AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,81

sur 324 notes
5
14 avis
4
23 avis
3
13 avis
2
1 avis
1
0 avis
J'ai lu la bd après avoir vu le film et la série. L'idée de départ est commune , le froid , le train, les classes , le concept du train qui ne s'arrête jamais (sous peine de mort assurée), la s'arrête les points communs, en effet l'histoire est ensuite assez différente. L'intégrale est composée de 3 histoires , pour moi la premiere est de loin la plus réussie , que ce soit les dessins ou le scénario. Les 2 suites sont un peu plus fouillis (scénario et dessins), ça se lit agréablement quand même , mais ce n'est pas du même niveau.
Commenter  J’apprécie          111
Un voyage sans fin en train pour les derniers humains sur terre, ceux qui n'ont pas succombé au froid (- 90 degrés tout de même !) et à la neige qui a tout envahi. Pas mal...
Commenter  J’apprécie          110
Beaucoup de personnes ont découvert "Transperceneige" grâce aux adaptations soit au cinéma de Bong Joon-Ho ou soit en série sous le nom de "Snowpiercer". Les français on proposé une idée d'une grande ingéniosité et très futuriste. La Terre va devenir inhabitable sous la forme d'avant. Un grand froid recouvre le tout et il est mortelle. Que c'est-il passé? On ne le sait pas trop. "Depuis l'temps qu'on nous disait des deux côtés que l'arme climatique était au point!... Tellement au point qu'elle a fonctionné au-delà de toute espérance!" (p. 67). Cet aspect ne sera pas plus développé. Alors que dans Valérian et Laureline on sait que c'est une bombe nucléaire qui a détruit la planète Terre. L'humain a été son pire ennemi. Là où Pierre Christin a trouvé la solution avec le voyage dans le temps. Jacques Lob lui propose un train qui traverse le monde de façon éternelle. "Le système Forester, vous connaissez? C'est pratiquement l'application du mouvement perpétuel : le mouvement de la machine engendre sa propre énergie, ou presque. La déperdition est minime et l'apport de l'énergie complémentaire, infime" (p. 106). Pourquoi dans le futur on n'aurait pas trouvé comment faire après tout?

Où va t'il? Là, il y a des rails. "A travers gel et désolation. le train roule, sans destination. Toute vie, dehors a disparu. La terre promise n'existe plus". (p. 43). le classement social règne en maître dans l'organisation. Tout au bout, les plus pauvres qui n'ont rien et qui mangent les cadavres. Et dans les premiers wagons, le grand luxe avec de la viande de lapin, des légumes frais, de l'alcool et des prostitués femmes. le système dominant avec des hommes qui dirigent tout ne change pas. Pourquoi le futur serait-il plus éthique? Mais le scénariste nous propose de suivre deux personnages, un mec qui prend les devants qui est rebelle et une femme, qui joue de son charme et veut lutter contre l'injustice par les mots. Par conséquent, quoi de plus naturelle qu'elle meure à la fin. L'aventure nous permet de voir vraiment l'organisation qui tient avec des rapports de force et une distinction dans les privilèges sans omettre les militaires et la religion. Rien qu'avoir de l'espace marque bien la différence.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
Commenter  J’apprécie          100
Je connaissais l'idée au coeur de ce récit avec cette hiérarchisation des classes sociales symbolisée par les différentes classes et conditions de vie des wagons du train et j'avais peut-être déjà lu le tome 1 en bibliothèque il y a longtemps (mais je croyais que c'était une BD de Pierre Christin ou Enki Bilal...) mais j'ai eu envie de me plonger dans l'intégrale.
ça m'a beaucoup plu parce qu'on y retrouve les thèmes souvent présents dans les dystopies avec la résistance et la révolte conte l'injustice des décisions "gouvernementales" qui sacrifient les plus pauvres tout en camouflant leur cruauté derrière une parade médiatique pour endormir les consciences.
J'adore aussi l'idée du "conducteur" qui vit dans la locomotive car sans contact et affection humaine la machine se laisserait mourir.
Lien : http://toutzazimuth.eklablog..
Commenter  J’apprécie          80
La fin du monde est là ou presque. La terre est devenue inhabitable en l'état, gelée de toutes parts, et seul un train hors norme, alimenté par sa propre vitesse, permet au dernier bastion de l'humanité de survivre. La hiérarchisation des classes ne perd pas le nord: au fond, dans les derniers wagons sont entassées les plébéiens voués à se nourrir de rats tandis qu'à l'avant mets raffinés et luxure sont au goût du jour.

J'ai bien apprécié les différentes forces politiques, d'opinion, présentes dans cette nouvelle société de la "sainte loco", comme ils l'appellent, et de ce que chacun pourra faire pour arriver à ses fins. le questionnement "mais où va t-on et jusqu'à quand?" ne se pose pas pour tous de la même manière, chacun trouve le moyen de ne pas devenir fou dans cette folle traversée.

Je me suis laissée happer par l'intrigue, même si sur la fin j'ai été assez déçue.
Commenter  J’apprécie          80
Cette BD en Noir et Blanc nous raconte un récit apocalyptique d'anticipation.
L'Humanité a réussi a détruire l'équilibre naturel et une ère glaciaire c'est instauré qui a fait périr toute l'humanité.
Toute l'humanité? Non! Comme dans La Compagnie des Glaces de Georges-Jean Arnaud il n'y a plus que les voies ferroviaires qui soient praticables.
Mais la différence c'est qu'il n'y a qu'un train qui y circule, et ce train c'est le Transperceneige, mais a son bord ce n'est pas l'égalité qui règne entre ceux qui s'y sont réfugiés. Derrière la Loco, qui fonctionne grâce a une technologie qui n'est pas très bien expliquée, on trouve le même échelonnement que l'on pouvez trouver dans la civilisation maintenant disparue.
Devant les nanties et au fur et a mesure que l'on s'éloigne les couches constituées par les bourgeois et la classe moyenne pour finir en queue du train par la lie de l'Humanité.
C'est Noir! Très Noir! Comme le Dessin de Dominique Vallet dans le tome 1 "L'échappé" dont l'oeuvre fut continuée dans le même esprit par Jean-Marc Rochette.
J'ai aimé mais étant d'un naturel optimiste je n'ai pas aimé la conclusion.
Commenter  J’apprécie          82
Après avoir été toute chamboulée par l'adaptation en film, quand j'ai appris que ça avait été tiré d'une BD française au départ, je mourais évidemment d'envie de mettre mes pattes dessus. Honnêtement ? Un peu déçue... Cependant, j'ai déjà pu jeter un oeil au tome 4, Terminus, qui lui m'a l'air de bien correspondre à mes attentes, ou tout simplement mes goûts.
Ca reste très intéressant, aussi bien graphiquement que par le scénario ou son exécution. Tout seul, j'aurais probablement beaucoup accroché ne serait-ce qu'au principe, mais après le film, ça m'a semblé plus "facile" que ce qu'en a fait Joon-ho Bong, qui a, je pense, tiré le concept bien plus loin et bien plus profondément.
Notable : le pitch de départ, les détails : l'histoire du vieux qui demande d'être seul pour une heure pour son anniversaire, le concept du comité pour les droits des "queutards", les voyages virtuels, les Arpenteurs, l'idée et l'ironie terrible qu'il y ait plus d'un seul crève-glace, plus d'un seul "dernier reste de l'humanité". du scénario tordu, intéressant, à rebondissements, des multitudes de point de vue. Et le dessin, toujours.
Moins fun : à peine 3 personnages féminins nommés, toutes qui couchent, une seule qui survit mais qui est la fille de..., la femme de..., des bribes d'autonomie pour deux d'entre elles mais à peine et aucun rôle dans l'action finalement - dans une marée de personnages masculins complexes aux formes variées (quoique tous blancs et passé la trentaine - vraiment, la diversité, le film l'a inventée). Allez, si, une dernière bonne femme dont le nom est peut-être cité, je ne m'en rappelle plus tellement elle n'est pas importante, délibérément infecte mais au moins marrante. Des héros indifférenciables l'un de l'autre, sans intérêt autre que leur sens de la réplique. le grimdark cynique qui ne critique rien de concret et ne propose aucune alternative, sans la moindre beauté ni espoir - bon, c'est vrai que c'est ça l'attrait, mais le film a des images magnifiques et des moments drôles ou touchants : niveau émotions, ici, c'est zéro absolu, limite on s'en fout que tout le monde crève, même les gosses et la nana dont on a vu les seins deux pages plus tôt. Des flingues et des explosions de partout, allez hop, c'est facile, c'est Classe.
Un bel exercice de style, un concept chouette et une exécution maligne, mais ça ne va pas assez loin, on ne réfléchit même pas tant que ça ; on continue pour voir où va ce train mais on ne s'investit pas vraiment. Dommage. J'espère que Terminus correspondra mieux à mes goûts !
Commenter  J’apprécie          80
Une merveille !
Et dire que ce livre (le 1er tome en tout cas) est sorti en 1982 ! Comment expliquer le fait que je sois passé à côté tout ce temps ?! Pourtant, il a été adapté au cinéma en 2013.
L'histoire est excellente, et les dessins sont au niveau. La réalisation en noir et blanc apporte une patte géniale à cet univers métallique et gelé.
Le Transperceneige est une transposition de notre fragile planète, et les thématiques abordées dans le livre font écho à celles qui sont les nôtres au quotidien, et à plus long terme. A l'extérieur par rapport à l'environnement dans lequel nous évoluons, et dans le confort relatif du train, la façon dont nous gérons la vie en société. Je ne suis pas arrivé à déterminer si cette histoire est globalement optimiste ou pas, mais ce qui est sur, c'est que j'ai aimé la découvrir !
Il me reste à lire le 4e tome (Terminus)
Commenter  J’apprécie          70
Un grand classique de la BD, que je me suis décidée à acheter au retour d'un petit voyage au festival d'Angoulême. Plusieurs années plus tard, je l'ai enfin lu. Il y a des choses qui prennent leur temps.
L'histoire de ce roman graphique est redoutable: une humanité sur le point de disparaître trouve refuge dans un train lancé à pleine vitesse dans l'immensité glaciaire.
On ne peut s'empêcher d'y voir une formidable allégorie de la vie humaine: lancés sur des rails vers une destination inconnue, nous sommes tous un peu les habitants de ce transperceneige. Et, à l'intérieur du train, les préoccupations et les défis sont exactement les mêmes que dans notre vie quotidienne: survivre d'abord, et puis organiser la société, avec son lot de tentations autocratiques, de dérives sectaires et d'inégalités sociales.
Un très grand roman graphique, à lire et relire.
Commenter  J’apprécie          70
Un coup de coeur phénoménal (imprévu) pour cette bande dessinée. Si le thème général est plus que banal de nos jours, les artistes ont su développer une atmosphère sombre et dérangeante comme rarement j'ai assisté. Les personnages sont placés au service de cette ambiance, ils dévident le fil de l'histoire avec une morosité qui accroche. La fin est semblable au reste de l'intrigue avec une tension allant crescendo pour finalement… ça. Mais c'est à vous de découvrir ce qu'est ce fameux ça. Je vous conseille fortement cette bande dessinée, une des meilleures que j'ai pu lire jusqu'à maintenant.
Lien : http://la-riviere-des-mots.b..
Commenter  J’apprécie          60




Lecteurs (697) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5265 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}