L'autisme est encore peu connu. Je me dis qu'en observant mon fils, j'en saurai plus que quiconque sur son autisme à lui. Le reste, c'est des généralités. Moi, je ne m'intéresse pas à l'autisme en général, je m'intéresse à mon fils.
On a beau proclamer haut et fort qu'on n'espère rien de particulier, il y a souvent une partie de soi qui espère tout, et plus encore.
Je réalise alors qu'on peut très bien traverser la vie comme une longue fête, sans jamais vraiment s'ouvrir à l'autre, en particulier quand ça risque de nous faire du mal.
Une chance que ce ne soit pas les hommes qui accouchent, l'espère serait éteinte!
je ne veux pas qu'il apprenne à vivre avec son handicap, je veux qu'il apprenne à le surmonter [...]
Les diagnostics c'est des bestioles taciturnes qui détestent plaisanter ... Faut jamais laisser un diagnostic pleuvoir sur son pré.
Il dit qu'on souffre parce qu'on oublie que les choses changent, que même les pires situations finissent par s'estomper.
Les diagnostics, c'est des bestioles taciturnes qui détestent plaisanter... Faut jamais laisser un diagnostic pleuvoir sur son pré.
Je veux que mon fils comprenne bien que je passe du temps avec lui par plaisir, comme un vrai partenaire de jeu. Ça change toute la dynamique.
Je perçois l'ampleur de la solitude intérieur que l'autisme lui impose.
Je me dis qu'il est probablement déjà conscient de sa différence et de la tristesse qu'elle nous occasionne.
Ses murs à lui sont hauts, très hauts.
Me vient l'envie de les abattre.
Je me ravise.