J'ai décidé de lâcher l'affaire à la page 134. Majoritairement parce que les trajets en bus commençaient sérieusement à m'énerver.
J'avais décidé de donner une troisième chance à
Jean Rolin, après avoir lâchement abandonné par deux fois "
Ormuz", en commençant "Le Ravissement de
Britney Spears". Ça avait l'air drôle, décalé, intelligent, je me suis dit pourquoi pas. Et finalement, ce qui m'avait déjà rebuté chez
Jean Rolin m'a rebuté une fois de plus. Ses phrases à rallonge, interminables, qui rendent l'action la plus infime tout aussi interminable et cassent toute l'ironie qu'il essaye d'y mettre, notamment.
Arrivée à la page 134, il ne se passait toujours franchement rien, et à part s'émerveiller de la quantité d'informations qu'il avait réussi à collecter dans les taboïds et du nombre de phrases qu'il dédie dans son livre à des trajets en bus, il n'y avait pas de quoi fouetter un chat. En fait, l'action est plus que limitée, l'auteur ne fait que se moquer de manière sarcastique et ironique de notre société de consommation qui adule les stars à l'excès.
Ça pourrait être intéressant, et même tordant, mais ça ne l'est pas.
Commenter  J’apprécie         61