure car écrire un roman c'est oser se mettre sous le feu de la critique, mais là c'est juste impossible tant la somme de clichés relevés dans ce livre est importante. le parti pris de voir ces deux femmes se rapprocher et devenir amie suite aux attentats n'a pas pris chez moi. On n'y croit pas voilà tout. On ne ressent rien sinon une vague indifférence. C'est dommage, mais je pense qu'il y a tellement d'auteur(e)s auto-édités qui mériteraient davantage d'être publiés dans de grandes maisons d'édition. C'est sans conteste le plus mauvais livre lu cette année.
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J'ai reçu ce livre, dans le cadre d'une masse critique privilégiée proposée par Babelio. En lisant la quatrième de couverture, je craignais d'être très remuée. Je m'imaginais lire de quelle manière deux jeunes femmes avaient vécu les attentats qui ont endeuillé la France, le 13 novembre 2015. Je pensais découvrir les fondations d'une amitié débutée lors d'évènements tragiques.


Pendant les soixante-dix premières pages, nous faisons connaissance avec Laura et Audrey. La première est joueuse professionnelle de poker, le jeu est une véritable addiction. La deuxième se sent à l'étroit dans sa vie. Sa chef est une personne toxique et elle quitte son petit ami. Elle regrette aussi que sa mère ne lui parle pas de cette tante qu'elle n'a pas connue et elle ne comprend pas les silences à son sujet. Cette partie, qui pose les bases de l'histoire, m'a malheureusement ennuyée, par moments. Je ne m'attachais pas à Laura et à Audrey.


Page 85. Vendredi 13 novembre 2015, Audrey s'échappe du Bataclan. Elle grimpe, précipitamment, dans un taxi. Une passagère est à l'arrière : il s'agit de Laura. La rescapée des attentats ne peut pas rentrer chez elle, aussi l'inconnue l'emmène chez sa mère à elle, chez qui elle se rendait.


La deuxième partie est, pour moi, réussie. J'ai été sensible au stress post-traumatique vécu par Audrey. J'ai été très touchée par la description de ses angoisses. Même si l'origine n'est pas la même, dans mon cas, j'ai reconnu cette hyper-vigilance, qui contrôle tout, ces peurs contre lesquelles on ne peut pas lutter, ces bruits qui envahissent la nuit. J'ai été très émue par les mots que l'auteure a posés sur les traumatismes d'Audrey.


La troisième partie est celle de la tentative de reconstruction, lente et difficile, qui ne peut être complète. Mais c'est aussi celle dans laquelle, les deux nouvelles amies tentent de percer les secrets qui entourent la famille d'Audrey. Hélas, j'ai été moins intéressée, d'autant plus que le mystère n'en est pas vraiment un pour le lecteur. Dès le début du livre, j'ai deviné ce qui n'est dévoilé qu'à la fin.


Le bruit des avions est un roman pour lequel il m'est difficile de donner un avis. J'ai trouvé que le thème du stress post-traumatique était superbement traité et de manière très réaliste, cependant il n'est qu'une petite partie de l'histoire. Je n'ai pas été passionnée par ce qui entoure ces pages très fortes en émotion. Je regrette que l'auteure ait voulu marier trop de sujets, je pense que ce que promettait la quatrième de couverture ne nécessitait pas d'enrobage. Sans la partie qui m'a beaucoup touchée, ce livre aurait été une déception pour moi, mais il y a ces pages qui m'ont émue. J'ai la sensation d'un rendez-vous manqué qui aurait pu être réussi.


Je remercie sincèrement Babelio et les Éditions HarperCollins France pour cette masse critique privilégiée.


Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Cependant, Laura avait très vite découvert que loger un mort à Paris était plus ardu encore que dénicher un trois-pièces abordable. C'était la flambée des prix et la saturation des places dans les cimetières intra-muros.
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Vous savez, je suis joueuse de poker professionnelle. Un vrai rat de casino. Je crois que j'aime bien ça. Et puis, ça ressemble un peu à la vie, mais en accéléré. C'est les montagnes russes, ça monte, ça descend et entre les deux on s'ennuie. De toute façon, je ne sais rien faire d'autre...
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S'asseoir dans les troquets était un réflexe chez Audrey depuis les commencements de sa vie parisienne. Elle en profitait, aidée par un gin-tonic, pour faire ses "voyages dans le passé". Se remémorer les choses, ça évitait de songer à l'avenir.
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Car oui, un joueur de poker n'était pas chanceux ou malchanceux, il chattait ou il déchattait. Marrant que ces messieurs utilisent l'appellation du sexe féminin pour désigner la chance... Insaisissable pour eux dans les deux cas.
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Le taxi quittait à présent l'atmosphère cotonneuse du pont qui reliait la péninsule aux nouveaux territoires aménagés sur la mer par des hommes jamais rassasiés.
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