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3,58

sur 84 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Petit roman , grosses émotions d'autant plus que l'auteure a placé dans son récit un peu de son histoire personnelle et que , sûrement , au fil des pages , certains , comme je l'ai fait , pourront retrouver des bribes de leur passé , chacun et chacune d'entre nous pouvant , à un moment ou un autre , s'identifier , voire pas du tout , ce qui n'est que mieux et n'évitera tout de même pas une certaine compassion , un regard charismatique .
Ce drame , c'en est un , concerne trois personnes d'où une sorte de huis - clos oppressant , incertain , plein de mystères .Trois personnes , donc , trois femmes : la grand - mère , la mère , Anne et la fille ,Elizabeth . Loin du jeu des sept familles . Bien moins drôle ..La grand - mère se meurt dans un hôpital . Sa petite - fille vient partager ses derniers moments , prévenue par sa mère ...qui est absente et ne parvient pas à franchir le seuil de la salle dans laquelle agonise sa mère .Voilà . Une histoire de famille de plus , les ravages du silence , la difficulté de l'oubli , l'impossibilité du pardon et pourtant un fil ténu à reconstituer pour comprendre ...
Je l'ai dit , on peut parfois se reconnaître dans ce drame à trois voix . Il suffit de se laisser porter , d'écouter ce passé qui remonte à la surface , ces terribles non - dits qui crucifient des innocents ...
Sans doute ne sommes nous guère pris de court face aux réalités qui s'exposent à nos yeux mais l'ensemble est bien construit , humain , efficace au point que l'on veut savoir comme si nous - mêmes étions concernés .
C'est vrai , les perceptions des uns et des autres seront peut-être différentes mais les histoires de famille sont si nombreuses et si étonnantes ..
La famille , quelle Histoire , quelles histoires ...
Allez , les amis et amies , passez une bonne soirée ...en famille et attention , quand on passe les vacances ensemble , on revient souvent , comme les fils de cette histoire émouvante , BROUILLES !!!
A bientôt .
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"La maison des solitudes "est un roman chargé d'émotions. Nous sommes prévenu dès la 4ème page de couverture et pourtant je n'y ai pas prêté attention et c'est un tord. Je n'ai pas du tout choisi le bon moment pour entrer dans cette atmosphère de mort, de souvenirs et de secrets.
J'ai bien conscience que j'ai un regard biaisé, altéré par les circonstances dans lesquelles je me suis embarquée dans cette histoire de famille brisée par les secrets et la mort imminente de la grand-mère. Je ne l'ai pas appréciée comme j'aurais dû, pas assez de neutralité.
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C'est l'histoire d'Elizabeth, une jeune femme qui se rend au chevet de sa grand-mère.
Il y a de l'amour entre ces deux-là alors que la grand-mère n'a plus de contact avec sa fille, la mère d'Elizabeth.
Elizabeth, a elle, de son côté beaucoup de mal à établir un lien aimant et apaisé avec sa mère.
Bien sûr, il y a un secret qui explique ces relations compliquées ; secret que nous devinons rapidement mais cela ne gène pas la lecture.
D'une plume élégante, l'auteure brosse les ravages des non-dits, l'impensable deuil, le besoin viscéral de trouver un coupable, l'immense douleur et l'impossible rédemption.
L'émotion monte crescendo et, par petite touche, nous rentrons dans l'intimité de ces femmes jusqu'à la révélation de l'énorme sacrifice.
Une lecture poignante.

Lu dans le cadre du livre de poche 2023
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J'ai plongé dans cette lecture comme on saute dans le vide. Mon seul indice : le titre. La maison des solitudes.
Les premières pages ont fait naître quelques réserves dans mon esprit puis très vite j'ai été happé par la plume de l'auteure. Poétique et vibrante d'émotions.
L'histoire débute par un coup de téléphone malheureux. Ta grand-mère est à l'hôpital, dans le coma, dans un état grave. Un virus pernicieux a pris possession d'elle. Un virus non nommé mais bien connu de tous et toujours d'actualité. Elisabeth entend ce que lui dit sa mère ; elle lâche tout et prend le premier avion à destination de la France pour venir au chevet de sa grand-mère. On sent qu'une relation spéciale lie ces deux femmes mais sans en savoir plus à ce moment-là.
Les règles sanitaires sont strictes et Elisabeth n'est pas autorisée à voir sa grand-mère tout de suite. Une longue attente s'installe, propice aux souvenirs.
Les chapitres courts s'enchaînent et alternent le passé et le présent. La maison familiale est le fil de rouge de cette histoire. La maison de l'enfance, de l'innocence, du bonheur et du malheur. Au fil des pensées d'Elisabeth, les masques tombent, les fêlures de révèlent. le journal intime de sa grand-mère déverrouillera les derniers secrets et permettra La révélation finale.
Difficile d'en dire plus sans dévoiler le coeur de l'intrigue.
La maison des solitudes, c'est le témoignage d'une famille brisée par une tragédie passée sous silence. le manque de communication, la douleur, la pudeur ou peut-être tout cela à la fois entacheront à jamais la vie de ces trois générations de femmes et mettront à mal l'essence même de leur rôle de fille, de mère et de grand-mère.
Très jolie découverte !
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Comme cela m'arrive assez souvent, j'ai été happée, sans rien connaître de l'auteure ou de l'histoire, par la couverture avec cette porte ouverte; vers qui? vers quoi? Puis le titre m'a interpelée avec le mot "solitudes" apposé au mot "maison" ce qui va à l'encontre de mon image mentale de maison, lieu de rencontres, de retrouvailles, d'échanges, de chaleur.
Elizabeth est rentrée précipitamment de l'étranger pour retrouver sa grand-mère adorée qui se meurt à l'hôpital d'un virus virulent, jamais nommé, mais dont on connaît tous le nom. Les règles sanitaires l'empêchent de l'approcher mais elle reste dans le couloir de l'hôpital espérant pouvoir accéder à sa chambre. A la faveur de cette longue attente fiévreuse, les souvenirs affluent. Alors qu'elle fête tout juste ses 7 ans, elle découvre la maison familiale abandonnée pendant 30 ans mais aussi comprend qu'on lui cache quelque chose de grave car sa mère, Anne, après avoir été au grenier, coupe brutalement les ponts avec sa propre mère, qu'elle ne reverra plus.
Anne devient, alors, distante avec sa fille, Elizabeth, qui quêtera, sans succès, des gestes d'amour. Elle laisse, cependant, Elizabeth passer toutes ses vacances chez sa grand-mère.
Lorsque sa grand-mère meurt à l'hôpital, Elizabeth retrouve un carnet de l'année 1959 où elle consignait ses souvenirs, ses émotions. Et elle comprend enfin quel drame a détruit tout amour entre mère et fille sur deux générations.
Roman largement autobiographique, ce qui lui confère sa force, sa justesse et donne aux émotions une profondeur qui nous touche. Il traite de la douleur qui cherche un exutoire dans le rejet et la haine de la personne qu'on juge responsable de sa douleur, la douleur comme prison, enfermement, assèchement.
C'est aussi un roman sur le sentiment de culpabilité qui pousse à se faire souffrir pour expier.
C'est, enfin, un roman sur la quête éperdue de l'amour d'une mère par une enfant rejetée pour des raisons qu'elle ne comprend pas, les traces indélébiles que laisseront ces vaines tentatives sur l'adulte futur.
Très beau roman à fleur de peau, à fleur de coeur.
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J'ai commencé la lecture avec réserve. Nous vivons la situation sanitaire, sa « lâcheté du quotidien transformé en rigueur morale», ses absurdités/inhumanités quotidiennement. Y plonger dans un roman me paraissait de mauvais augure pour la gestion de la colère/du défaitisme/de la crainte que ça ne dure dure dure. Besoin de temps surement.
Finalement embarquée par l'écriture, happé par l'histoire j'ai voulu savoir.

Dans ce roman on
Assiste au délitement des corps
A l'absence qui dénoue mais ne soulage pas
A la mort de proches sans mains, sans corps à leurs côtés.
Une assemblée de morts en devenir sans recueil pour soulager les peines
Regrets
La mort arrivant provoque de nouveau questionnement
On veut plus
Autrement mais
Un livre habile qui tient en suspension.
Il y a le présent qui agrippe et l'avant qui se veut difficile à cueillir.

Savoir ce qui se joue dans cette famille dans cette maison dans ces relations pour que les mains se soient lâchées, les sourires décrépis, l'amour distendu.
Les silences familiaux qui ébrèchent les vies, longtemps, qui rejaillissent sur les générations suivantes.
Les trous qui ne trouvent pas à se combler.

Complexité de vivre dans la haine des siens, avec l'absence.
Coupable désigné pour alléger le fardeau, un temps.
Jusqu'à la
Dissolution/dislocation
Grandir dans les silences
Grandir avec le vide.

J'ai eu beaucoup de compassion pour cette mère, enfant délaissée, rendue coupable.
Je suis toujours du coté des enfants. Ils ne choisissent pas. Ils méritent plus. Les enfants encore en nous, méritent plus.

Un roman délicat sur la perte, la parentalité abimée et les relations sacrifiées.

Lien : https://unmotpourtouspourunm..
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Le jour où Anne, sa mère qui par ailleurs lui parle si peu, lui téléphone, c'est pour lui annoncer une très mauvaise nouvelle.
Sa mère vient d'être hospitalisée et c'est sans doute désespéré.
Elizabeth n'a alors qu'une obsession, se rendre au chevet de sa grand-mère à l'hôpital. Mais c'est la période dramatique où un certain virus a contaminé tout le pays, les malades et les morts doivent être isolés, aucune visite n'est possible.
Cependant, Elizabeth sait que seule sa voix et sa main dans la sienne pourrait garder grand-mère en vie, la retenir encore un peu auprès de sa petite-fille qui a tant besoin d'elle pour comprendre.

Comprendre quoi ? Les silences, la rupture, le manque d'amour, la fuite des parents à travers le monde, laissant Anne encore enfant au bon soin des autres, le retour à la maison familiale, le mur érigé entre une mère et sa fille pourtant toutes deux si semblables.
Comprendre pourquoi un jour elle a dû choisir, entre l'amour et les bras d'une mère et les vacances chez les grands-parents, braver les interdits et découvrir la chambre sous les toits, les cahiers et les crayons, les jouets et les livres, la vie qui s'est figée à tout jamais.

Seule dans les couloirs de l'hôpital elle attend.
Elle attend de pouvoir parler, comprendre, dire, entendre, pardonner, aimer, donner.

Étrange roman qui se lit avec impatience, le coeur lourd, le chagrin en filigrane et l'incompréhension tout au long de ces enfances amputées, de ces vies tronquées et trompées.

Une belle écriture, les mots et les silences sont posés, donnent le rythme de ces jours d'attente jusqu'au dernier, celui du pardon, des mots dits, des espoirs qui enfin se transforment en révélations. Transmission et secret de famille, déni et deuil, si les questions sont posées, certaines réponses seront enfin données.

https://domiclire.wordpress.com/2023/07/17/la-maison-des-solitudes-constance-riviere/
Lien : https://domiclire.wordpress...
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Dès la première page, le lecteur est transporté dans l'univers merveilleux des contes avec de nombreuses références et citations. Tel le Petit Chaperon rouge, la narratrice, dont on découvrira qu'elle se nomme Elisabeth (avec un s et non un z), veut rendre visite à sa grand-mère malade.... En fait, la jeune femme se rend dans un hôpital parisien après l'appel de sa mère la prévenant que sa grand-mère a été hospitalisée, malade d'un virus dont on comprend qu'il s'agit du COVID 19. Pendant les longues heures d'attente et d'angoisse dans les couloirs de l'hôpital, la jeune femme essaie de comprendre ce qui a pu désunir sa mère et sa grand-mère. Elisabeth se souvient des moments merveilleux passés avec sa grand-mère dans cette maison qui héberge forcément, comme celle de la Mère-Grand des contes, un lourd secret... La narratrice tente de reconstituer le puzzle familial. Elle se souvient de cette porte jaune, qui lui était interdite, de la chambre qu'elle dissimulait et des cahiers qu'elle y avait trouvés... L'un des cahiers, que sa grand-mère a apporté avec elle à l'hôpital, sera la pièce manquante du puzzle.
J'ai beaucoup apprécié ce récit de Constance Rivière et me suis laissée envoûtée par son écriture. Je remercie NetGalley et les éditions Stock pour cette lecture.
#Lamaisondessolitudes #NetGalleyFrance
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Un livre qui m a fait passer un bon moment de lecture
C est vrai j aime bien les livres dont la lecture révèle un secret de famille
La comme souvent l heroine de notre roman découvre des lettres devinez ou et qui émane de qui ,?
Mystere
Il n y a pas que cela ce roman nous parle du milieu hospitalier et comment réagis chacun à la grande faucheuse
J ai trouve ce livre agréable à lire malgré ce sujet si difficile à aborder
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Lorsque sa grand-mère est hospitalisée, Elisabeth accourt à son chevet. Mais il va falloir faire preuve de ténacité pour l'approcher. L'épidémie de Covid sévit. Les visites ne sont pas autorisées.

Condamnée à rester un long moment dans le couloir, la jeune femme va balayer les souvenirs de son enfance passée dans la Maison et les moments partagés avec sa grand-mère.

Un mystère persiste sur son histoire familiale. Pour quelles raisons sa mère et sa grand-mère ne se parlent plus ?

Les heures sont comptées. Sa grand-mère est condamnée. Elisabeth réussira-t-elle à lever le voile sur les secrets qui entourent sa famille ?

Avec La maison des solitudesConstance Rivière nous fait partager une touchante et sensible histoire de famille.

La plume est très délicate et raconte en douceur les derniers instants que vont partager une petite fille et sa grand-mère.

L'auteur alterne les difficiles instants du présent avec ceux du passé.

Les sujets abordés sont douloureux : secrets de famille, disparition, mort, relations mère-fille, poids des non-dits… Pour autant Constance Rivière les déroule avec une grande douceur.
Lien : https://orlaneandbooks.wordp..
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