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Critique de simoncailloux


Le Loup de Jean-Marc Rochette se trouvait dans mon pense-bête. Mon choix s'est porté sur ce livre car je m'intéresse aux loups et le nature writing est une thématique que j'aime suivre : Jack London, Nicolas Vanier, Clara Arnaud… le livre m'ayant plu, j'ai voulu lire Ailefroide : Altitude 3954 du même auteur. Ce livre étant une autobiographie, j'ai appris qui est cet homme.

Jean-Marc habitait à Grenoble. Il aimait traîner dans les musées. Sa mère le secoue pour son bien et lui recommande de sortir au grand air. A l'occasion d'une promenade, il laisse en plan sa maman et gravit une montagne jusqu'à son sommet. C'est alors qu'il prend goût à l'alpinisme. Il aime grimper des versants abrupts. Pour grimper, lui dit Sampé, il faut du matos, du matériel. Sa mère qui a une pension de veuve, lui promet du matériel s'il a un quinze sur vingt en allemand. C'est chose faite, le voilà parti avec son ami.

Je suis ces deux braves avec intérêt me posant la question : Quelle est la différence entre alpinisme et escalade. L'alpinisme se pratique au-delà de 2500 mètres. L'alpiniste est confronté à la neige et à la glace. L'escalade se pratique en basse et moyenne montagne.

Les deux amis cherchent des voies tracées dans un topo guide. Ils échangent sur les difficultés. Ils dorment dans des refuges ou bivouaque. En cordée, il convient d'être solidaire, de s'entendre d'être prudent et de suivre certaines règles. Pas d'initiative à l'insu du guide de montagne ou du chef de cordée. Les deux amis ont évolués la nuit avec une lampe frontale. Parfois, ils se levaient tôt pour jouir du lever du soleil vu du sommet. Jean-Marc s'est fait des connaissances et s'est ainsi trouvé de nouveaux partenaires avec qui il a fait équipe. Sampé et lui, en tant que jeunes ont voulu faire des prouesses et épater les filles. Il est arrivé à Jean-Marc de monter en solo. Il y a eu des accidents, des blessés des morts par chutes. Quand Jean-Marc s'imaginait mourir, il disait : « Je ne serai jamais un grand dessinateur » et pas « … un grand alpiniste ».

A la suite d'une chute, il a été défiguré et à subit de nombreuses opérations. Dans ces circonstances, il relativisait. Lui sortira de l'hôpital, son voisin de chambre va y rester et mourir d'un cancer.

Il n'aura peut-être pas de deuxième chance de s'en sortir. Il substituera à l'alpinisme le dessin.

Il a eu raison Jean-Marc, Il est scénariste et dessinateur de bande dessinée. le résultat est au rendez-vous. J'aime sa façon de représenter les personnages, ses ciels bleu, de tempêtes, ses levés de soleil.

Ces mordus de la montagne sont des gens déterminés qui risquent leur vie et doivent pouvoir prendre des décisions rapides pour eux et leurs coéquipiers. J'ai appréciés les vues en élévation, les vues plongeantes aussi où l'on voyait ce qui se trouvait au sol en miniature, des voitures dans un parking, par exemple, à vous donner le vertige.

A un moment de ma lecture j'en avais assez de voir toujours de la montagne. Lors d'une deuxième lecture certains points ont vu le jour, ont recadré les choses et accru mon intérêt pour l'ensemble

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