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Citations sur La Guerre du feu (70)

C'était vers le tiers de la nuit .Une lune blanche comme la fleur du liseron sillait le long d'un nuage .Elle laissait couler son onde sur la rivière ,sur les rocs taciturnes,elle fondait une à une les ombres de l'abreuvoir .Les mammouths étaient repartis .....
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Il vaut mieux de laisser la vie au loup et au léopard qu'à l'homme ; car l'homme que tu n'as pas tué aujourd'hui, il viendra plus tard avec d'autres hommes pour te mettre à mort.
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La vie du Feu avait toujours fasciné Naoh.Comme aux bêtes, il lui fallait une proie : il se nourrit de branches, d'herbes sèches, de graisse; il s'accroît; chaque feu naît d'autres feux; chaque feu peut mourir. Il décroit lorsqu'on le prive de nourriture : il se fait petit comme une abeille, comme une mouche, et, cependant, il pourra renaître le long d'un brin d'herbe, redevenir vaste comme un marécage. C'est une bête et ce n'est pas une bête. Il n'a pas de pattes ni de corps rampant, et il devance les antilopes; pas d'ailes, et il vole dans les nuages; pas de gueule, et il souffle,il gronde, il rugit; pas de mains ni de griffes, et il s'empare de toute l'étendue...
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Le lion géant sentait une fois de plus la faiblesse de sa force. La proie sans nombre palpitait au fond des fourrés et des clairières, et, pourtant, chaque jour, il lui fallait craindre la famine. Car il portait avec lui son atmosphère : elle le trahissait plus sûrement que sa démarche, que le craquement de la terre, des herbes, des feuilles et des branches. Elle s'étendait, acre et féroce ; elle était palpable dans les ténèbres et jusque sur la face des eaux, elle était la terreur et la sauvegarde des faibles.
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Ils ont la jeunesse d'un monde qui ne reviendra plus. Tout est vaste, tout est neuf...Eux-mêmes ne sentent jamais la fin de leur être, la mort est une fable effrayante plutôt qu'une réalité. Ils la craignent brusquement, dans les moments terribles ; puis elle s'éloigne, elle s'efface, elle se perd au fond de leurs énergies.
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" Laquelle est mieux faite parmi les filles des hommes ? Elle peut porter une biche sur son épaule, marcher sans défaillir du soleil du matin au soleil du soir, supporter la faim et la soif, apprêter la peau des bêtes, traverser un lac à la nage; elle donnera des enfants indestructibles. Si Naoh ramène le feu, il viendra la saisir sans donner des haches, des cornes, des coquilles ni des fourrures !..."
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Lorsque le premier coup de mort retentit sur son crâne, il ne poussa pas une plainte ; il n’en poussa que lorsque la pensée eut disparu, qu’il ne resta qu’une chair chaude dont la massue de Naoh éteignait les derniers tressaillements.
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Tout son être aspirait la nuit. Il était une forme merveilleuse, où pénétraient les choses subtiles de l’Univers : par sa vue, il captait les phosphorescentes, les formes pâles, les déplacements de l’ombre et il montait parmi les astres ; par son ouïe, il démêlait les voix de la brise, le craquement des végétaux, le vol des insectes et des rapaces, les pas et les rampements des bêtes ; il distinguait au loin le glapissement du chacal, le rire de l’hyène, la hurlée des loups, le cri de l’orfraie, le grincement des locustes ; par sa narine pénétraient le souffle de la fleur amoureuse, la senteur gaie des herbes, la puanteur des fauves, l’odeur fade ou musquée des reptiles. Sa peau tressaillait à mille variations ténues du froid et du chaud, de l’humidité et dela sécheresse, à toutes les nuances de la brise. Ainsi vivait-il de ce qui remplissait l’Espace et la Durée.
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Comme le Feu, l’eau semblait [...] un être innombrable; comme le Feu elle décroît, augmente, surgit de l’invisible, se rue à travers l’espace, dévore les bêtes et les hommes.
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Le ciel tout entier , vibrant comme un lac, agitait des algues, des nymphéas, des roseaux pales.
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