Tu sais, les hommes sont comme des graines ..... Du soleil, de la pluie.... et de l'amour, voilà tout ce dont nous avons besoin.
À présent, je vais devoir vaquer à mes occupations. J’ai reçu une nouvelle série de lettres de mes jeunes lecteurs américains au sujet de mon cher Petit-Jean des Villes. J’aime tant répondre en personne à chacun des enfants.
- Bien sûr. Merci pour tout, Beatrix.
En buvant son thé, Flora s’émerveilla de la richesse de ce foyer qui avait des domestiques pour s’occuper des domestiques.
Curieusement, les indices que j’ai donnés à tes sœurs sont essentiellement inanimés, alors que les tiens nécessiteront une certaine communication verbale, tout simplement parce que la piste menant à tes origines a été profondément enfouie au cours des années, et que tu auras besoin de l’aide d’autrui pour la déterrer. Je n’en ai moi-même découvert les détails que récemment, mais s’il y a bien quelqu’un capable d’y arriver, c’est toi, ma brillante Star. Ta vive intelligence associée à ta compréhension de la nature humaine – acquise à travers des années d’observation et, surtout, d’écoute – te seront précieuses si tu décides de suivre la piste.
Je me plongeai dans l’eau et écoutai les bruits aquatiques – comme un fœtus dans le ventre de sa mère, pensai-je – et décidai que je devais partir avant de devenir folle. Rien de tout cela n’était de la faute de CeCe et je n’avais aucune intention de lui reprocher quoi que ce soit. Je l’adorais. Elle avait toujours été là pour moi, chaque jour de ma vie, mais…
Malgré tous mes efforts pour les refouler, les larmes me montèrent aux yeux, alors que je repensais aux longues heures de douloureuse insomnie causées par le chagrin. Mon père chéri était mort et je n’arrivais pas à l’accepter.
Avec le recul, je voyais bien que CeCe et moi étions devenues l’antithèse l’une de l’autre en grandissant : moins je parlais, plus elle était bruyante et plus elle s’exprimait à ma place. Et plus elle parlait pour moi, moins j’avais besoin de m’efforcer de le faire. Cette relation avait exagéré nos défauts respectifs. Quand nous étions enfants, entre nos deux aînées et nos deux cadettes, cela n’avait pas grande importance – nous pouvions compter l’une sur l’autre.
Avec le recul, je voyais bien que CeCe et moi étions devenues l’antithèse l’une de l’autre en grandissant : moins je parlais, plus elle était bruyante et plus elle s’exprimait à ma place. Et plus elle parlait pour moi, moins j’avais besoin de m’efforcer de le faire. Cette relation avait exagéré nos défauts respectifs. Quand nous étions enfants, entre nos deux aînées et nos deux cadettes, cela n’avait pas grande importance – nous pouvions compter l’une sur l’autre.