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4,48

sur 1697 notes
J'ai relu le Nom du Vent après plusieurs années : l'histoire m'a tout autant emportée que la première fois.

C'est un beau pavé mais je ne me suis ennuyée à aucun moment, l'histoire est prenante et relativement originale. L'univers est bien construit et plutôt bien développé, ce qui est trop rarement le cas, on évite la plupart des clichés du genre.

C'est bien écrit et avec une touche de poésie, je ne peux que recommander.
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Gros coup de coeur pour ce livre qui grimpe dans ma liste de favoris. J'ai été totalement emporté par l'histoire de Kvothe.

On suit ici l'histoire de Kvothe, un jeune prodige de la musique et de la magie, alors qu'il raconte son passé tumultueux, de son enfance dans une troupe de comédiens à son apprentissage à l'université de magie.

À travers les péripéties de Kvothe, j'ai vraiment ressenti une multitude d'émotions. L'auteur parvient à créer des personnages si vivants et des situations si poignantes que j'avais l'impression de faire partie de l'histoire, voyageant aux côtés de Kvothe à travers ses aventures.

Je retrouve ici le plaisir que j'avais à lire, beaucoup plus jeune, des livres comme Harry Potter, mais dans un style beaucoup plus "adulte". À travers ce livre, on découvre un univers où la magie et la science s'entremêlent, le tout ponctué par la beauté de la musique.

En bref, une excellente surprise ! Je recommande vivement.
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Une trilogie bien sympathique avec pas mal d'originalité. Un petit côté Harry Potter (dont je suis modérément fan) dans le côté scolaire de notre héro Kvothe, mais avec un certain dynamisme dans la narration et une approche très originale des différentes "magies" (sympatisme,...).
Je ne m'étendrai pas sur le contenu des 3 livres, mais j'en viendrai à la vraie raison de ma critique : et la suite?
Le 3e récit date de 2014... Et ensuite ?
On s'arrête en plein milieu de l'histoire, et du principal motif du héro: sa vengeance !
En gros, si pas de suite, évitez de lire cette trilogie, car on s'arrête en plein milieu de nulle part.
Si suite il y a, l'écriture et l'aventure sont bien prenantes, et j'en conseille vivement la lecture!
Donc je vais noter l'ensemble des 3 livres 4*, sachant que les deux premiers récits sont en fait un seul volume de 1200 pages divisé en deux exemplaires.
Mais en l'absence de fin... Il va de soi que cela ne vaut plus grand chose !
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Abandon après 16% (130/782 pages).
J'avais commencé cet audio parce qu'un ami m'avait dit qu'il était bien et il se retrouvait dans les meilleurs romans fantasy sur Livraddict. Déjà un peu déçue parce que le tome 1 est séparé en 2 parties pour l'audio de chacune 15h pour 20€/tome…

J'ai beaucoup apprécié l'univers qui a l'air assez sombre et empli de promesse sur la vie de Kvothe. Mais avant de découvrir son histoire, on se retrouve dans son présent où il tient une auberge. Alors, il se passe quelques petits évènements mais rien de bien extraordinaire et donc on se retrouve avec une introduction d'environ 2h, ça fait long…

L'histoire m'a fait penser aux fantasy d'avant, du style du Seigneur des anneaux (impossible pour moi de le lire) avec pas mal de descriptions, beaucoup de lenteur et tout est raconté non vécu. J'ai donc eu beaucoup de mal à être dans le roman surtout que je n'ai pas été plus intéressée que cela par les personnages que l'on découvrait donc j'ai préféré arrêter là.
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Le nom du vent…. Ou le bouquin qu'était en train de mourir sur ma pile… et c'était en fait un peu con…
-Pourquoi ?
-Parce que vatche c'était bien… même si.. bon..
-Quoi ?! c'était bien ou non ?
-Nan nan, c'était plus bien que mauvais.

Un coup de pitch :
Il fait nuit, dehors le froid est déjà là, pas encore à pierre fendre mais pas loin. Ici c'est un bled, Newarre pas loin des montagnes, le petiot village, même si y a quand même une auberge.
L'auberge c'est la Pierre Levée, l'aubergiste est roux, cordial serviable… un aubergiste quoi… même s'il est un peu jeune pour être aubergiste, même s'il a plusieurs noms suivant les gens, ou peut-être qu'on le confond avec un autre… allez savoir.
Les client se comptent sur les doigts d'une main, c'est dur pour les affaires, les routes sont devenues dangereuses, des histoires de brigands. Rien de bien nouveau, même si les rétameurs sont quand même devenus rares, c'est bien dommage le sel risque de manquer cet hiver.
Mais est ce juste des brigands ou autre chose ?

-C'est quoi ce pitch à la con ?
-Bin si tu veux, c'est soit un truc du genre… soit je te spoile à mort le truc… pas vraiment le choix.
- Ok c'est toi qui vois.

Alors alors… Alors je l'ai lu y a quoi ? Une semaine… p'te un peu plus disons quinze jours… Et quand je réfléchi pour écrire cette chronique… il ne me reste déjà pas grand-chose… suis-je devenue alzheimer, ça serait moche…. On va plutôt dire que…
On va plutôt dire que ça se lit bien, franchement, l'écriture coule, c'est pas chiant, ça se lit vite…
Mais je crois bien que ça s'oublie aussi vite… Pasque alzheimer non… quand même pas.

Parce que même si j'ai du mal à me souvenir du contenu du bouquin (en commençant cette chronique), je me souviens bien du pourquoi j'avais acheté ce premier tome, une histoire d'écriture de point de vu, de découpage, de chapitrage. J'étais moi-même en train d'écrire un truc et je voulais savoir comment les autres faisaient, avec le « Je » et donc le point de vue à la première personne, chose que j'ai beaucoup de mal à faire.

Parce que ouais, le gars, l'aubergiste raconte, raconte sa vie à une sorte de scribe conteur.
-Mais heu un aubergiste ça doit pas être super folichon niveau histoires vécues…
-Déjà un ça dépend des auberges, et deux tu te doutes bien qu'il a été autre chose ce gars…

Et des choses me reviennent au fur et à mesure des mots, le gars raconte, raconte tout depuis le début. Depuis le départ, mais je suis assez d'accord avec lui, il vaut mieux raconter depuis le début pour bien comprendre les histoires.
Donc enfance, adolescence…

Enfance brisée, dont je ne dirais rien, sinon que ça manque franchement de décor… cette ville est un peu transparente. Et bien sûr éléments déclencheurs pour l'histoire à suivre. Deux gros éléments déclencheurs, et c'est pas peu de le dire.

Et adolescence à l'école de magie… mais rien à voir avec Hogwarts… Hogwarts est mieux, ni avec le collège de l'invisible, là ils sont plus dingues… et plus drôles aussi.
-Ah parce que le gars-là, il a des pouvoirs ? il veut devenir mage ?
- Non plus un truc comme archimancien… lui, il veut connaitre le nom du vent.
-D'où le titre.
-Voilà.

Donc, non je ne suis pas alzheimer fallait juste que je foute un coup de pied au cul à mon cerveau (en cours de chronique).

Et donc on se retrouve avec un parcours initiatiques, avec des tas de morts, avec vengeance, avec romance (je me demande toujours pourquoi les écrivains de fantasy faut qu'il foutent toujours de la romance à trois balles ? ça je me demande…), avec méchants que j'aimerais bien en savoir un peu plus, avec lézards (là faut lire pour comprendre…)

Je classerais ça en lecture pour jeune adulte, parce que malgré la pavasse que c'est, ça se lit vraiment facilement. Il y a quelques longueurs, c'est un peu mou du genou, ça ça m'a pas tant dérangé que ça. Non j'ai été agréablement surprise au moment de ma lecture, dedans, c'était bien.

Nan de la bonne fantasy classique, de base, pas dure. . . J'aurai eu la suite j'aurai enchainé direct, vous voyez le genre. Parce que j'ai envie de savoir, et que c'était plaisant à lire, malgré quelque panouilles pas trop graves, il y a plus de bon que de mauvais.

Et si rien que pour un truc, c'est quand même vachement bien foutu, la musique.
Notre aubergiste est musicien, et écrire de la musique, décrire de la musique c'est ultra difficile pour que ça rende bien, et là je trouve que c'est fait de façon assez... J'allais presque dire magistrale, mais bon...

Mais aujourd'hui, bin la suite je l'ai toujours pas, et ça me dérange pas tant que ça…. Tellement pas que je l'achèterai pas neuf, si un jour le tome deux croise ma route en occase oui… et sinon bin je crois que c'est pas bien grave.

Ou alors faut que je me le fasse offrir… parce que quand même en écrivant y a des trucs qui me remontent, des images, des questions et je lirai bien la suite avec plaisir (en finissant cette chronique).
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L'héroic-fantasy n'a jamais été un genre de prédilection pour moi, bien que j'en apprécie la générosité et la magie. Il en faut de l'inspiration pour bâtir un univers avec ses propres règles, sa propre architecture, ou ses propres races. Allez passer derrière la ribambelle de noms aussi prestigieux que Tolkien, Lovecraft, George R.R. Martin ou J.K. Rowling,...Défi relevé pour Patrick Rothfuss !
Le Nom du vent prend le parti de miser sur la patience et l'humour.
L'écrivain enchâsse deux récits (Kote l'aubergiste mystérieux, Kvothe le petit génie du sympathisme), prend le temps de poser de petits cailloux sur le chemin, l'air de rien. Émerge l'impression paradoxale de suivre un récit avec peu d'action mais où beaucoup de choses se passent. Il serait difficile de résumer l'intrigue puisque certains éléments seront appelés à se clarifier tandis que d'autres auront sûrement plus de place pour exister.
Rothfuss a également la malice de frustrer en ne cédant pas aux sirènes du merveilleux superficiel. Ce qu'il raconte, c'est l'histoire d'un homme qui en a vécu assez pour convoquer le féérique et l'ordinaire en une litanie de mots. le mordu de fantasy s'est fixé pour objectif de faire une clé de bras aux idées reçues sur le genre, alors l'écrivain disposera les éléments paranormaux aux lisières d'un périple initiatique tout ce qu'il y a de plus plausible. Ce qui rend leur incursion encore plus spectaculaire.
Comme coup d'essai, c'est très réussi. L'écriture fluide et les dialogues bien construits, parfois comiques, rendent la lecture des 760 pages assez facile. Rothfuss a également la bonne idée de jouer avec les allers-retours dans le temps, pour permettre certaines respirations (impeccable pour baliser l'ouvrage). C'est évidemment une introduction, donc il n'est pas impossible de trouver quelques petits ventres mous, malgré tout nécessaires.
Pour un lecteur pas forcément habitué du genre (c'est mon cas), je suis néanmoins ravi car l'effort pour installer un univers luxuriant, avec de petits clins d'oeils sympathiques et d'une réflexion méta sur les mythes et fables qui se passent de générations en générations (par la parole, le chant ou l'écriture).
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Il y a des romans dont l'aura nous attire et nous bloque en même temps. Ce fut le cas pour moi avec le nom du vent que j'ai dans ma bibliothèque depuis sa sortie, soit près de 15 ans, mais que je n'avais pas osé lire de 1/ parce qu'il était encensé et que j'avais peur de ne pas autant aimer, de 2/ parce que l'auteur n'a jamais était jusqu'au bout de la trilogie (?) annoncée. Il a donc fallu que je tombe sur un lecteur dans la même situation que moi qui avait eu le courage de se lancer pour le faire à mon tour et qu'est-ce que j'ai eu raison !

Le nom du vent est le premier roman de Patrick Rothfuss et dès le début il a fait sensation. J'avais peur que cela soit totalement exagéré, surtout que depuis l'auteur a sorti un deuxième tome tout aussi encensé et qu'il a un peu beaucoup pris la grosse tête… Cependant, c'était tout à fait mérité à mes yeux car dès les premières pages, j'ai senti que j'avais entre les mains un roman qui me correspondait à 100 %, avec une plume à la fois simple, vive, riche, dynamique et belle sans en faire trop, qui me semblait courir sur les pages pour peindre le tableau piquant et complexe de ce héros attachant que nous allions découvrir. Alors oui, depuis, nombres d'auteurs sont passés par là, s'en sont inspirés, comme lui-même l'a fait des grands noms qui l'ont précédé, mais ça ne change rien, j'ai eu l'impression d'un coup de foudre immédiat et j'ai su de suite que j'avais un chef d'oeuvre entre les mains.

En plus, à l'époque, Bragelonne avait fait l'effort de sortir le tome en relié. C'était certes déjà un peu cher mais la qualité y est bien plus que maintenant avec une reliure, un papier et une jaquette qui n'ont pas du tout subit les affres du temps, alors que je peux vous dire que j'ai bien des tomes de cette époque-là qui ont souffert malheureusement dans ma bibliothèque. J'ai donc adoré avoir cet objet qualitatif entre les mains dans lequel il manquerait peut-être juste une carte un peu plus détaillée que celle fort succincte qu'on a…

Le roman, lui, se lit tout seul. Il reprend certes nombres d'archétypes de la high fantasy mais je m'en moque complètement. C'est un mélange parfaitement dosé de récit d'apprentissage, de chroniques à l'ancienne au coin du feu, de récit d'anti-héros en devenir également, avec de la magie, des légendes ancestrales, des créatures mythiques, des mystères, une académie de magie et du drame bien sûr. Il y a une famille attachante, un mystérieux vieux professeur, de la magie, de l'humour, de l'amour, une vie difficile, de belles amitiés, de l'aventure, des déboires. Tout y est ! Et tout est parfaitement dosé à mon goût. C'est comme si l'auteur avait lu dans mon coeur et posé sur le papier tout ce que j'attendais en fantasy, faisant battre celui-ci comme rarement.

Le cadre de l'histoire est pourtant assez classique mais j'ai adoré plonger dans les souvenirs de Kovthe, ce futur « magicien de génie, voleur accompli, musicien d'exception… infâme assassin« , désormais propriétaire d'une taverne qui revient sur la vérité derrière la légende qu'on a fait de lui. J'aime ces ambiances au coin du feu. J'aime cette plume pleine de verve et d'humour piquant. J'aime ce genre de personnage un peu cabossé émotionnellement. le récit débute d'ailleurs de manière très tendre avec la rencontre d'un enfant plein de génie, doué en tout, qui vit dans une troupe de saltimbanques de la haute dirigée par ses parents. Tout bascule lors d'un drame fondateur qui va lancer l'intrigue et Kovthe sur les routes. S'enchaîne alors à la fois un récit de fantasy urbain avec un gamin devant se débrouiller seul dans les rues, puis une quête pour comprendre ce monde et ces légendes, car ce sont des êtres mythiques qui sont à l'origine de son drame personnel : les Chandrians. Kovthe n'aura donc de cesse de comprendre pourquoi.

S'il est loin d'être celui qu'on décrira ensuite, le jeune Kovthe qu'on rencontre dans ce tome est d'emblée attachant. Génial mais pas arrogant, il regarde tout avec ces yeux d'enfant trop grand et on découvre avec bonheur le riche monde dans lequel il évolue. Contrairement à d'autres, Rothfuss n'a pas cherché à faire dans la complexité pour faire des effets de manches. Il évoque plutôt un monde aux règles assez simples, qu'il présente en plus pas à pas, mais qui n'empêche pas une belle richesse. La magie qui régente celui-ci, le Sympathisme, est ainsi un jeu de forces et d'alliances qui se font par la force de l'esprit, à l'aide d'un esprit vif et intelligent, mais qui a des conséquences notables pouvant conduire à la folie si on en fait trop. On apprend à le maîtriser à la fameuse Université où va se rendre Kovthe et où on va découvrir avec lui comment elle fonctionne, comment elle permet de se former et de gravir les échelons, quels mystères elle renferme… Il y est question de salles secrètes, de professeurs acariâtres et d'autres encourageants, de pratiques magiques interdites, de vieilles légendes oubliées… Plonger dans cet univers, c'est plonger dans un cocon de bonheur pour l'amateur de fantasy car l'auteur coche toutes les cases mais sans en faire trop.

Je me suis ainsi rapidement accrochée aux pas de Kovthe, personnage comme l'aime mon coeur. L'auteur a su le rendre attachant et amusant à la fois, tendre et piquant, fragile et fort. J'ai aimé le voir évoluer du tendre cocon de ses parents, à la rude vie à la rue, jusqu'au complexe apprentissage de l'Université. J'ai aimé la place très poétique et rythmique des mots et des sons dans sa vie, avec la musique et les chansons qui lui sont aussi essentielles que dangereuses pour son équilibre. Ce fut douloureux de le voir souffrir et jouissif de le voir lutter sans cesse contre la pauvreté pour faire éclater son génie et poursuivre ses ambitions de vérités. J'ai aimé voir le début de la construction de sa légende qui repose avant tout sur une bonne dose d'astuce et d'audace et pas du tout sur la malice qu'on pourrait lui prêter.

Le premier tome est long, dense, mais je ne me suis jamais ennuyée. J'ai aimé, que dis-je adoré, chaque étape de son apprentissage de la vie, du plus doux au plus rude. J'ai eu peur quand on a introduit une dimension romantique mais elle est superbement écrite entre humour, candeur et malheur. J'ai eu peur quand on a mis en scène d'autres personnages mais chacun est bien introduit et intégré au projet, et j'aime déjà énormément son professeur du Nom des choses qui est à moitié fou, ses amis sur qui il peut toujours compter ou son aide à la taverne lors du récit de ses chroniques qui a un sacré toupet ! Il y a quelque chose de langoureux et envoûtant dans ce récit somme toute assez banal où les références à Tolkien, Williams, Jordan et surtout Le Guin sont légions, quelque chose qui fait qu'on est saisi par ce qui se passe et qu'on veut comprendre comment un tel garçon si gentil, si pur, si romantique, a pu en arriver là pour soulager son coeur d'orphelin blessé. Ce n'est que la première pierre d'un vaste édifice où quelques maladresses sont encore présentes comme la brutale accélération pour faire sortir Kvothe des murs de l'Université et le confronter aux créatures magiques qu'il cherche à la fin ou les secrets sur lesquels il tombe de manière grossière, mais on veut nous aussi percer le mystère et rester longtemps à ses côtés. D'où la frustration de n'avoir plus ensuite qu'un tome (partagé en 2 en vf) à découvrir.

Rencontre foudroyante entre moi et la plume de Patrick Rothfuss. J'en avais entendu énormément de bien, j'avais peur que ce soit trop, ce n'était pas le cas. le Nom du Vent est exactement, à la virgule près (ou presque) ce que j'attends d'un récit de fantasy. Il parvient ainsi à me passionner, m'envoûter, m'attendrir, avec pourtant des poncifs du genre mais écrit de manière tellement maligne que je suis totalement sous le charme de l'univers, du héros et de la plume simple mais virevoltante de l'auteur. Comme quoi, il n'y a pas besoin de faire compliquer pour faire juste et bon. Voici probablement ma meilleure découverte de l'année 2023 en Fantasy !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Au vu de la propagande faite par un grand nombre d'entre vous sur Instagram -et une belle occasion sur Vinted-, je ne pouvais que découvrir ce chef d'oeuvre. OUI. J'ai aimé. ENORMEMENT. Et OUI, vous allez en entendre parler sur ce compte aha. J'ai alterné entre lecture papier et lecture audio et c'était vraiment incroyable. le fichier audio était très immersif, avec des petites musiques et un narrateur exceptionnel. Je ne peux que vous le recommander.

Par où commencer ? Tout d'abord, je tiens à dire que ce roman est assez dense. Je ne le recommande pas aux lecteurs qui débutent en fantasy. En revanche, pour les autres, vous pouvez foncer les yeux fermés. le worldbuilding de l'univers est très riche. On y retrouve différentes classes sociales, de la politique, de l'apprentissage, des décors tous plus immersifs les uns que les autres, un système de magie complexe et élaboré… Une pure merveille ! J'ai vraiment adoré le fait que le roman soit conté par le personnage principal sous forme d'histoire, comme s'il récitait ses mémoires. Je vois bien trop peu de romans sous cette forme et ce serait tellement bien d'en découvrir plus ! Ce premier tome fait 800 pages, c'est un beau bébé, mais je n'ai pas vu le temps passer. La plume de Patrick Rothfuss est plutôt simple, facile à lire et très fluide.

Concernant les personnages, je les ai trouvés tous extrêmement bien travaillés, profonds, avec des identités propres. Une vraie réussite. Kvothe est un héros que je les aime. Il est pourvu d'une profonde empathie, de détermination, d'une certaine innocence et d'une part d'ombre qui accentue sa crédibilité. Les personnages secondaires sont tout aussi intéressants. Ils sont nombreux -il y en a vraiment beaucoup- mais ils sont croisés à des passages différents de la vie du héros ce qui permet au lecteur de ne pas les mélanger. Chacun apporte son aide -ou non- pour forger la légende qui entoure Kvothe. J'ai très hâte de me plonger dans le tome deux et de découvrir les prochains protagonistes qui vont faire leur apparition.

Alors, vous allez me dire, mais pourquoi ce n'est pas un coup de coeur avec toutes ces éloges ? Simplement car j'ai trouvé certains passages un peu plus lents ce qui faisait perdre un peu de rythme à l'histoire. Mais, vraiment, je chipote ! C'est avec beaucoup de grandes convictions que je vous recommande de vous lancer au côté de Kvothe et de découvrir ses aventures.
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Il faudrait vraiment que les commentateurs marquent leur âge,
cela éviterait à nous autres d'acheter ce genre de livre qui est visiblement destiné à des adolescents, bien que je sois client de nombreuses séries de fantasy.

Ici, nous avons un univers qui n'est pas exploité, un tenancier d'une auberge qui serait une légende vivante et qui va nous conter son histoire sans nous emmener quelque part.

Le personnage semble souffrir d'amnésie sélective lorsque cela sert la narration. En tant qu'enfant des rues, il oublie tout son passé et survit sans jamais utiliser ses dons. Puis, il entre à l'université (coucou Harry Potter) et soudain, tout lui revient en mémoire. On assiste à ses conflits sans queue ni tête avec des gens qu'il n'a jamais vus de sa vie... Tantôt enfant des rues, tantôt enfant surdoué dans tous les domaines, une sorte de mélange entre Rémi sans famille et une Mary Sue standard.

Le système de magie n'a aucun intérêt, vraiment aucun.

Merci de ne pas sur noté une oeuvre.

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Kvothe est un aubergiste au crépuscule de sa vie. Son quotidien, servir des pichets de bière à sa clientèle assoiffée, ne laisse présager en rien l'existence colorée et incroyable qu'il laisse derrière lui.
En quête d'un récit épique à laisser aux générations futures, un écrivain, le Chroniqueur, se met à table et écoute Kvothe raconter son destin hors du commun. de son enfance tragique au sein d'une communauté d'artistes ambulants, à son entrée dans la prestigieuse Université de magie de Tarbean, où ses talents extraordinaires peinent à compenser les inconvénients de sa condition modeste...
Le récit est fouillé, complexe, passionnant et on se prend immédiatement d'affection pour ce talentueux apprenti qui lutte pour se faire une place dans la vie.
Même si, peut-être, le livre aurait pu gagner en concision par moments, je me suis totalement laissé happer par cet univers fantasy où la magie est légère, presque crédible, juste comme je l'aime. Au risque de me faire des ennemis, on pense par moments à une sorte de Harry Potter, mais pour adultes.
Le nom du vent est fort bien écrit, attachant et ses 800 pages se traversent sans peine.
Je vais rapidement me plonger dans les deux tomes suivants.
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