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4,3

sur 1339 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Ça avait pourtant bien commencé ce journal d'un détenu qui écrit pour exorciser ses souffrances et son Démon.

Mais voilà, lire un journal avec un langage débilitant (“mon parlement” au lieu de “mes mots” par ex.) où se glisse parfois du langage poétique, voire soutenu, c'est plutôt agaçant.

Mais voilà, lire un texte écrit au kilomètre, avec peu de ponctuation, obligeant le lecteur à revenir en arrière afin d'identifier les groupes de sens, c'est usant et lassant sur 240 pages.

Mais voilà, suivre un personnage, si attachant au début, puis accablé à l'extrême pour les besoins du récit, c'est jouer avec notre propension à jouir du drame d'autrui, et je déteste.
Il est accablé, depuis sa naissance, des pires sévices et maux que peut subir un enfant dans notre société. Inceste, viol, torture, actes de barbarie, pédophilie, placement, séparation de la fratrie, prostitution, drogue, suicide, meurtre accidentel, violence de rue… STOP! N'en jetez plus!

Je n'ai jamais compris le besoin d'acharnement sur un personnage.
Le récit en perd toute crédibilité.

Mais voilà, il n'y a ni géographie (on semble être en France tout de même), ni repères temporels (la peine de mort existe mais les ordinateurs aussi 🤨).

Cette absence de contexte social laisse la liberté à toutes les incohérences quant au signalement des enfants et des maltraitances qu'ils subissent et la façon dont la fratrie est accompagnée (ou pas) par la suite.

J'en ressors avec l'idée un texte “facile”: pas de souci de relecture stylistique, pas de souci de cohérence contextuel, pas de souci de recherche de finesse des personnages, mais du drame gros sabot bourré de caricature.
Lien : https://carpentersracontent...
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Bof, bof. Trop, c'est trop. Ce n'est pas parce qu'on connait le monde des chroniques judiciaires, qu'on connaît les mondes et les êtres qu'on y juge. J'ai trouvé que le roman sombrait dans une forme de complaisance assez déplorable. Cela manque terriblement de profondeur. Supprimer les virgules ne suffit pas à imiter une syntaxe défectueuse. le style n'est donc aucunement réaliste.
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Dans ce livre, on suit Duke qui est en prison et qui nous raconte son histoire, de son enfance à son entrée en prison.
Ce livre est dérangeant, malaisant, poisseux. Je ne sais toujours pas quoi en penser. Je l'ai lu en 24h malgré que je travaillais, que j'étais obligé de relire beaucoup de phrases à cause de la manière d'écrire. En effet, Duke est un homme qui n'a pas eu d'éducation enfant et qui écrit comme il parle, sans ponctuation.
L'auteur nous dépeint la noirceur de l'homme, ce qu'il peut être dans ses parts les plus sombres. Je ne sais pas si c'était le but de l'auteur mais ce livre m'a dérangé, géné.
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Une histoire très noire sur le bien, le mal et la perception de l'un et de l'autre au fil du temps.
Je ne mets cependant que 2* car j'ai eu beaucoup de mal avec le style grammatical utilisé par l'auteur. Attention, ce style se justifie complètement car le narrateur, Duke, est à la limite de l'alphabétisation. J'ai juste eu beaucoup de mal à aller au bout. 4* pour l'histoire, 1* pour le style, ca fait 2.5 de moyenne ;)
Mais laissez une chance au livre, et vous accrocherez peut-etre....
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Trop c'est trop. On tombe réellement dans le mauvais goût. L'écriture n'est pas crédible car on alterne entre une envolée lyrique et un style oral de niveau limite. On ne cerne pas le niveau intellectuel du personnage qui fait preuve d'une analyse presque clinique pleine d'érudition alors qu'il est censé être limité. Non, désolé ce roman a été écrit trop vite.
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Je suis bien triste de n'avoir pas de critique positive à rajouter sur ce livre que tout le monde semble avoir aimé. L'expérience de lecture a très bien démarré, le style est dur, sec, implacable, à la fois fluide, vivant et brutal. et puis très vite j'ai tiqué sur certaines maladresses de style, l'usage d'un mot trop soutenu ou décalé chez cet enfant puis détenu mal dégrossi. Ou encore : une complaisance à décrire odieusement toutes les maltraitances, les abus, à les cumuler, les additionner. Entendons-nous bien : je sais que toutes ces choses existent, que souvent elles se cumulent et s'appellent. Néanmoins, le propre de l'enfance est de réussir à gratter la poésie dans l'ordure, et ici je n'ai trouvé que fange et barbotage. En réalité j'ai très clairement senti l'auteur agiter les ficelles de la narration - pour nous faire réagir à tel ou tel endroit. Je dirais donc que ce récit comporte quelques pépites, que le style de l'auteur est très prometteur ; je lui souhaite d'autres livres, peut-être plus nuancés.
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C'est un roman très bien écrit et qui ne peut pas laisser indifférent par sa violence et la profondeur de son personnage DUKE.
Je suis juste un peu déçu car c'est à la mode d'écrire le pire du pire de faire de la surenchère sur la violence. En plus le monstre est également la plus belle des victimes.
Certains comme Bouysse ou Sandrine Colette ont ce petit plus qui fait naître la lumière et l'espoir dans les situations complexes. Hilsenrath à cet humour du désespoir qui permet de reprendre son souffle lorsqu'il commence à manquer. Ces trois auteurs se foutent de la morale et n'écrivent pas en en essayant à tout prix de vous faire aimer le monstre.
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