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Critique de The_Noir


Oui je le reconnais, je n'avais à ce jour jamais lu aucun ouvrage de Rilke. Même si j'ai longtemps possédé les Lettres et les Élégies… Divorce et immigration, combien d'amis et de livres ai-je laissés derrière moi ? Les uns et les autres se retrouvent plus tard: la patience console tout dit-on.
Bon fini l'apitoiement à 2 balles ! Mais si je me permets cette introduction, c'est que ce petit ouvrage inoffensif de R.M. Rilke est ce que moi j'appelle un vrai livre qui fait du bien (bien plus que toutes ces histoires dont le "héros" finit par s'accepter).
L'art comme la patience console de tout. C'est donc une sagesse douce que répand Rilke dance ces articles dont le premier, écrit dans sa jeunesse, révèle déjà son talent de critique d'art. Rilke, en effet, a appris à regarder l'arrière-plan, le fond des peintures (tel que nous l'apprend aussi Malraux voir mes citations précédentes).
Car ce fond tel qu'il est construit révèle bien plus qu'on ne pourrait le croire: À s'attacher au premier-plan, aux personnages ou sujets du tableau, on admire la dextérité et la véracité, à contempler le fond, selon moi, on révèle l'âme de l'oeuvre. C'est cette harmonie présente chez les peintres de la Renaissance mais aussi les Impressionnistes que Rilke s'attache à restituer, celle qui existe avant les hommes, cette toile de fond dorée, cette lumière, ce paysage resté Nature avant d'être le miroir de nos émotions. Une lumière divine en quelque sorte où l'on parle plus d'humanité que d'individus.
Je recommande donc fortement cette lecture et moi je remets dans ma PAL les Elégies.
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