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La limite n'a pas de connerie tome 1 sur 1
EAN : 9791038204089
56 pages
Audie-Fluide glacial (06/04/2022)
3.17/5   48 notes
Résumé :
Après le succès de Faut pas prendre les cons pour des gens, nous vous proposons aujourd’hui de remonter dans le temps et de découvrir les histoires d’Emmanuel Reuzé avant les Cons ! Des univers complètement barrés, des jeux olympiques du crime, une passion fiévreuse entre experts comptables ou encore les aventures de l’homme mal cadré… Reuzé parvient à repousser les frontières d’un humour complètement décalé encore plus loin.
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Hé oui... il a osé... Pour le plus grand plaisir de ses lecteurs, il a osé proposer à une dizaine d'écrivains célèbres d'écrire la préface de son oeuvre, et il a choisi quelque grands noms de la littérature française : Jean-Jacques Rousseau, Marguerite Duras, Michel Houellebecq, Franz Kafka, Marcel Proust, Louis-Ferdinand Céline. Cette première double page a de quoi occuper le lecteur et met en condition pour découvrir l'ouvrage ! Ne la manquez pas !

Par la suite, on découvre chaque scénario le sourire aux lèvres, en se demandant bien ce que l'auteur va encore bien pouvoir inventer pour faire rire.

On découvrira le personnage de Billy the kid, qui comme son nom l'indique était un gosse, mais pas n'importe quel gosse : il fut capable de semer la terreur in-utero de faire mourir les nourrices et de braquer le plus coriace des cow-boys... La terreur en couche-culotte, je vous le dis !

Suivent quelques histoires de serial killer, de gangster de cow-boys très solitaires qui ne manqueront pas de divertir, et la question qui m'a suivie tout au long de l'album, c'est « mais où va-t-il chercher ses idées ? dans la vie quotidienne, dans un élément de corps humain capable de retenir l'attention, simplement, ou dans la malle des connaissances communes en caricaturant une tout petit peu (!) les personnages universellement connus.

Si j'ai vraiment apprécié l'ensemble de l'album, je dois avouer que j'ai largement préféré « Billy the kid », « Hold-up » et « les bigornophiles ». Question de goût personnel, d'autres pourront être interpellés par d'autres planches.

J'avais peu du goût de réchauffé après la lecture de « faut pas prendre les cons pour des gens », il n'en fut rien, pas de soucis, vous pouvez vous plonger dans cette lecture sans apriori.
Lien : http://1001ptitgateau.blogsp..
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Une fois n'est pas coutume : une BD au programme, grâce à la Masse critique Graphique de Babelio et aux éditions Fluide Glacial !

L'album et même les trois albums qui ont précédé La limite n'a pas de connerie avaient un titre provocateur : « Il ne faut pas prendre les cons pour des gens », avec la référence Fluide glacial en couverture attirait l'oeil sur les rayonnages. Et pour qui tentait l'expérience, peu de risques d'être déçu.
La limite n'a pas de connerie est une compilation, de pages publiées entre 2007 er 2009 dans Psykopat et L'écho des savanes.

On y retrouve intacts les raisonnements absurdes et les situations incongrues, les personnages complètements délirants, comme ce cow-boy prêt à en découdre dans un village déserté et qui tire sur tout ce qui ne bouge pas ! Des hold-up au pistolet à eau aux déviants sexuels attirés par les bigorneaux, les occasions ne manquent pas pour s'étonner de l'imagination fertile de l'auteur.

Les thèmes abordés sont très variés et les procédés humoristiques également, il n'y a pas deux gags semblables.

Bien sûr, c'est très déjanté, mais parfois derrière le loufoque pointe une once de vérité qui en dit long sur le comportement et l'absence de limites à la connerie de nos contemporains, comme le dit le titre à l'envers.

J'aime aussi le dessin, travaillé et percutant, parfaitement en harmonie avec le délire des textes.


Pour sourire un moment en ces temps moroses, Emmanuel Reuzé est un excellent remède.

Merci à Babelio et aux éditions Fluide glacial.

Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Il est vrai que la connerie n'a pas de limite et que l'auteur s'amuse à inverser les adages classiques. On se souvient tous de son précédent titre : faut pas prendre les cons pour des gens. Même en inversant, cela veut dire la même chose, il fallait le faire et y penser !

Pour le reste, on va avoir droit à des sketches sur une ou plusieurs pages avec des thèmes et des décors totalement différents. Il y a toujours le même humour un peu absurde qui souligne les travers des gens et de la société en général. le polar, le western et même Batman et Tarzan y seront évoqués.

A noter qu'après le succès du précédent titre, l'éditeur est allé dans le passé d'Emmanuel Reuzé afin d'y dénicher différentes histoires et les porter à la connaissance du public. D'autres diront qu'il s'agit de racler les fonds de tiroir à des fins mercantiles. Mais bon, quand le peuple en redemande !

Globalement, certains récits m'ont légèrement plu et m'ont fait sourire quand d'autres n'ont pas entraîné la moindre réaction notable. C'est un peu moins bon que le précédent opus, il faut le reconnaître. Sans doute, l'effort doit être fait sur la nouveauté et non des plats réchauffés.

Pour ma part, il est vrai que je ne suis pas fan de ce genre d'humour totalement crétin qui pousse très loin dans l'absurdité. J'assume. Cela reste néanmoins sympathique à la lecture pour se détendre à peu de frais.
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Avec Fabcaro, Fabrice Erre, Karibou ou encore Un Faux Graphiste, Emmanuel Reuzé participe à un renouveau de l'humour absurde, et c'est un humour que j'affectionne particulièrement, j'étais déjà fan de la génération d'avant avec René Goossens, Edika et F'murrr, j'adore les nouveaux, plus axés sur nos comportements actuels. Evidemment, le Zaï Zaï Zaï de Fabcaro est devenu une référence. Emmanuel Reuzé en est assez proche, avec un graphisme un peu vieillot, presque calqué sur la photo, et des situations absurdes et décalées. J'ai aimé sa série “Il ne faut pas prendre les cons pour des gens”, mais je trouve qu'ici, il se renouvelle assez peu, et surtout, il manque les petites piques sur notre société et sur nos comportements qui font le piquant de cet humour. J'ai souri, je n'ai pas ri aux éclats comme je l'espérais, il n'y a pas eu d'étincelle. J'ai aimé, mais c'est loin d'être un sommet du genre.
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J'avais lu le premier tome de Faut pas prendre les cons pour des gens à sa sortie, j'avais aimé.
J'ai lu le deuxième tome, j'ai moins aimé.
J'ai vu cette nouvelle série à la médiathèque : j'ai tenté, et j'ai échoué.

On peut opposer l'argument selon lequel c'est de l'humour décalé et absurde. Certes, mais trop. Ça sent le réchauffé avec les graphismes imitation comics. C'est vrai, c'est sympa et ça change. Mais c'est du trash parfois pour le trash avec le fond trop peu travaillé.

Oui, l'auteur aborde toujours avec son humour des sujets d'actualité comme l'écologie, le "déclassement" mais cette fois, la recette ne l'a vraiment pas fait pour moi. Quand l'absurde est poussé trop loin, le propos perd de son efficacité - à mon sens.

Le meilleur reste la couverture. Tant pis pour moi.
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critiques presse (2)
BDZoom
02 mai 2022
Dérision toujours, en guise d’entrée en matière il imagine dix préfaces que l’on dévore avec gourmandise, prêtées par des écrivains célèbres : de Rabelais à Houellebecq. Notons que certains scénarios ont été peaufinés avec la complicité de ses amis Nicolas Rouhaud, Jorge Bernstein et Vincent Haudiquet.
Lire la critique sur le site : BDZoom
BDGest
18 avril 2022
Travaux de «jeunesse» déjà bien aboutis, La limite n’a pas de connerie est une lecture hilarante et particulièrement salvatrice en ces temps incertains.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Billy était donc écossais par sa mère et mexicain par un ami de son père : Pedro qui eut une brève liaison avec Euphrasie avant de devenir zoophile et d'épouser Rosalie...
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Barman ! Une grenadine et pas cette bibine frelatée que tu sers aux indiens.
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Aujourd'hui encore, l'orphelinat est resté célèbre pour son cimetière de nourrices.
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- Tu es folle ! C'est pas légal ! La loi autorise à laisser les SDF mourir de froid, pas à les tuer au fusil.
- Mais le résultat est le même!
- Pareil ou pas, c'est comme ça, bourrique !
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- Vous me copierez 100 fois à tous les temps du subjonctif "Je ne dois pas remplir mon pistolet à eau avec de l'urine".
-M'en fous, il va voir sa gueule, l'autre, a la récré !
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