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3,19

sur 72 notes
Reçu dans le cadre d'un Masse Critique, je remercie Babélio ainsi que les éditions Michel Laffont pour ce moment de lecture.

Je ne vais pas y aller par quatre chemins, j'ai clairement été déçu par ce livre et par cet auteur.
Peut-être avais-je mis la barre trop haute, mais moi qui aie adoré entretien avec un vampire je m'attendais forcément à quelque chose d'aussi bien, et là, pour le coup il faut bien reconnaître qu'on est très très loin de la première oeuvre d'Anne Rice.

Tout d'abord le premier chapitre, celui qui conditionne le lecteur. D'une lenteur incroyable, des pages et des pages de descriptions pour pas grand-chose. Alors, connaissant l'auteur je sais qu'il y a toujours des descriptions, donc je m'en accommode en temps normal. Mais là, le hic, c'est que cela laisse peu de place au reste, à tel point que quand les deux personnages du premier chapitre couchent ensemble, cela tombe comme un cheveu sur la soupe. Déjà, le héros, Reuben, tombe sous le charme de Marchent (prénom pas vraiment génial en français) sans que l'on sache vraiment pourquoi. Mais bon admettons, mais le pire la dedans c'est lorsque elle aussi tombe sous le charme du jeune journaliste…

Cela donne des personnages peu crédibles, d'une fadeur incroyable et un premier chapitre qui peut sembler atrocement long alors qu'il ne fait que quelques pages. Ensuite vient le style qui ici aussi est bien trop lourd. Si cela sonnait très bien dans Entretien avec un vampire, car cela se passe à un autre siècle, une autre époque, de nos jours ça cloche, on ne pénètre pas assez dans le livre.

Alors bon, j'ai bien poussé la lecture, afin de voir la transformation de notre héros mais j'ai également été déçu. Notre jeune Reuben devient, en deux coups de cuillères à pot, un justicier nocturne qui va sauver la veuve et l'orphelin. Je vois globalement ou l'auteur a voulu en venir, car notre Héros est assez content de ce qui lui arrive, mais lorsqu'on le voit pour la première fois bondir de toit en toit, cela est juste risible.

Alors, tout n'est pas à jeter dans ce livre, l'histoire est très intéressante, il n'y a rien à dire la dessus, comme dans tous les livres d'Anne Rice, il y a de super idées, ce qui en fait d'ailleurs un très bon auteur, mais son style, trop lourd, ses personnages trop stéréotypés plombent vraiment l'histoire, surtout qu'elle se passe de nos jours. le même récit, à une autre époque comme dans Entretien avec un vampire serait bien mieux passé.

J'attendais beaucoup de ce livre, je voulais voir ce qu'étais capable d'écrire cet auteur en sortant du contexte vampire et sorcières, et si elle maîtrise parfaitement ses deux sujets, pour moi, elle ne parvient pas à suffisamment se renouveler avec ce premier tomes sur les Hommes-loups. Dommage, mais je n'irais pas au-delà, je préfère continuer à avancer dans sa chronique des vampires, qui restera pour moi la référence en matière de vampires.
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J'ai toujours eu beaucoup de plaisir à lire les oeuvres de Anne Rice. Que ce soit avec la saga des Vampires ou celle des sorcières Mayfair, l'auteur a su construire à chaque fois, un univers particulier.
Ce roman, premier d'une nouvelle chronique, ne déroge pas à la règle.
Des descriptions des personnages jusqu'à celle de la demeure majestueuse au coeur de l'intrigue, chaque détail est finement restitué.
C'est, à mon sens, le talent propre d'Anne Rice: ce style particulier pour les descriptions que d'aucun pourrait qualifier d'emphatique.
Pour ma part, j'adhère toujours !
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Livre que j'ai dévoré en une journée, je ne peux vraiment en dire du mal, personne me croirait.

Bon il y a des faiblesses, les 50 premières pages sont longues comme la mort, le genre visite de maison en détail, ça ne me passionne pas. Je suis plutôt adepte d'action.
Après, 2 ou 3 morts, une transformation et tout va bien.

Mais pour moi, ce n'est pas du Anne Rice, pas tout le temps. Je ne sais pas pour la saga des sorcières, mais les chroniques des vampires sont écrites dans un style bien particulier, un peu alambiqué, plein d'adjectifs, un peu lourd à vrai dire, pour ceux qui n'adhèrent pas. Alors, soit cela tiens à un changement de traducteur, je n'ai pas cherché, soit un changement dans l'auteur, mais le don du loup est bien plus accessible, à tout le monde. Ce que je ne lui reproche pas. L'histoire me plait. Mais peut-être certains sont plus attachés que moi à ce style.

On retrouve toutefois l'auteur dans ses recherches métaphysiques sur la condition de l'âme, de l'immortalité, Dieu existe-t-il, ai-je le droit de ceci, ai-je le droit de cela. Mais largement moins que dans chroniques des vampires, et honnêtement, j'apprécie graaaaandement ça. J'en supprimerais même le personnage du frère de Reuben, prêtre. Je trouve son avis à la fois simple et trop complexe. "le loup garou est une créature de Dieu" mais bon, il a pas le droit de laisser sa nature prendre le pas, ce qui me semble dommage, on peut pas dire que les loups soient des mauvais bougres ici. Je trouve cela complexe, de refuser à une créature de bouffer ses proies, à l'aune d'une morale strictement humaine.

Donc, autre défaut, après le démarrage traînant, les coups de foudres, qui traînent pas eux. Et puis vas-y que je passe ma copine à mon meilleur pote, pendant que je me trouve une autre fille et que mes parents dînent toujours avec mon ex et son nouveau mec (p'pa, m'man, si vous me lisez, même si vous aimez toujours mon copain, si je casse avec et que vous l'invitez avec ma remplaçante, je me verrais obligée de trouver des parents, remplaçants aussi.) L'histoire dure, allez, 2 mois, et notre héros tombe quand même fou amoureux 2 fois. J'ai du mal

Bref, moins de réflexion sur Dieu, des personnages moins torturés, qui s'acceptent mieux, donc moins de longueurs dues aux réflexions personnelles, moi j'aime ce changement chez Anne Rice. J'aime toujours ses ouvrages précédents, mais le don du loup, c'est plus facile à lire, et j'ai pas toujours envie de savoir si dieu et le diable se battent pour nos pauvres pommes.
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Anne Rice est un auteur que j'affectionne tout particulièrement, étant tombée très jeune sous le charme de ses sorcières dans un premier temps, puis de ses célèbres vampires. Autant dire que son dernier livre me faisait saliver ! Lorsque le dernier Masse Critique m'a tirée au sort pour cet ouvrage, inutile de préciser que j'ai sauté dans tous les sens en criant comme une folle... (oui, c'était très drôle à voir).

Loin de ses sujets de prédilection, Anne Rice nous raconte ici l'histoire de Reuben, un jeune journaliste issu d'une famille riche. Lors d'un reportage dans un grand manoir qui doit être vendu, Reuben assiste au meurtre de la propriétaire, est lui-même mortellement blessé mais s'en sort grâce à l'intervention d'une bête inconnue. Après sa guérison miraculeuse, Reuben découvre qu'il a reçu de cette bête un Don particulier, qui lui permet de se transformer en Homme-Loup.

Après une mise en place un peu longue, mais qui introduit bien le cadre et l'ambiance générale de l'histoire, on est très vite pris dans la tourmente de ces événements qui vont marquer la vie de Reuben depuis sa "contamination". Loin des classiques loups-garous, qui se prennent pour des monstres, tuent sans s'en rendre compte et vivent continuellement dans une lutte sans fin contre leur nature, Reuben l'accepte très facilement et, au contraire, décide d'en faire quelque chose de bien. Car ce Don lui permet, entre autres, de déceler le mal chez les gens. Une perspective assez originale je trouve, pour une histoire d'Homme-Loup qui s'annonçait somme toute très banale. Et, comme toujours dans les romans d'Anne Rice, l'écriture, les décors, les descriptions, la psychologie des personnages sont suffisamment travaillés pour faire de ce livre un peu plus qu'un agréable moment de lecture, nous faisant sans peine oublier quelques longueurs et répétitions par-ci par-là.

Un grand merci, encore une fois, à Babelio, qui organise ces opérations Masse Critique, et bien évidemment un grand merci à Michel Lafon.

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Un roman pour adultes sur les loups-garous, voilà qui change l'ordinaire du genre.
Un bon début, on s'immerge dans l'histoire, dans le train-train de Reuben, dans l'accident qui va changer sa vie à jamais...
Des rebondissements inattendus à la pelle, on y croit, et puis à la fin, on se rend compte que l'auteure, en panne d'imagination, a écrit un épilogue sans nuances qui frustre le lecteur.
A voir si la suite mérite d'être lue ou pas...
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"Le Don du Loup"...par quel bout vais-je bien pouvoir aborder cette critique ? Humm...

Dernier né d'une auteure que j'adore, ce "don du loup" a été la source de quelques souffrances...
L'attente ! Oui, ce long temps éditorial entre l'édition originale et la traduction française. Évidemment, j'aurais pu enfin sauter le pas et lire Anne Rice en vo. Mais non, j'ai les autres opus qui m'attendent patiemment depuis des années (et qui attendent toujours !). Heureusement, l'excuse a tenue suffisamment longtemps jusqu'à la parution du présent livre.
Et la lecture ! Espacée sur plusieurs mois, entrecoupée par de nombreuses autres, puis réservée spécialement pour le temps d'attente en caisses, guichet et autres files parfois interminables qui ponctuent notre vie, dévorant ce temps précieux qui est le nôtre, et qu'il est important d'optimiser. Enfin, il a fallu un dimanche matin calme et ennuyeux pour parvenir à la conclusion de ce roman.

Du côté du style, il n'y a pas de problème. J'ai plutôt retrouvé ce que j'avais aimé dans les Chroniques des Vampires et qui m'avait manqué dans les Chansons du Séraphin. Rien que la description de Nideck Point m'a rappelé celle de la demeure Mayfair.
C'est plutôt du côté de la structure et du rythme que ça pêche un peu. Les deux tiers du texte sont lents et longs, et cela se poursuit bien au-delà du temps d'introduction. Il y a un peu trop d'éléments redondants : la chasse dans la forêt, la chasse dans la ville pour supprimer les "nuisibles", les interrogations et réflexions de Reuben. J'ai l'impression que cette histoire n'est pas chronologiquement linéaire comme une histoire "classique", mais est plutôt une succession de cycles séparés par un rebondissement. Comme si une routine devait s'installer et réapparaître après chaque avancée de l'histoire pour que justement celle-ci n'aille pas trop vite. C'est ce qui m'a le plus gêné, ce sentiment de devoir faire un tour sur soi-même avant chaque nouveau pas. C'est ce qui ma souvent interrompu dans ma lecture. On n'est pas emporté...

Sinon, l'histoire est intéressante. Une relecture super-héroïque du mythe du loup-garou. Une vision qui s'oppose globalement à ce qui se fait habituellement. Un homme-loup plus lumineux, plus équilibré qui au final s'insère naturellement dans la mode actuelle des super-héros. Mais du coup, on tombe dans le manichéisme...
Du coup, les personnages sont un peu lisses, faciles. Quelques remises en questions reviennent régulièrement pour rappeler que Reuben ne vit pas quelque chose de "normal" mais tout est souvent chassé par ce sentiment profond d'être sur la bonne voie, au point où on se demande si au final le père Jim n'est pas juste là pour modérer cette certitude instinctive. Et encore, est-ce utile étant donné que Reuben rejette tout en bloc...?
Reuben est trop gentil, trop conciliant, trop sage pour être vrai, réel, dans son approche de l'amour et de sa vie amoureuse. Laura est une sorte de Marchent bis, mais aussi le contrepied de Jim, compréhensive, ouverte d'esprit et empreint de cette certitude instinctive qui renforce son lien avec Reuben. Puis vient Stuart, probablement le moins réaliste de tous tellement il cumule de choses...
Je ne me suis attaché à aucun des personnages, si ce n'est peut-être Phil, que j'aime bien. Mais j'attends de lire la suite avec impatience, car les derniers chapitres lèvent le voile sur des protagonistes vraiment plus intéressants et surtout dotés d'humour !

Me voilà encore une fois devant une longue critique, tellement j'ai de chose à dire finalement. Pour conclure, je dirais que c'est sympa mais sans plus. La question désormais est : "combien de temps vais-je attendre avant de me procurer "The Wolves of Midwinter", suite directe du "Don du loup" ?
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J'ai adoré la façon dont Anne Rice a littéralemant renouvelé le mythe de la sorcière, la manière dont elle a modernisé le personnage du vampire avec ses "Vampires Chronicles" dont j'ai fidèlement lu chaque page, les excellentes comme les moins bonnes. Alors quand j'ai appris qu'elle s'attaquait à un autre monument de notre imaginaire collectif en l'occurence le loup garou, j'ai été aux anges et j'ai plongé dedans... malheureusement je n'en ai pas vraiment remonté une perle.
Reuben Golding, très jeune et très très beau journaliste intervieuwe Marchent Nideck qui désire vendre sa superbe propriété du bord de mer, perdue au milieu des séquoias. le jeune homme tombe amoureux de la maison et de la dame. Quand il se réveille après une folle nuit d'amour, Marchent est morte assassinée par ses frères toxicomanes et Reuben se fait sauvagement attaquer par une bête mystérieuse qui a tenté de défendre Marchent...
On ne fera aucun commentaire sur les prénoms des personnages principaux, après tout on a bien fini par adopter Lestat! En soit le livre n'est pas mauvais, le thème du loup garou est agréablement renouvelé, l'auteur défend les droits des homosexuels (c'est pas le message principal mais le sujet à le mérite d'être évoqué et abordé sans jugement moralisateur ) ; c'est facile à lire (peut être un peu trop).Mais le style est transparent, comme si l'auteure elle-même ne croyait pas en ses personnages. Et c'est vrai qu'en plus de 400^pages, je ne suis pas parvenue à m'attacher au "petit" Reuben. Au départ il est épris de son amie Céleste, succombe au charmes mûrs de Marchent , surmonte le chagrin du sauvage assassinat de cette dernière et moins d'un mois plus tard se console dans les bras de la douce Laura... Quand on vous disait que le loup garou cicatrise vite! On a l'impression que ce personnage bavard devrait être bouleversé, déchiré de sentiments contradictoires et exaltés... Pourtant on arrive pas à y croire: cet être en proie aux plus profonds des instincts animaux: la défense, la violence, la soif de domination physique intellectualise bien trop pour être crédible.
Espèrons que la suite sera meilleure.
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Le Don du loup est le premier tome d'une nouvelle saga d'Anne Rice. Quand j'étais plus jeune, j'ai dévoré – sans mauvais jeu de mot – tous ses romans sur les vampires après que ma meilleure amie m'ait fait découvrir Lestat. Après, j'ai nettement moins accroché sur les sorcières, les Anges déchus (d'ailleurs si vous voulez, vous pouvez aller lire ma chronique sur L'heure de l'ange).

C'est à nouveau ma petite Muriel qui m'a prêté le Don du loup, ainsi que le second tome de la saga Les loups du solstice. Et quelques jours avant une visite à Rennes, je me suis plongée dans le premier tome afin de pouvoir le lui rendre.

Je ne vais pas faire durer le suspense, j'ai eu un mal fou à le finir et à m'y intéresser, tant l'intrigue met du temps à démarrer. Au début du roman, Reuben visite une maison et tombe sous le charme de la propriétaire et des lieux. Soit. Mais j'ai eu la sensation qu'Anne Rice se transformait en agent immobilier en nous décrivant toutes les pièces et tout ce qu'elles contenaient. Quelle chance de savoir que cette demeure était équipée de chaudières neuves et du wifi et que les fenêtres avaient étaient restaurées et refaites à l'identique ! Même une partie des livres de la bibliothèque a été passée en revue, tout comme les annotations que l'on trouve dans certains livres… Je ne dis pas que c'est complètement inutile, mais j'ai dû lutter pour ne pas sauter certains passages beaucoup trop descriptifs. Je comprends que l'on veuille mettre le lecteur dans l'ambiance, pas de problème, mais là, trop c'est trop.

Le personnage de Reuben est assez intéressant tout comme la revisite du mythe du loup-garou. En revanche, je n'ai pas vraiment accroché avec le personnage de Laura, trop parfaite et en même temps complètement bizarre. La première rencontre entre Reuben et Laura ne m'a pas franchement séduite et j'espère que j'arrêterai bientôt d'y penser… du coup, je pense que je vais m'arrêter là pour cette saga et ne pas enchaîner avec la suite. Je pense que plein d'autres livres qui me plairont plus attendent que je les lise. Mais si vous aimez Anne Rice et qui vous voulez découvrir une saga qui a du potentiel – car oui, il faut bien l'admettre, ce premier tome pose les bases d'une mythologie vraiment intéressante – ne passez pas votre chemin. Essayez ce premier tome. Et s'il vous séduit, vous aurez tout gagné.
Lien : https://mademoisellemaeve.wo..
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Au final, quelle déception !
Tout y était pourtant, mais la sauce ne prend pas, on n'y croit pas.
Si la mythologie et les l'histoire des fondateur se tient, le moins réussi de l'histoire, ce sont encore les histoires d'amour du héros : une pitié !
Bref, vous l'aurez compris, je zapperai les volumes suivants, puisque j'ai cru comprendre que suite il y aurait ...
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Quelle déception que ce livre-là! Anne Rice nous a pourtant habitué à des merveilles en matière de personnages, de fantastique, d'univers. Ici, Reuben est à peine crédible dès le départ. Infidèle à sa fiancée sans que ça lui pose le moindre problème de conscience, il semble bien peu surpris des changements qui s'opèrent chez lui. Il les accepte, les constate, mais ne s'en étonne ni ne s'en effraie pas. Et comme ils sont loin de se produire de manière progressive, l'arrivée du loup-garou dans cette histoire est faite avec de gros sabots, de grosses ficelles, qui m'ont complètement empêchée d'y accrocher. Je n'ai donc pas du tout eu de l'empathie pour ce personnage, j'ai assisté à son histoire sans réellement y croire.
De plus, je dois avouer que le principe d'un loup-garou super-héros m'a profondément agacé. L'intérêt de ces créatures est justement de mélanger leur humanité et leur côté sanguinaire, et Reuben se pose en effet la question. Mais quoi qu'il arrive, il ne tue que des personnes qui le méritent, il n'entend appeler que des victimes qui ont besoin d'être libérées de leur bourreau. Bien pratique pour passer pour un héros, ce qu'il fait d'ailleurs vu les journaux et l'opinion publique qui l'encensent. Or, cette attitude ambiguë n'est pas du tout exploitée dans le livre: on se contente d'un Reuben qui vole au secours des gens, et tombe amoureux d'une femme qu'il n'a jamais vue. Il reste donc relativement creux et peu intéressant.
J'aurai aimé qu'il réagisse plus comme Stuart, le second loup-garou de l'histoire, plus virulent dans son inquiétude, ou comme Grace sa mère, qui se démène pour trouver des solutions et des explications. Mais non, il faudra apporter d'autres personnages, encore moins approfondis, pour faire avancer l'intrigue qui n'aura pas su exploiter ses pions de départ.
Lien : http://mabouquinerie.canalbl..
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