Bon rétablissement m'a fait connaître la plume allègre et inspirée de
Marie-Sabine Roger...
Et voilà que j'ai refermé, la dernière page avalée, cette très belle Tête en friche. Déjà! Je retourne lire la fin du livre et non, il ne manque pas de pages! Soupir. Je serais bien encore resté, mais il faut sortir. Il faut que j'en parle, aussi.
Le roman est agréable, fluide, bienveillant. Un livre heureux, avec des protagonistes qui ne l'ont pas toujours été! Qu'importe, puisque Margueritte et Germain vont se rencontrer en comptant les pigeons. Une rencontre improbable mais pas si impossible que cela. Car, chez Margueritte, il y a ce besoin de donner, cette délicatesse à ne pas effrayer Germain en l'emmenant doucement et tendrement dans le labyrinthe des mots et leur signification. Margueritte va, en quelque-sorte, élever Germain.
La vie de Germain va se complexifier, mais aussi s'éclaircir. Germain, cet oublié de l'amour maternel et de la sollicitude enseignante. Une sorte de mue à quarante-cinq ans, aussi réjouissante que peu banale.
Merci,
Marie-Sabine Roger de nous dire de si belle manière, qu'il n'est jamais trop tard... Avec l'évocation bienvenue de Camus, Gary et Sépulveda!
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