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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Roman lu dans le cadre de Masse critique Littérature de septembre 2022.

Un petit roman sans prétention, que l'on devine en partie autobiographique, l'auteur ayant fui l'Autriche après l'Anschluss pour se réfugier en Belgique.

Le roman, constitué de courts chapitres, raconte l'histoire de Saül et alterne l'histoire de son exil, du devenir de sa famille et de sa vie d'adulte autour du cinéma.

Autant le fond est intéressant, autant la forme est décevante. Soit l'auteur raconte de façon superficielle les évènements vécus par Saül (par exemple, la période de la guerre est édulcorée, on passe vite sur les camps de la mort ou sur la libération), soit quand il parle de cinéma, il énumère des films, des acteurs, des scènes célèbres, sans réellement aller plus loin. de même, les personnages ne sont pas du tout fouillés et restent assez nébuleux.

Le roman reste assez agréable à lire, est très accessible mais gagnerait à être plus étoffé.
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Dans ce roman, nous suivons l'histoire de Saul Birbaum et son neveu, John, de la création d'un delicatessen par Saul, très fréquenté par de nombreux artistes new yorkais, au festival de Cannes où Saul et John présentent un long métrage.
Car, depuis que Saul a offert une camera video à John pour son anniversaire, il ne s'en sépare plus et en a fait son gagne-pain. Cette fois-ci, John et Saul se sont lancés dans la réalisation d'un film sur la vie d'une famille juive, avec une star du comique.
Parallèlement, le lecteur découvre peu à peu le passé de Saul, né à Branau Sur Inn, tout comme Hitler. le lecteur ne peut être qu'intrigué par l'histoire de cet enfant d'une famille de restaurateurs judeo-polonais qui a survécu à la persécution opérée par les nazis.
Et c'est là que ce roman pèche. Cette histoire si intéressante et captivante méritait d'être davantage décrite, détaillée. Moins de deux cent pages pour l'histoire d'un survivant de la Shoah qui présente un film au festival de Cannes, c'est dérisoire. On reste sur notre faim.
Même si beaucoup de détails sont donnés sur l'histoire du cinéma (on sent ici le travail de critique de cinéma de l'auteur qui émerge) ....
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Une lecture qui me laisse sur ma faim....Et d'abord la couverture: l'éditeur a voulu reprendre l'actualité cinématographique, puisque le film tiré de ce livre est sorti en 2021. Mais le visuel et la texture qui donne un aspect lavable, ne m'ont guère convaincue. Toutefois, elle correspond au découpage narratif proposé: des allers-retours entre 1938/années 60 et fin du XXème, début XXIème. Ces découpages permettent de rencontrer Saül Birnbaum, né en Autriche dans les années 30, à Braunau-sur-Inn, ville de naissance d'Hitler....Dès le début, on sait que Saül a survécu puisque on le retrouve à NY dans les années 60 à la tête de Délikatessen. Mais les chapitres permettent de combler les étapes de sa vie avec les péripéties inhérentes à L Histoire, la sortie d'Autriche d'abord, les années en Belgique, puis au Canada et à NY. Au gré des avancées, on en apprend davantage aussi sur ses proches, et notamment un neveu à qui il offre une caméra. le cinéma, comme l'annonce le titre, joue un rôle essentiel dans la vie de Saül: il lui permet de vivre et ce depuis son enfance. Mais justement, c'est là que la narration manque d'étoffe. Autant le passé d'enfant qui fuit par les trains d'enfants juifs vers la Belgique (ou vers l'Angleterre), la vie sous l'occupation en Belgique m'ont intéressée (tout en étant très laconique), autant la partie cinématographique avec son neveu m'a laissée de marbre.....C'est là que le livre manque d'intérêt. Je peux comprendre que l'auteur reste sec sur les sentiments éprouvés par l'enfant, dans un monde où on ne parle pas, dans des conditions où on survit, autant la partie romancée avec Hilde/Hannah m'a ennuyée. Je n'aime pas dénigrer un livre, mais j'avoue que pour la 1ère fois, un envoi Babelio/éditeur (M.E.O) ne m'enthousiasme pas.....J'ai mis beaucoup de temps à ouvrir le livre, à cause de sa couverture, la préface ne m'a pas emballée, le récit non plus même si je me suis surprise à apprécier vraiment certains passages, notamment l'enfance, et les errances des uns et des autres. La postface est, elle, très intéressante.
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