Transperceneige - Intégrale

Comme beaucoup de lecteurs j'imagine, je me suis procurée la BD du transperceneige après avoir vu le film de Bong Joon-ho dont l'esthétique m'avait scotchée.
Ne vous attendez pas à retrouver l'univers du film dans la BD, le réalisateur coréen a juste emprunté quelques belles idées et le concept de base de la BD " parcourant la blanche immensité d'un hiver éternel et glacé d'un bout à l'autre de la planète roule un train qui jamais ne s'arrête" ...
Pour le reste, c'est un autre monde avec des personnages différents et des noms différents. Encore plus noir, encore plus lugubre que l'adaptation cinéma.

Tranceperceneige...

Ça va faire un petit moment que je n'ai rien écrit ici donc je m'y remets sérieusement ...

Le premier tome est une vraie surprise pour moi, je vais dire que c'est une superbe découverte, mais à part avoir des échos comme quoi il fallait le lire et que c'était dans un train dans un récit post-apocalyptique et que ...

Enfin bref, agréable surprise, fantastique découverte...
On entre dans un univers nouveau bien sympathique, espace clos, sombre, impossible d'en sortir, oppressif. Un genre de confinement dans un vaisseau spatial ou l'extérieur est le plus grand ennemi de la vie.


Dans le premier tome on suit un cheminement de la queue vers la tête du train, il est plus intéressant que les deux suivants par le fait de la découverte de l'environnement. Tout se passe à l'intérieur du train aucun rapport, contact avec l'extérieur, le train est le monde, il n'y a que ça!


Dans le second on change de train et de lieu d'exploration, on part à la découverte de l'extérieur enfin pas trop longtemps non plus ça reste hostile, entre magouilles politiques, problèmes variés ce tome n'est pas mauvais!


Le troisième... bah vous lirez :)
Dans la continuité du second!


Toujours est-il qu'en une journée la lecture était pliée, c'est un récit très prenant, et assez facile à lire, j'en suis ressorti heureux...

Enfin d'un certain point de vue, malgré une fin qui laisse mal à l'aise!
Je vous laisse découvrir tout ça !

Pas besoin de trop de courage pour se plonger dedans et ne jamais en ressortir, le pus dur est de réussir à se détacher de l'histoire une fois celle-ci achevée!

Après être allée voir Snowpiercer au cinéma, j'ai eu très envie de découvrir la bande-dessinée d'origine. Cette bande-dessinée est composée de trois titres dont la création est à signaler : le premier volume a été fait en 1984 par Rochette et Lob. Les deux suivants sont beaucoup plus tardifs, 1999 et 2000 par Legrand, textes et dessins. L'histoire présentée dans cette bande-dessinée est totalement différente de celle du film. Seule l'idée de base est la même. Je ne ferai donc pas de comparaison.

Le Transperceneige est l'histoire d'un train. Un train capable de rouler indéfiniment, à travers le continent, brisant la neige et la glace qui a envahit la planète dans un futur pas si lointain. Suite à une nouvelle guerre mondiale, une bombe climatique a été déclenchée. En quelques heures, les habitants de la Terre ont vu le climat se dégrader, la neige tomber en plein été. Toute la population est morte congelée. Seuls quelques chanceux ont réussi à avoir une place dans le transperceneige, en attendant des jours meilleurs.

Mais le beau temps n'arrive pas et le train roule depuis des décennies. L'organisation du train est très carrée : les "queutards" sont laissés à l'abandon dans les wagons de queue depuis que quelques uns d'entre eux ont voulu se révolter. Ils survivent comme ils le peuvent parmi les cadavres et la saleté. A la tête du train, les riches voyageurs ont beaucoup plus d'espace, de vivres et de secrets. Les tensions sont toujours là entre les habitants du train et les militaires sont sans cesse sur le qui vive pour faire régner l'ordre.

Dans le premier volume, le lecteur suivra les traces de Proloff, un queutard qui décide de "s'évader" et de gagner les wagons du milieu. Arrêté avec Adeline Belleau, une activiste s'intéressant au sort des voyageurs des wagons de queue, ils seront accompagnés par les militaires jusqu'à la tête du wagon où les dirigeants disent souhaiter les rencontrer.

Dans le second et le troisième volumes, le lecteur suivra Puig Vallès et Val, deux nouveaux héros qui comme les premiers, n'auront qu'une chose en tête : faire survivre tout le monde dans un train qui ne peut s'arrêter sous peine de mort -presque- instantanée. Ce qui est passionnant dans ces deux derniers volumes, c'est le lien avec le premier. Mais je n'en dirai pas plus car cette découverte est vraiment au centre du suspens.

Cette bande-dessinée est vraiment un classique du genre, avec les éléments attendus de la science-fiction post-apocalyptique comme l'arche (qui prend ici la forme du train) et le cataclysme climatique. Beaucoup de films font écho ici, notamment ceux de Mikael Bay (2012, le jour d'après).

C'est une bande-dessinée que l'on prend plaisir à lire. Par contre il faut s'accrocher car elle est longue (252 pages) et assez complexe.

Lien : http://blogonoisettes.canalb..

Petit goût de déception après avoir terminé ma lecture =/

Je n'ai pas encore vu le film et j'ai seulement visionné quelques épisodes de la série au moment de sa sortie sur Netflix
J'avais le souvenir d'une adaptation lumineuse et dynamique, à l'ambiance futuriste pour les wagons de tête
L'ambiance palpable dans la BD est totalement différente et je pense qu'elle n'a pas su m'emballer

Je n'avais pas vraiment de curiosité vis-à-vis de l'histoire et de l'intrigue, la hâte de lire quelques pages de plus était totalement absente et lorsque la fin s'est présentée je suis restée un peu de marbre, avec un petit "ah...mouais, bof" en pensée

Je crois que je suis fatiguée des oeuvres trop proches de la réalité en ce qui concerne le comportement abject de l'humanité
Agressions en tout genre et propos déplacés envers les femmes, manque de considération et de respect pour les personnages des derniers wagons (reflétant les démunis), pulsions de trahison, incapacité de réfléchir et volonté inconsciente ou délibérée de précipiter le monde à sa perte...

Les choses évoluent très/trop vite (sentiments, rebondissements, décisions importantes prises), peut-être pour refléter la vitesse à laquelle se déplace le train ?
Je n'ai pas eu le temps d'apprendre à connaître les personnages et à comprendre leurs choix

Mention spéciale aux dessins qui rendent l'univers très palpable ! On ressent tout de suite la noirceur, l'atmosphère poisseuse et le côté étouffant des wagons

Allez hop, je passe à autre chose !
Je préfère m'en mettre plein les yeux et rêver un peu =)

Qu'est-ce que le Transperceneige ? C'est d'abord une puissante machine résistant à des températures de -90°C, capable de crever la glace et de tirer 1001 wagons d'un bout à l'autre de la planète grâce à son moteur à mouvement perpétuel. C'est aussi le triste reflet de la société humaine : une poignée de nantis se partagent les wagons de tête et les meilleurs vivres, une majorité de personnes travaillent d'arrache-pied pour assurer la survie de l'humanité et quelques pauvres bougres, en queue de train, sont livrés à eux-mêmes dans des conditions abominables... Certains aimeraient se délester de ces wagons peu utiles, d'autres militent pour rendre leur dignité aux queutards et les intégrer au reste du train...

C'est une histoire fascinante : la technologie de ce train est impressionnante, les petits complots et trahisons des uns et des autres sont intrigants, la lutte de Proloff et Adeline est passionnante. Dans chaque tome, le lecteur a de bonnes raisons de retenir son souffle ! J'ai lu cette BD en ayant la série Netflix en tête et donc la peur d'être déçue, l'histoire est différente et tout aussi bien, peut-être est-elle un peu plus sombre que la série. Je ne suis guère fan du dessin dans le premier tome, mais le style change dans les deux autres volumes.

Vu la fin du tome 3, j'ai très envie de poursuivre l'aventure avec "Terminus" !

Une claque ! j'ai commencé par la BD, inlâchable, "page turner" comme on dit maintenant. La dystopie à son paroxysme.
"Parcourant la blanche immensité d'un hiver éternel et glacé d'un bout à l'autre de la planète roule un train qui jamais ne s'arrête. C'est le Transperceneige aux mille et un wagons.C'est le dernier bastion de la civilisation."
J'ai pensé au roman d'Antoine Volodine "Terminus radieux" (5 étoiles, génial) et son train fantôme condamné à rouler éternellement.
Après avoir dévoré cette BD, j'ai foncé sur le film, vu deux fois d'affilée.
Les deux supports se complètent. du grand art.
Lien : https://coquelicoquillages.b..

Je met une bonne note parce que l'histoire est géniale, elle ravira les fans de SF. Par contre, les dessins laissent parfois à désirer...
Lien : http://ephemere-arca.blogspo..

Histoire sans espoir qui défile vers le vide noir et blanc d'une nuit perpétuellement enneigée. C'est une atmosphère sans couleur, de claustration, dorée pour certains, concentrationnaire pour d'autres.
Ce train qui roule est un concentré de l'humanité dans ses derniers retranchements. Beaucoup plus lucide et moins "sensationnel" que sa récente adaptation au cinéma, Transperceneige est une utopie sélective ; donc une dystopie, puisque du malheur des uns dépend le bonheur des autres : rien de nouveau dans la vie des homos sapiens, donc !
Très bonne surprise que cette bande dessinée en trois volets, de trente ans d'âge et exhumée il y a peu.

Encore un type génial trop tôt disparu. Qui se souvient aujourd'hui de Jacques Lob? Pas grand monde sans doute. Pourtant, tout le monde connait le Transperceneige. "Snowpiercer" plus exactement. Evidemment, puisque le sud coréen Bong Joon-ho a déterré l'oeuvre 20 ans après sa sortie et en a fait un film qui a cartonné. Il existe aussi une série sur Netflix. C'est comme çà.

Déçu de cette intégrale

La première histoire est la plus intéressante que ce soit en termes de dessin ou d'histoire. Quant à la seconde histoire, je m'en serais largement passé même les dessins son plus que moyen.


L'histoire se passe dans un monde apocalyptique après qu'une  bombe thermique ai déréglé le climat de notre chère planète pour atteindre les -80 °C.


L'humanité touche à son extinction seul un train qui roule éternellement continue à fonctionner avec en son sein le peux d'être vivant que leur monde possède.


Ici comme dans la tour de Babel les plus pauvre reste en bout de queue dans une vie de misère tandis que les riches profitent de leur meilleure vie à la tête du train.


Une idée vraiment brillante adaptée en un film magnifique que je vous conseille bien plus que cette bd.