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sur 700 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
" J'ai rêvé la nuit dernière que je retournais à Manderley".

C'est la première phrase du roman Rebecca, celle qui me vient tout de suite à l'esprit quand je pense à Daphné du Maurier , la seule phrase d'un roman dont je me souvienne, tellement elle fait écho en moi.
De cette auteure , je ne savais rien. (On sait, en général, très peu de choses sur les auteurs...). Juste qu'elle avait écrit Rebecca, La Taverne de la Jamaïque, et la nouvelle " Les oiseaux" , adaptés tous les trois, par le grand Hitch, lui qui fut si petit en ne la citant jamais... J'avais lu , adolescente, Ma Cousine Rachel , et ne l'avais pas aimé, il faudrait que je le relise...
C'est Rebecca qui a tout raflé... Publié en 1938, pas une ride, et 30 millions de lecteurs...
Et si le but de cette lecture , était de mieux comprendre ce chef d'oeuvre, de le décrypter, alors, c'est un succès.
Daphné du Maurier et son amour des grandes demeures .. son coup de foudre pour Menabilly, qui a inspiré Manderley,
[ " J'ai un peu honte de l'admettre, mais je crois que je préfère "Mena" aux gens "]. le choc quand elle a dû la rendre (elle n'y a été que locataire) . Un deuil impossible...
madame Denvers.qui lui fut inspirée par une gouvernante dont la robe bruissait sur le sol.....
Daphné et son ambivalence sexuelle...
Daphné et son amour pour la Cornouailles, la mer, la voile ...
Il y a toute son oeuvre dans sa vie,et toute sa vie dans son oeuvre... et qui y a t'il de mieux qu'une autre écrivain, pour la comprendre, pour la saisir. Tatiana de Rosnay, a fait un travail remarquable. Je me suis juste sentie un peu " voyeuse" [ Les écrivains devraient être lus mais jamais vus , ni entendus"],
Alors, je me suis retirée sur la pointe des pieds, avec juste une furieuse envie de relire et revoir Rebecca pour la" je-ne-sais-combien-de- fois"...
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Envie d'un voyage dépaysant dans les Cornouailles sur les traces d'une célèbre romancière anglaise ? J'ai le livre qu'il vous faut, Manderley for ever de Tatiana de Rosnay.

Comme beaucoup de lecteurs, c'est par Hitchcock que je suis venu à Daphné du Maurier. le maître a adapté trois de ses livres, L'Auberge de la Jamaïque, Rebecca, deux romans, et Les Oiseaux, une nouvelle. Des trois, je n'ai lu pour le moment que Rebecca dont j'ai adoré l'atmosphère envoutante.

C'est donc avec enthousiasme que j'ai découvert la vie de cette femme complexe au destin marqué par les passions plurielles : pour l'écriture, pour les amours « vénitiennes » (référence au « code Du Maurier » que je vous laisse le soin de découvrir par vous-même) et pour les lieux qu'elle a habités. Ses deux dernières passions ayant largement influé sur la première.

De son travail d'écrivain, j'ai beaucoup apprécié la façon dont sont évoqués le processus de création, le jaillissement d'une idée, le fameux vertige de la page blanche qui vous noue l'estomac, la douleur quand l'inspiration ne vient pas, les périodes de sécheresse. On découvre aussi tout ce qui dans son quotidien nourrit son écriture, notamment les rencontres qu'elle a faites tout au long de sa vie.

Si elle a connu des histoires d'amour avec des hommes et des femmes, certaines platoniques, comme avec la femme de son éditeur américain, Ellen Doubleday, d'autres un peu moins comme avec la comédienne Gertrude Lawrence, Daphné du Maurier est restée toute sa vie mariée avec le même homme jusqu'au décès de celui-ci. Une dualité qu'elle est sans doute parvenue à transcender grâce à la part masculine en elle, un certain Eric Avon, le garçon qu'elle aurait aimé être, son « alter ego littéraire » qui a d'ailleurs largement contribué à la genèse de certaines de ses oeuvres. To bi or not to bi…

Ce qui surprend sans doute le plus finalement, c'est ce lien si particulier qu'entretient Daphné du Maurier avec les différentes maisons qu'elle a habité, source de bien être comme d'inspiration : Ferryside, Kilmarth à la fin de sa vie, mais surtout Menabilly. Elle a un attachement viscéral, quasiment fusionnel, avec Menabilly, celle qui a le plus compté et qui lui a inspiré Manderley, la fameuse demeure au coeur de Rebecca, son roman le plus célèbre. « Menabilly, son Manderley à elle engendré du même terreau magique que le Pays Imaginaire de l'oncle Jim, cet espace où elle ne va que seul et dont personne d'autre ne possède la clé. »

Ce qui fait la force de cette biographie, c'est aussi le regard d'un écrivain sur un autre écrivain. La passion de Tatiana de Rosnay pour son sujet est évidente et il est amusant de constater les similitudes entre les deux femmes. Toutes deux ont des noms à particules, une double culture et des origines franco-anglaises. Toutes deux sont romancières et auteurs de biographies. Toutes deux ont signées des bestsellers. Toutes deux ont vu certaines de leurs oeuvres portées à l'écran...

Tatiana de Rosnay redonne vie à Daphné du Maurier dans cette biographie qui se dévore plus qu'elle ne se lit.

Manderley for ever, la biographie passionnante d'une femme passionnée…

Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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Dans la nursery où elle s'applique à former ses majuscules, Daphné s'évade avec Peter Pan.
Son nom, hérité d'un grand-père français, lui vaut des railleries, mais elle en est fière et très vite, Paris et ses origines françaises l'attirent irrésistiblement.
Elle fuit les compliments sur sa beauté et face aux mondanités préfère se réfugier dans la lecture.
Elle déplore d'être née fille et se sent habitée parfois par un alter égo masculin qui sera séduit par des femmes qui marqueront durablement sa vie.
Elle veut écrire, et accéder à une indépendance financière grâce à sa plume. La solitude, égoïstement recherchée, est indispensable à ses élans romanesques.
Dans ses romans, elle y met tout ce qu'elle refoule, avec une ardeur sans freins, et nappe ses rêves inavoués avec un imaginaire parfois glaçant de noirceur.
Une fois que l'idée d'un roman faisait son chemin, elle s'y attelait, habitée des jours durant par ses personnages et leurs histoires. Daphné défendait sa liberté d'écriture, même si parfois les critiques furent cinglantes et déprimantes.
C'est dans la fournaise d'Alexandrie que sont nés les premiers chapitres de Rebecca, pour rallier dans l'imaginaire les odeurs maritimes, les falaises, la bruine, de sa chère Cornouailles qui lui manquait cruellement.



Tatiana de Rosnay nous défriche les nombreux chemins sur les traces de cette grande romancière pour qui les lieux avaient tant d'importance. Avec une remarquable fluidité et à l'image d'un kaléidoscope, c'est toute une série d'évènements, de rencontres, d'émotions, de tristesses, d'écritures, qui nous happe et nous immerge dans l'univers de Daphné.

Une balade mémorable.

J'ai ressenti la fascination que Daphné avait éprouvé pour ce manoir abandonné, Menabilly, qu'elle a pu louer plus de vingt ans. Tatiana de Rosnay a su retranscrire l'attrait surnaturel et envoûtant qu'exerçaient ces murs gris entre lesquels nombre de romans ont vu le jour. Daphné était hantée par certaines demeures, autant dans ses écrits qu'en réalité.
Le vide qui la rongeait par intermittence, sa détermination face aux critiques et aux attaques, son besoin de solitude, sa générosité, m'ont émue.

En donnant toujours la première place à l'écriture, son égoïsme, parfois, a dû blesser ses proches. Mais aujourd'hui, lorsque je me plonge dans ses romans si aboutis et si variés, ouvrant tant de fenêtres sur de fascinantes évasions, égoïstement, je ne peux l'en blâmer.

J'ai été envoûtée par son parcours et je pense que cette attachante biographie modifiera probablement mes lectures ou relectures de Daphné du Maurier.
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Cette merveilleuse biographie, dévorée en quelques jours, plonge le lecteur dans l'univers de Daphné du Maurier.
On la suit dans son quotidien et dans les grands événements qui ont marqué sa vie, comme si on se trouvait à ses côtés. Cette biographie a été conçue comme un reportage, caméra au poing, comme le dit l'auteure.
On y découvre l'enfance de cette future grande romancière, aux côtés d'un père comédien à succès et d'une mère aimante.
On découvre avec Daphné les personnes qui ont marqué sa vie, les lieux qui l'ont inspirée et on vit avec elle les péripéties, les bonheurs et les malheurs qui ont fait sa vie.
On parcourt avec elle le manoir de Menabilly, si important pour elle, on découvre Kilmarth, qui lui inspira la maison sur le rivage et on comprend, à travers son vécu, pourquoi elle a tant aimé la Cornouailles.
Ce livre est plaisant à lire autant qu'il est palpitant et instructif. Il permet de redécouvrir sous un jour nouveau l'oeuvre de cette immense romancière méprisée par la critique parce que ses romans connaissaient un succès populaire. L'Histoire lui a rendu justice et le succès est toujours au rendez-vous.
Un excellent ouvrage pour mieux connaître cette auteure.
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"Nous sommes tous doubles. Tout le monde l'est. Chacun possède un côté obscur" affirmait Daphné du Maurier dans une lettre qu'elle adressait à l'assistante de son mari traversant une période de dépression. C'est cette dualité aux visages multiples que Tatiana de Rosnay explore et nous dévoile dans Manderley for ever, la biographie qu'elle consacre à la célèbre écrivaine britannique. Elle nous fera découvrir au passage qu'une part de cette dualité trouve son origine dans quelque lointaine ascendance française. Son sujet est un personnage foncièrement captivant et Tatiana de Rosnay ne lui fait rien perdre de sa séduction, loin de là. Et pourtant …

Et pourtant, "les écrivains devraient être lus, et jamais vus ni entendus", disait elle-même Daphné du Maurier. Voilà de quoi refroidir les admirateurs. Voilà de quoi décevoir ceux d'entre eux venus à la grille de Menabilly, le manoir qu'elle avait investi pour être le théâtre de sa vie, solliciter une dédicace qu'ils n'ont pas obtenue. Toujours en quête de solitude, aux comportements en trompe l'oeil de la vie en société, Daphné du Maurier préférait l'intimité des relations choisies.

Avec ce magnifique ouvrage, et s'il le fallait encore, Tatiana de Rosnay nous prouve qu'on ne devient pas écrivain, qu'on naît écrivain. Cet art est comme toute autre discipline mettant en jeu la sensibilité, le moi profond, il est inscrit dans la complexion de la personne. Ce qu'Alain Cadéo traduira en qualifiant l'écrivain d'antenne, propre à capter ce qui traverse l'air au dessus de sa personne et que d'autres ne peuvent appréhender. L'inconscient reçoit, le conscient transmet. Et Joël Diker de compléter, dans son entretien avec la revue Lire d'avril, en affirmant qu'il n'y a pas d'école pour devenir écrivain. Il n'y a donc pas de formation pour écrire ces "make-believe", terme qui, concédons le à nos amis anglo-saxons, a un degré de suggestion plus fort que notre fiction qui quant à elle connote l'inventé.

Daphné du Maurier est une écrivaine dont je ne connaissais que le nom. Je n'ai lu aucun de ses ouvrages. Cette biographie signée Tatiana de Rosnay m'a imposé d'inscrire dans mon pense-bête de Babelio, l'ouvrage qui aura été à la fois la bénédiction de sa vie et son calvaire, tant le succès dont il a été gratifié fut immense et donc inégalable : Rebecca.

Inutile de redire ici ce qui a séduit Tatiana de Rosnay pour s'arrêter sur ce personnage. Plutôt donner envie de lire Manderley for ever. Je me bornerai à citer ce qui m'a interloqué chez ce personnage. Avec en tout premier lieu ce regret d'être née fille. Cette confusion des genres qui a conditionné sa vie de femme, de mère, au point de préférer son fils à ses filles, influencé ses affinités et si fortement ses écrits, jusqu'à se complaire dans l'usage de la première personne dans ses romans quand le "je" était masculin.

Autre motif de fascination est ce besoin essentiel, vital pour Daphné, nous fait comprendre Tatiana de Rosnay, qu'était celui d'écrire. C'était sa respiration. Sa liberté. Besoin irrépressible et obsessionnel qu'elle plaçait au dessus de tout. Et dont elle comprit toutefois un peu tard à quel point cette frénésie de solitude nécessaire à la matérialisation de son inspiration a été préjudiciable à l'harmonie de son ménage, autant que l'a été la carrière de militaire de haut rang de son époux.

Et enfin, pour ne retenir que quelques points parmi tant d'autres, ce coup de coeur insensé pour le manoir dont elle n'a jamais été que locataire : Menabilly. Coup de coeur qui a duré tout le temps qu'elle a occupé cette demeure en Cornouaille avec sa famille et qui a été, en contre partie logique, un véritable crève-coeur lorsqu'elle a dû le restituer à son propriétaire. Rarement il a été donné de voir une personne déplacer les montagnes, déployer des trésors de persuasion pour faire sienne une demeure avec la pleine conscience du terme du bail.

Magnifique ouvrage que ce Manderley for ever qui effleure le jardin secret d'une personne fascinante parce que déroutante. Un personnage tout sauf conventionnel. Condition sine qua none pour devenir un écrivain à succès à n'en plus douter.
Daphné du Maurier, un haut pouvoir de séduction confiné dans le huis clos de ses "infusions", mot code qu'elle utilisait pour traduire le cheminement de l'inspiration vers la main de l'écrivain, du transcendé vers l'accessible au lecteur.
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Tatiana de Rosnay, journaliste et écrivain a fait un travail admirable pour la biographie de Daphné du Maurier.
Elle a visité ses lieux de prédilection , s'est imprégnée autant que faire se peut de l'atmosphère. Elle a rencontré sa famille, s'est documentée. En cela, elle a fait un travail de journaliste.
Mais elle est allée plus loin en essayant d'approcher au plus près l'intime de Daphné du Maurier, en essayant d'imaginer, sachant ce qu'elle savait après son enquête, le ressenti de DDM.
En cela, elle a fait un travail d'écrivain.
Cette biographie , pour moi, est une réussite
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Wouah, les biographies, c'est clairement pas ma tasse de thé, mais là, chapeau !
Sur les pas de Daphné du Maurier sous la plume de Tatiana de Rosnay, une aventure magnifique qui se lit comme un roman.
Difficile du coup d'écrire une critique qui a du sens et qui montre aux lecteurs l'émotion qui jaillit à chaque page.
L'auteure, de sa plume poétique et vivante, nous fait réellement vivre la vie de Daphné du Maurier. de sa petite enfance à sa mort, on ne s'ennuie pas tant les références sont nombreuses sur cette Grande Dame de la littérature anglaise qui ne laisse personne indifférent.
Que de recherches, que de voyages, pour retrouver les recherches et les voyages qui ont tellement nourri l'auteure de Rebecca. Quelle empathie envoûtante que celle qui plonge sa plume déjà bien reconnue dans celle d'une autre toute aussi honorée.
Et voir se déclencher sous nos yeux l'amorce d'un roman, le tilt de départ d'une nouvelle aventure, c'est plonger dans le quotidien d'une femme, enfant gâtée, enfant géniale, jeune femme libérée, épouse aimante et néanmoins volage, mère plutôt indifférente, grand-mère attendrie qui vit dans un monde particulier où l'imaginaire garde la place belle face à une réalité parfois effrayante.
L'angoisse de l'absence d'idées, la folle recherche d'indices, l'esprit toujours ouvert au déclic possible, c'est le quotidien d'une auteure qui déborde d'émotions et d'images.
L'écriture est une maîtresse exigeante, qui puise dans les souvenirs, dans les rencontres et dans le cas de Daphné, dans les maisons qui l'enchantent et lui ouvrent un monde magique, décalé, sombre et rempli de beauté.

J'ai adoré, un vrai coup de coeur !
Maintenant que je connais la genèse de tous ses livres, j'ai juste envie de me plonger dedans.
Et bien sûr, je vais commencer par Rebecca, pas la vieille édition qui manifestement a été amputée d'une quarantaine de pages par la traductrice française de l'époque, la toute nouvelle qui est sortie il n'y a pas longtemps ;-)
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J'ai été emportée. Exactement comme avec madame Zola ou madame Proust* d'Evelyne Bloch-Dano (qui sont mes références en terme de biographies). Que Tatiana de Rosnay connaisse bien l'oeuvre de Daphné du Maurier, c'est une évidence – et je le savais déjà. Mais qu'elle parvienne à l'évoquer si justement, à replacer en contexte les influences, les mille et une petites choses qui viennent nourrir un (futur) texte, en quelque sorte qu'elle réussisse à décortiquer le phénomène de l'inspiration puis nous fasse accompagner pas à pas le lent travail de l'écriture proprement dit – et avec quelle puissance – est fabuleux. Daphné du Maurier était une femme hors du commun (mais en réalité en existe-t-il de commune ? Une femme est une femme est une femme, et ce n'est jamais la même ;)) et la plume de sa biographe nous la montre dans toutes ses nuances, sans jamais porter de jugement ni céder à une admiration béate et imbécile. C'est peut-être ce que j'ai trouvé de plus impressionnant, la distance; comment dire ça correctement ?… On pourrait porter un regard froid (voire hostile) sur les faits bruts : Daphné a été une mère discutable, une épouse peu loyale, une personnalité assez égocentrée etc.; elle a aussi été une romancière d'envergure mondiale, une amie passionnée et une beauté solaire. le récit qu'en fait Tatiana se place à un autre niveau, comme si elle s'était coulée dans le prolongement même de son sujet, avec une empathie certaine mais aucune oeillère (et il y a beaucoup d'elle aussi dans toutes ces pages). Les pages consacrées à l'indigne procès pour plagiat sont parmi les plus convaincantes que j'aie lues sur le sujet, on ressent dans nos tripes toute l'absurdité de l'accusation et l'épineuse difficulté de la justification. J'ai quitté à regret ces pages enthousiasmantes, et j'ai très envie à présent de lire Angela du Maurier (notamment son autobiographie : « It's only the sister« ) dont la gaieté et l'égalité de caractère m'ont séduite. Mais pour dire le vrai, j'ai aussi et surtout envie de lire et relire l'héroïne de ces pages, le but de toute biographie, non ?
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Enthousiasmée par cette lecture qui a fait l'unanimité autour de moi, je me contenterai de confirmer tout le bien qu'en a dit Ys.
Ce n'est pas dans mes habitudes de me soustraire à une critique en profitant de celle d'autrui, mais j'ai tellement de retard dans mes chroniques que je fais exception. Qu'Ys me pardonne.
Je tiens cependant à préciser que je ne suis pas spécialement fan de Tatiana de Rosnay qui m'avait beaucoup déçue avec "à l'encre russe". Sa formidable prestation dans "Manderley for ever" me réconcilie avec une romancière que j'avais, à tort, choisi d'éviter.
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Biographie, roman? La réponse j'ai eu la chance de l'avoir par Mme. DE ROSNAY en personne, une femme sympathique, abordable, prête à échanger. Ce n'est pas une biographie. C'est donc le roman de la vie de Daphné du Maurier. Sous la plume de Tatiana de Rosnay ce livre est tout simplement formidable. Une documentation, une recherche approfondie de cette auteure qui souffrait d'un certain mal-être. J'ai été emporté dans ce roman, dans la vie de D.du M., qui n'a pas été facile. Nous en connaissons le nom mais pas la femme. Prisonnière de sa tristesse, de son pessimisme, de ses déceptions face aux éditeurs et réalisateurs, femme libre et libérée.
Mais je vous laisse, futurs lectrice, lecteurs, découvrir ce destin extraordinaire et comme moi à la fin vous n'aurez qu'une envie vous plonger dans l'oeuvre de cette auteure.
Personnellement je le fais comme un hommage.
Ah! j'allais oublier, bon nombre de photos illustrent la vie de D. du M. Ce qui rajoute à sa valeur littéraire.
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