Faut pas prendre les cons pour des gens, tome 1

C'est le titre, déjà qui a attiré mon attention. Mais je ne savais pas trop à quoi m'attendre.
C'est étonnant, dérangeant, ça met mal à l'aise, un humour noir et absurde très spécial. Je n'ai pas détesté mais pas ri énormément non plus. En tout cas, cette BD critique l'ultra modernisation et la perte d'empathie de notre société.
Je mets juste la moyenne, mais je ne suis sans doute pas la cible de ce genre de BD. A vous de voir !

Cette BD m'a provoqué diverses émotions : le rire, la peur et le dégoût. J'ai souvent été très mal à l'aise dans certaines histoires mais je pense que c'est le but recherché.
Pour les fanas d'humour noir.
Je ne suis pas fan également du graphisme mais c'est tout de même bien fait pour accompagner le propos : assez froid.

J'ai souri suite à la lecture des premières pages puis un peu moins en lisant les suivantes. L'humour est certes très noir, très piquant, corrosif et certains faits de société dénoncés méritent de l'être mais j'ai décroché au fil de ma lecture. Trop de sujets répétés peut-être, à moins que ce ne soit moi qui ne suis pas un bon public pour ce genre de BD.

C'est drôle !!!
Inégal, mais réjouissant dans l'ensemble.
Les cons prennent cher dans cet album, surtout les intégristes, les fachos et les capitalistes (tout pour plaire).
Le dessin est efficace, l'humour absurde à souhait :
"- Adeptes de la secte d'Uranus, j'ai le regret de vous annoncer que le grand suicide collectif de samedi est annulé !
- Oooh ! C'est bête !"
Certains gags sont percutants, dommage que d'autres traînent un peu en longueur.
Un album à picorer (ou à offrir, si vous avez un message à faire passer).
Challenge Bande dessinée 2022

Cette bande dessinée est ma toute première lecture de cette nouvelle année, découverte le 1er au domicile des hôtes chez lesquels j'ai réveillonné. Un gag par planche, soit une quarantaine en tout, d'humour noir et d'absurde. Au départ très emballée, j'ai trouvé qu'il y avait finalement quelques redondances et que tous les sketchs ne se valaient pas.

Le tout premier reste pour moi le meilleur, avec Les misérables de Victor Hugo révisé pour ne heurter personne, ni les enfants maltraités (passages avec Cosette), ni les policiers (passages avec Javert), etc., et dont le texte se retrouve totalement vidé, seules subsistant les conjonctions de coordination. La planche sur « la maison intelligente », finalement bien trop intelligente et subtile pour ses habitants, est également grandiose.

Une particularité que je n'avais jamais vue dans d'autres BD (mais je n'en suis pas une grande consommatrice et n'ai peut-être pas relevé) : à chaque planche, le dessin de plusieurs cases successives est strictement identique et seules les bulles - les dialogues donc - changent. Cela donne un style particulier, simpliste, dont je ne saurais dire ce qu'il apporte réellement... mais attendez, est-ce que Reuzé et Rouhaud nous ne prendraient pas pour des cons ?

Emprisonner des personnes avant qu'ils ne commettent un crime, créer des distributeurs de diplômes et reconvertir les profs en gendarmes, privatiser les trottoirs et les crottes de chien, engager des ouvriers étrangers pour construire un mur autour d'une ville pour la protéger des mêmes étrangers. Un méli-mélo de sujets controversés exprimés avec un côté bien loufoque et parfois assez limite. Une bande dessinée absurde et caustique qui porte bien son nom.
Lien : https://redheadwithabrain.ch..

"Faut pas prendre les cons pour des gens", j'ai déjà trouvé le titre assez bien choisi. C'est en effet un album relativement drôle, qui pointe du doigt pas mal des aberrations de notre société actuelle. Si la première partie est assez drôle, j'ai par contre trouvé que cela baissait en qualité sur la seconde. Bref, un instantané de notre société qui ne restera pour ma part pas dans les annales.

J'ai enfin pu emprunter le premier tome de cette BD ! 

Mais je n'aurais pas dû lire le deuxième opus avant ce premier où on retrouve moins de situations absurdes et beaucoup lus de scènes nationalistes voire racistes. 

Un opus bien plus globalement méchant que le suivant ! 

Quelques exemples :

 - vendre les diplômes dans des distributeurs automatiques et recycler les professeurs en policiers qui pourraient ainsi distribuer des heures de colle au lieu d'amendes ... 

- vendre des cartons 'de qualité' (ayant contenu des TV à tube cathodique) aux SDF avec vue sur périph et locataire installé dans le carton du magnétoscope ...

- les patients d'un hôpital mis à contribution comme assistants de bloc opératoire ou psychologues du travail 

Bref, un album auquel j'ai bien mois accroché qu'à son suivant, ... 

Finalement : heureusement que j'ai commencé par le deuxième, sinon, je ne l'aurais peut être jamais lu ! 


Lien : http://les-lectures-de-bill-..

Une BD à sketchs qui surfent sur l'air du temps, qui pointent l'absurdité de l'actualité en y substituant des situations d'égales absurdités ou en poussant la mauvaise foi dans des retranchements équivoques.

C'est bête et méchant, c'est fin et chirurgical, c'est crétin et savant. Tout à la fois et rien en même temps.

Un bon moment de gymnastique des zygomatiques aussi masturbatoire que partisan ou un exercice d'hygiène mentale nécessaire au renforcement d'un système humanitaire affaiblit en période(s) de crise(s).

Le tout fort bien servi d'un dessin sérieux et propre tellement à rebours des horreurs surréalistes qu'il peut décrire.

Pas la BD de l'année, mais pour glousser comme un con dans ses charentaises les pieds pas trop loin du radiateur, ça fait des merveilles. En tout cas, ça ne peut certainement pas faire de mal, l'humour comme politesse du désespoir, finalement.

Titre blockbuster en 2019, on retrouve la pate Fluide Glacial avec une satyre corrosive sur la société et ses dérives et un humour poussé à l'absurde.
Ce premier tome est plutôt agréable et m'a fait sourire bon nombre de fois mais ne m'a jamais poussé jusqu'à rire à gorge déployée.

Certains gags sont très bien trouvés, d'autres plus classiques car déjà vu et revus dans le monde de l'humour mais globalement le tout se tient très bien et parlera à bon nombre de lecteurs.