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Citations sur Lieutenant Eve Dallas, tome 17 : Imitation du crime (6)

Les femmes sont bien pires. Elles avisent un type. Waouh ! C’est lui, il me le faut. Et elles foncent. Puis elles passent le reste de leur vie à se demander comment le changer. Ensuite, si elles y parviennent, il ne les intéresse plus. Devinez pourquoi ? Parce qu’il n’est plus lui.
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Le plus logique était de procéder par ordre alphabétique, décida-t-elle. Et, bien que son orgueil en prenne un coup, de confier la manipulation de l'ordinateur à Connors.

S'il s'était laissé dominer par le barbecue, devant un ordinateur, il était le roi.

- Commençons par Breen, suggéra-t-elle. Je veux tout ce que tu peux me fournir sur Thomas A. Breen et sa femme, sans piétiner la loi informatique et liberté.

Il lui coula un regard chagrin.

- Ce n'est pas drôle !
- Respectons les règles, camarade.
- Dans ce cas, je veux un café. Et un gâteau.
- Un gâteau ?
- Oui.

Le chat bondit sur le bureau et frotta sa joue contre le bras de Connors.

- Je sais que tu en caches un paquet ici même. J'en veux un.

Elle plaqua les mains sur les hanches, pianota.

- Comment le sais-tu ?

Il caressa Galahad en souriant.

- Si je ne suis pas là pour te surveiller, tu as tendance à oublier de manger. Et quand tu y penses, tu te rues sur les sucreries.

Les yeux plissés, elle s'approcha de lui.

- Ce ne serait pas toi, par hasard, qui te faufiles dans mon bureau au Central pour me piquer mes friandises ?
- Certainement pas ! Je peux m'en offrir.

Elle laissa passer un silence.

- Il se pourrait bien que tu mentes.
- Où est mon café ?
- Ça vient, ça vient ! bougonna-t-elle. Thomas A. Breen.
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Elle s'empara de la bouteille, tandis que Connors foudroyait sa nouvelle acquisition du regard.

- Je mangerais volontiers une pizza ! lança-t-elle en se dirigeant vers la cuisine.

Connors déversa les restes carbonisés dans la poubelle.

- Je recommencerai demain, annonça-t-il en suivant Ève à l'intérieur.
- Tu sais, ce n'est pas désagréable de te voir rater un truc, comme nous autres mortels.
- C'est sûrement un défaut de fabrication.

Mais il souriait, à présent.

- Je verrai ça demain.
- J'en suis sûre. On s'installe ici ?
- Bonne idée. Nous n'en aurons plus beaucoup l'occasion : Summerset rentre demain.

Elle se figea, sa coupe à mi-chemin de ses lèvres.

- Demain ? C'est impossible. Il est parti il y a cinq minutes à peine !
- Demain, midi. Et ça fait plus longtemps que ça.
- Demande-lui de prolonger ses vacances. Dis-lui de faire un tour du monde. En bateau. Un de ces bateaux qu'on manie avec des rames. Ça lui fera du bien.
- Je lui ai proposé de retarder son retour. Il est prêt à rentrer.
- Oui, mais moi, je ne le suis pas !

Connors sourit, se pencha vers elle, l'embrassa sur le front. Elle souffla, comme une enfant récalcitrante.

- Bon, d'accord. D'accord. Mais maintenant, il faut qu'on fasse l'amour sur le carrelage de la cuisine.
- Pardon ?
- C'est sur ma liste des choses à faire. Le temps presse. La pizza peut attendre.
- Une liste de choses à faire ?
- Ce devait être spontané et sauvage, mais nous devrons nous contenter de ce que nous avons.

Elle vida son verre, le posa, se débarrassa de son étui.

- Allez, mon vieux, déshabille-toi !

Amusé, fasciné, il la regarda jeter son arme sur le comptoir, puis se déchausser.

- L'épisode de la semaine dernière, sur la table de la salle à manger, c'était aussi sur ta liste ?
- Parfaitement !
- Montre-la-moi !

Il tendit la main, agita les doigts.

- Tout est dans ma tête. Tu n'es pas déshabillé. Grouille-toi, qu'on...

Les mots moururent sur ses lèvres, tandis qu'il la soulevait dans ses bras, puis l'asseyait sur le comptoir. Lui empoignant les cheveux, il captura sa bouche en un baiser ravageur.

- C'est assez spontané pour toi ? murmura-t-il.
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Elle devrait lancer des calculs de probabilité, relire ses notes, sa liste de suspects.

Au lieu de quoi, elle s'avança dans la pièce, souleva le chat.

- Tu m'as pris ma place, lui dit-elle en le déposant sur un autre siège.

Elle s'installa sur les genoux de Connors, lui ôta son verre de vin de la main.

- C'est quoi, le thème ?
- L'eau. Sur cette planète, dans le quadrant Zéro...
- Ça n'existe pas !
- C'est une fiction, ma chérie, lui rappela-t-il en l'installant confortablement contre lui. Bref, sur cette planète, il n'y a pratiquement plus d'eau potable. Une équipe tente d'en fournir aux habitants. Mais il y a une autre faction, qui veut la récupérer. Il y a déjà eu quelques échanges bien sanglants.

Quelque chose explosa sur l'écran, un feu d'artifice de couleurs jaillit, accompagné d'un bruit assourdissant.

- C'est bien fichu, commenta Connors. En plus, il y a une femme, responsable de la police environnementale — les bons — qui aime malgré elle le douteux capitaine d'un cargo supposé livrer la marchandise... Ç'a commencé il y a une trentaine de minutes. Je peux revenir en arrière, si
tu veux.
- Non, non, je vais essayer de suivre.

Elle n'avait pas l'intention de s'attarder. Elle voulait juste décompresser un peu. Mais elle se laissa captiver par l'intrigue, et c'était tellement bon de pouvoir se blottir contre son mari tandis que des batailles fictives faisaient rage sur l'écran. Et que le bien dominait le mal.

- Intéressant, reconnut-elle alors que le générique défilait. À présent, je vais aller travailler une heure ou deux.
Tu veux en parler ?
- Plus tard, sans doute.

Elle se leva, s'étira langoureusement, cligna des yeux lorsqu'il alluma.

- Nom de nom, Ève, qu'est-ce qui t'est arrivé ?
- Ce n'était pas ma faute, bougonna-t-elle en effleurant sa joue enflée du doigt. Quelqu'un m'a bousculée, et je suis tombée sur le poing d'un type, alors que je tentais d'en empêcher un autre de passer à tabac un passager dans le métro. Je ne pouvais pas m'en prendre à celui qui m'avait frappée : il n'y était pour rien. Mais tout de même...
- Avant toi, ma vie était bien grise.
- Oui, je suis un véritable arc-en-ciel, railla-t-elle en remuant la mâchoire. Tu te sens d'attaque pour une mission fastidieuse ?
- Pourquoi pas ? Mais pas avant que tu aies mis quelque chose sur cet hématome.
— Ce n'est rien. Tu sais, le gars de la sécurité m'a dit que ce pervers voyageait régulièrement
sur cette ligne. Ils l'ont baptisé Willy le Branleur.
— Fascinant ! rétorqua Connors en l'entraînant vers l'ascenseur. Je rêve de reprendre le métro
!
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Dans le vestibule, elle fut accueillie par le chat. Visiblement irrité, Galahad se frotta furieusement contre son mollet en miaulant.

- Quoi ? Il faut bien que je gagne ma vie ! Je n'y peux rien si tu passes tes journées tout seul, quand Celui-que-je-ne-nommerai-pas est à l'étranger.

Elle se pencha, le prit dans ses bras.

- Il te faudrait un hobby. Ou, tiens ! Il existe peut-être des vidéos pour chat ? Sinon, Connors devrait sauter sur l'occasion.

Tout en le caressant, elle traversa le hall pour descendre au gymnase.

- Des petites lunettes vidéo pour chat, avec des émissions sur la guerre contre les souris ou les dobermans.

Elle le posa par terre puis, sachant quel était le meilleur moyen de l'amadouer, programma une platée de thon sur l'AutoChef.
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Lorsque Ève arriva au Central, Peabody jaillit hors de son box.

- Lieutenant...
- Un barbecue, quelle idée ! Surtout par cette chaleur, grommela Ève. Sans compter les moustiques. Décidément, je ne comprendrai jamais...
- Dallas !

Ève pivota sur elle-même.

- Quoi ?
- J'ai la liste des clients. J'ai dû insister, mais j'ai obtenu des deux grossistes qu'ils me communiquent les noms.

- Vous les avez passés en revue ?
- Pas encore. Je viens de les avoir.
- Donnez-les-moi. Il faut que je me remette les idées en place.

Elle arracha le disque des mains de son assistante et l'inséra dans son ordinateur.

- Je n'ai pas de café, murmura-t-elle. Je sens que je vais en avoir besoin.
- Oui, lieutenant. Vous avez vu ? Il y a une duchesse et un comte, Liva Holdreak, l'actrice, et...
- Mon café !
- ...et Carmichael Smith, la star internationale de la chanson, en commande un carton de cent tous les six mois.

Tout en parlant, Peabody plaça une tasse brûlante dans la main tendue de Dallas.

- Sa musique ne me branche pas, mais lui ? Il est trop top !
- Je suis ravie de l'apprendre, Peabody.
- Je disais ça comme ça, bougonna-t-elle.
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